jeudi 02 février 2006 (1 post)
Je m'étais motivé pour le Paris Carnet febréral uniquement parce
que je finissais tard les cours et que je me disais que j'allais
passer à l'hebdomadaire soirée binouse à Telecom et enchainer
ensuite sur le Paris Carnet, vite fait, comme ça, vu que j'étais
dans le coin. Sauf qu'en fait, j'ai été nettement mal renseigné, et
que à 18h30, point de binouse, rien avant 20h même. Donc je suis
allé directement au Paris Carnet, suis arrivé au Frog à 19h30
pétante (ce qui ne m'arrive jamais, mais vraiment jamais. arriver à
l'heure, c'est un truc que je sais pas trop faire, le combo 1/4h
breton, 1/4h télécomien, 1/4h irc etc...). Cela dit, pour un Paris
Carnet, arriver en avance c'est plutôt un truc à galerer grave et à
trouver personne. Quand t'arrives en plein milieu du trouc, pas de
problème c'est là où ça braille. À l'époque de la préhistoire des
paris carnets, c'était facile aussi, on se mettait où on voulait et
les autres se raccordaient dessus, et au pire je connaissais
toujours quelqu'un. Là, de nos jours, c'est nettement moins
simple.
Heureusement,
madflo avait
fait la même chose que moi (à savoir arriver à l'heure susdite),
donc on a fini par se retrouver devant la porte du Frog, un brin
impressionné par la boboïtude ambiante (mais bon, Cours St
Emillion, faut s'y attendre). Quelques putisations plus tard, on
essaye vaguement de chercher où se poser dans le bar, vu que ni
l'un ni l'autre n'avions d'instructions spéciales, et que personne
de connu ne semblait se montrer.
Finalement, on a du se faire reconnaîre, ou alors on avait tous les
deux des bonnes têtes de
geeksblogueurs, et on nous a invité
à prendre place parmis les quelques blogueurs (a priori) déjà
présents, et que je ne connaissais ni d'
Eve (qui arrivera un peu plus tard)
ni d'Adam (Xero, qui doit être mort dans son vomi depuis)). J'en
profite quand même pour vaguement reconnaitre les
Fûûmants
Roses, qui sont chatouillantes, chatouilleuses, et qui font du
bruit, et pour faire connaissance avec
juliet, qui part à Cracovie et
que ça en jette des éclairs dans ses yeux.
Après, ça a été de bière en bière, la télé est visiblement passée,
c'est vraiment le drame on n'est plus tranquilles, ou alors ils ont
vraiment du temps à perdre pour venir dans des bars le mercredi
soir juste pour interviewer de la blogostar (alors que la blogostar
n'existe pas, on dit la
blogopoche, et encore). À manger, à
boire, encore à boire, des briquets qui tombent, la blogolatine en
folie,
Layne qui m'envoie des
boulettes d'alu, Thien-Anh qui fait son associale avec Brandon,
Frouny qui chatoye, ViveLame qui sèche, michel_v qui arrive à la
bourre, la serveuse qui sourit à tout le monde et qui parle anglais
pas du tout cher du tout,
Nacara qui boit une bière et qui est
bourrée, et fait des calins autour d'elle...
Au final, un bon cru, ça fait vraiment plaisir. Evidemment trop bu,
nuit agitée, mais ça va. Normal, être et avoir été, tout ça.
Corsac@14:19:40 (Echoes)
dimanche 05 février 2006 (1 post)
Le graphe s'est nettement complexifié ces derniers temps, j'ai
l'impression. Ou tout du moins la vision que j'en ai. Et je suis
pas très sur que ce soit une bonne chose.
Oh, bien sûr, c'est toujours agréable de tracer de nouveaux arcs
entre les sommets, et on aurait tort de se priver.
Mais c'est vrai que sinon, ça a tendance à faire ressurgir quelques
démons du passé, et ça me motive nettement moins.
Sinon, la phrase de la soirée (la première tout du moins):
un
Homme est un Homme, un lâche est un lâche.
Et enfin:
Corsac@01:14:22 (Echoes)
mardi 07 février 2006 (1 post)
Let’s have bizarre celebrations
Let’s forget who forget what forget where
We’ll have bizarre celebrations
I’ll play the Satyr in Cypris you the bride being stripped
bare
Let’s pretend we don’t exist
Let’s pretend we’re in Antartica
Let’s have bizarre celebrations
Lets forget when forget what forget how
We’ll have bizarre celebrations
We’ll play Tristan and Izolde but make sure I see white sails
Maybe I’ll never die
I’ll just keep growing younger with you
And you’ll grow younger too
now it seems too lovely to be true
but I know the best things always do
let’s pretend we don’t exist
let’s pretend we’re in Antartica
--
Of Montreal.
Oui c'est du post facile.
Ondulez
aussi. C'est la faute de
Layne.
Corsac@19:03:15 (Echoes)
vendredi 10 février 2006 (1 post)
Ça m'a quand même fait rire:
[19:04:13] (Layne): han mais attend
[19:04:15] (Layne): Massive Attack
[19:04:18] (Layne): ils sont *noirs* ?
Voilà, c'est tout.
Corsac@19:05:49 (Echoes)
dimanche 12 février 2006 (1 post)
Je le fais maintenant, parce que demain ça aura retombé je suis
sûr. Je serai sans doute nettement plus en état de poster, mais ça
aura moins de cachet, et j'aurais moins l'inspiration je
pense.
Ça payait pas de mine, de base, une simple petite soirée entre
amis, juste comme ça, que des gens bien et hop, rien de plus, juste
pour passer un bon moment. Et le moment a été bon, effectivement,
si bien qu'au moment d'embrayer vers le dernier métro, finalement,
c'est l'option taxi chainé que je choisis, juste comme ça, parce
qu'on lache pas une soirée comme ça. Pour pas grand chose, juste
parce qu'on se sent bien, que l'ambiance est bonne. Ça s'explique
pas, c'est super (tout ces machins qu'ont pas de rime, tout ça), on
passe des moments et on a envie de les prolonger, rien de bien
extraordinaire, et pourtant...
Pourtant, des dizaines de photos prises, sur l'appareil de froun
& d'astree, juste pour le plaisir de prendre des photos. Limite
sans carte mémoire (bin oui, maintenant prendre des photos sans
pellicule ça se dit pas) ça aurait été mieux, vu que j'ai usé celle
de frouny jusqu'à la corde, et que j'aurais bien continué. Pour le
plaisir d'avoir l'œil rivé sur le viseur, prendre son temps,
prendre son cadre, viser tranquillement, trouver le bon angle, et
finalement entendre le clic-clac jouissif de l'obturateur. Rah,
c'est tellement jouissif...
Et puis enchainer les parties de loup garou, mentir, tricher,
bluffer, gagner, perdre, et enchainer à nouveau. Bref, passer du
bon temps, encore et encore.
Finir par rentrer parce que quand même, il faut, et qu'on commence
à tomber de sommeil, chercher vaguement un taxi entre porte et
place d'italie, faire durer le plaisir, en laisser passer trois,
quatre, par «inadvertance», pour le plaisir de marcher un peu.
Finir par se laisser emporter, naviguer de ci de là, déposer les
uns et les autres près de leur nid, et finir par descendre, et se
poser.
Envie d'encore, envie de partager des moments, envie de parler,
d'être utile à ceux qu'on aime. Envie de moments.
Grah.
Corsac@04:47:08 (Echoes)
vendredi 17 février 2006 (1 post)
Pour moi, la soirée de ce soir, même si elle n'a pas étée ratée, a
étée un peu décevante. Parce qu'elle correspondait vraiment pas à
ce que j'en avais imaginé. Peut être que c'était mal préparé, peut
être trop mélangé, mais au final, je crois que tout le monde a
ressenti, à un moment ou à un autre, une certaine gêne, et c'est
vraiment pas ce que j'avais voulu.
Comme j'ai l'impression d'avoir été, un minimum, instigateur de
cette soirée, ça m'embête un peu, parce que je me sens responsable
de ces éventuelles gênes. Que moi je me sois senti géné, à la
limite, ça peut arriver sans que j'en sois responsable, j'en prend
mon parti, basta. Mais là ça m'embête vraiment d'avoir pas su gérer
comme il fallait pour que tout le monde passe une bonne soirée
(même si on peut pas "forcer" les gens à passer une bonne
soirée).
J'ai l'impression d'avoir fauté.
«Le mieux est l'ennemi du bien», parfois, comme on dit. Je sais pas
comment j'aurais pu faire, mais je pense que ça aurait pu être
bien. Là ça oscillait un peu trop.
Enfin, j'éspère que la prochaine fois, si y'en a une, ça se passera
"mieux".
Corsac@22:10:56 (Echoes)
jeudi 23 février 2006 (1 post)
En cette periode presque printanière, je commence à m'interroger un
petit peu plus serieusement sur mon avenir professionnel.
Le 3ème cycle, c'est bien joli, mais il faut quand même finir par
s'y mettre un jour, à bosser, surtout que la recherche je le sens
pas, personnellement.
Donc voilà, j'en à rechercher des stages qui m'interessent, qui
pourraient éventuellement déboucher sur des embauches (marrant ça,
deboucher/
embaucher, hinhiin, bref.). Le problème, en
fait, c'est que je suis hyper difficile, et que j'ai quelques
problèmes de confiance en moi.
Difficile, parce que je sais pas précisement ce que je veux faire
(je sais un peu plus ce que je ne veux pas faire, c'est déjà ça).
Je fais un mastère en sécurité informatique, mais plus parce que ça
m'interessait intrinsèquement, et que je voulais apprendre des
choses dessus, que parce que je veux absolument en faire mon
métier. Moi, ce qui m'interesse, c'est l'admin système, l'admin
réseau, et éventuellement la sécurité, si possible le tout mélé, en
fait. Je veux bosser sur de l'unix, j'ai vraiment pas envie de
faire du windows, et, oui, je sais, c'est pourtant la majorité. Et
puis, j'ai pas très envie de faire du front-office, d'être face au
client. Je préfère faire des trucs dans mon coin, discretement,
sans aucune visibilité. Oui c'est très geek, mais ça me passera je
pense, juste j'ai pas envie de commencer direct en costard cravate
chez le client. Je pense que j'ai le temps pour ça. Surtout que
j'ai quand même une sainte horreur du costume, en fait.
Et puis, j'ai quelques problèmes de confiance en moi, au niveau de
mes capacités. Enfin, c'est relativement bizarre. En cours je suis
relativement à l'aise, je l'étais aussi l'année dernière, je me
balade sans trop de soucis. Je sais que par rapport aux gens de mon
entourage et de même niveau «théorique» je suis plutôt bien, je me
débrouille sur pleins de choses. Mais dès que je suis confronté à
de vrais professionnels, qui travaillent (et éventuellement,
recrutent), j'ai l'impression de plus rien savoir faire, d'être un
peu misérable. Du coup je jongle entre les deux, et c'est pas super
pratique pour savoir précisement ce que je vaux.
Cette après midi, je suis allé au Forum des Télécommunications, à
Porte de Versaille, organisé par l'ENST et l'INT. En gros, un forum
Entreprises/Etudiants, pour aider aux prises de contacts, pour que
les entreprises se fassent connaitre et que les étudiants trouvent
des stages/boulots plus facilement. Bon ok j'étais pas super en
forme, et j'avais vraiment pas le courage de traverser tout Paris,
donc j'ai réussi à me motiver que vers 16h, mais ppff, la déception
quoi. Enfin non, c'était pas vraiment une déception, je m'y
attendais un peu, j'étais passé au forum du Grand Ouest y'a deux
ans, et c'était pareil. Pleins de gens en costard cravate (je fais
vraiment une allergie, je crois), des entreprises qui se font
mousser, rien de bien interessant. J'ai même pas essayé de discuter
avec des gens, j'avais l'impression de voir tout le monde avec les
dents en train de rayer le parquet (enfin la moquette), bref, je me
sentais pas à l'aise. Je suis pas fait pour ces trucs là, c'est
bien dommage mais c'est comme ça. D'ailleurs je pense que je
faisais un peu tache, au milieu de tout ce bleu/noir, moi en jean
bleu clair et pull beige, cheveux longs et bandana, tête de hippie,
tout ça.
Enfin, tout n'est pas perdu, j'ai récuperré deux sacoches du forum,
c'est déjà ça... *soupir*
Sinon, hier avait lieu à Télécom la première conférence de toute
une série que va faire Google, dans le cadre d'un programme de
recrutement de jeunes diplomés en Europe. Là encore, rien de bien
passionnant, pas d'infos croustillantes sur le prochain
maître du monde, c'était interessant mais
déjà dispo sur leurs différents site. Et surtout, ça faisait un peu
foire de présentation des deux petits (une developpeuse et un admin
système), genre "regardez comme on est bien traités, venez bossez
avec nous, c'est génial". Ce qui en soit, je pense, est
parfaitement vrai, ça doit être super agréable de bosser à Google,
mais bon là ça faisait trop. Trop racolage et recherche de matière
grise et en même temps "on est gentils", "don't do evil" et tout
ça. Il n'en demeure pas moins que la sélection est rude à l'entrée.
Mais ils préfèrent ratisser très très large, quitte à écrémer
drastiquement après. Faut dire qu'en traitement de données ils s'y
connaissent, après tout. Et y'a personne qui doit avoir autant de
données sur nous que Google.
Bref, au final, j'avance à tatons, sans trop savoir où j'ai envie
d'aller ni ce que j'ai envie de faire. Mais je me bouge, quand
même, et je fais pas simplement qu'attendre qu'une offre de stage
tombe dans ma boîte mail. Juste c'est pas forcement facile tous les
jours, et le fait d'avoir retardé d'un an n'aide pas forcement, en
fait (même si je regrette pas d'avoir fait ça, j'ai quand même
appris pas mal de trucs, finalement).
Corsac@22:38:50 (Echoes)