Ah bin c'est pas trop tôt.
Depuis le début de l'été, ça me perturbait cette histoire. Je me
souviens de mon stage à Easter-Eggs y'a 2 ans, dès le début de
l'été j'avais l'impression que y'avait plus personne dans le
métro/rer (et pourtant je prenais le RER B, quand même assez
fréquenté, même si sans doute moins que le A), c'était le bonheur
le matin comme le soir.
Cette année, ça se passe pas du tout comme ça. Bon ok, je prends
pas du tout le même trajet, et je suis pas très loin de la Défense,
donc c'est pas forcément la même situation, les mêmes gens etc...
Mais depuis le début de l'été, le monde dans le RER et dans le
métro avait pas spécialement diminué (au point d'ailleurs que je
prends le moins possible le RER, tellement c'est blindé), et le
matin sur le périph c'était blindé comme pas possible.
Et là, tout d'un coup, depuis qu'on est entré dans le mois d'Août,
ça y est, enfin, c'est l'été des franciliens. Ils ont du décider en
masse de partir maintenant, alors faut en profiter. Bon faut pas
réver hein, y'a quand même du monde, mais au moins c'est respirable
(en plus la canicule est finie jusqu'à dans 3 ans, c'est les media
qui le disent).
C'est assez le bonheur et faut en profiter, je doute que ça dure
vraiment plus de quinze jours, mais bon, c'est toujours ça de
pris.
J'aimais bien cette periode ou Paris se vidait, où on se sentait un
peu décalés, à être ici alors que tout le monde était là bas.
Maintenant, j'ai l'impression que rester à Paris en été c'est super
commun. Ou alors c'est parce qu'à force on fini par s'y habituer,
tout simplement, et que, même si avant je passais jamais mes étés à
Paris, ça fait quelques fois que c'est le cas.
Pour finir, un petit erratum à propos du post d'hier, merci Noémie.
Prisons d'eau et de bois n'est pas du tout le tome 11 de
l'Assassin Royal, mais le tome 5 (poche) des Aventuriers
de la mer. C'est du grand n'importe quoi leurs numérotations,
c'est complêtement impossible de s'y retrouver. Donc au final, j'ai
commencé les Aventuriers de la mer, sans savoir quand
j'aurai l'occasion de lire les trois derniers tomes de
l'Assassin Royal (et encore moins en poche).
mardi 01 août 2006 (1 post)
vendredi 04 août 2006 (1 post)
Encore une fois, à peine j'arrive au boulot le lundi matin, qu'il
est déjà l'heure de partir vendredi soir. Ça s'est vidé au cours de
l'après midi, petit à petit, et déjà là je suis sur que les
couloirs sont déjà tous silencieux.
Le temps passe beaucoup trop vite, j'ai pas le temps materiel de faire tout ce que je veux. Les choses prennent du temps, encore et toujours, et réussir à caser tout ce que j'ai envie de faire commence à devenir serieusement délicat.
Surtout qu'en fait, au final, c'est juste parce que, sorti du boulot, je fais plus grand chose. Arrivé à la maison, me poser tranquillement, à peine le temps de manger, de faire un peu de basse, d'être un peu avec les parents, que pouf je suis déjà crevé, et hop au dodo. En ce moment je reste un poil trop longtemps au taf, il faut bien le dire, mais j'essaye de faire avancer les choses. Celles qui prennent du temps.
En attendant, ça me permet de prendre un peu de recul sur pas mal de choses à côté, aussi. Enfin, prendre du recul. M'en passer, et me rendre compte que je vis assez bien sans. Bientôt un weekend de quatre jours, à partir un peu, à nouveau, ça va faire du bien, je le sens assez.
Et maintenant, profiter de mon vendredi soir, comme toujours, de ce moment un peu à part, où le weekend a pas vraiment encore commencé, ou on est encore la semaine mais plus au travail, un soir un peu volé, où on a tous les droits, ou le temps n'existe pas, et où on peut se prelasser tranquillement avant d'entamer le weekend. L'exact inverse du dimanche soir des gens qui ne supportent pas ce jour là, je dirais.
(ah et bordel, le kernel vient -encore- de se vautrer ><)
Le temps passe beaucoup trop vite, j'ai pas le temps materiel de faire tout ce que je veux. Les choses prennent du temps, encore et toujours, et réussir à caser tout ce que j'ai envie de faire commence à devenir serieusement délicat.
Surtout qu'en fait, au final, c'est juste parce que, sorti du boulot, je fais plus grand chose. Arrivé à la maison, me poser tranquillement, à peine le temps de manger, de faire un peu de basse, d'être un peu avec les parents, que pouf je suis déjà crevé, et hop au dodo. En ce moment je reste un poil trop longtemps au taf, il faut bien le dire, mais j'essaye de faire avancer les choses. Celles qui prennent du temps.
En attendant, ça me permet de prendre un peu de recul sur pas mal de choses à côté, aussi. Enfin, prendre du recul. M'en passer, et me rendre compte que je vis assez bien sans. Bientôt un weekend de quatre jours, à partir un peu, à nouveau, ça va faire du bien, je le sens assez.
Et maintenant, profiter de mon vendredi soir, comme toujours, de ce moment un peu à part, où le weekend a pas vraiment encore commencé, ou on est encore la semaine mais plus au travail, un soir un peu volé, où on a tous les droits, ou le temps n'existe pas, et où on peut se prelasser tranquillement avant d'entamer le weekend. L'exact inverse du dimanche soir des gens qui ne supportent pas ce jour là, je dirais.
(ah et bordel, le kernel vient -encore- de se vautrer ><)
mercredi 09 août 2006 (1 post)
Bon en ce moment je tiens pas trop mes résolutions quant à ici,
mais bon faut dire que je suis pas mal occupé. Et que finalement je
varie pas trop trop non plus, c'est pas mal taf taf taf, et un peu
de debian et de basse le soir en rentrant à la maison.
Taf qui avance pas mal d'ailleurs, je suis plutôt content. Mais du coup, quand ça avance, j'ai du mal à lacher quand c'est l'heure de partir, et après je rate mon bus, c'est la lose !
Sinon c'est mignon de voir les parents complêtements gagas devant un nagra de leur enfance, c'est sûr ils vont craquer. Je sais pas très bien à quoi va nous servir un magnétophone, fusse-t'il de cette qualité. Mais ça leur fait plaisir alors finalement. Et faut avouer que c'est vraiment une belle bête...
À part ça, le weekend de quatre jours s'annonce sympatoche, je continue à apprécier l'électropop suedoise que Nacara me fait découvrir, et ce post est encore plus décousu que mes jeans, et c'est pas peu dire.
Taf qui avance pas mal d'ailleurs, je suis plutôt content. Mais du coup, quand ça avance, j'ai du mal à lacher quand c'est l'heure de partir, et après je rate mon bus, c'est la lose !
Sinon c'est mignon de voir les parents complêtements gagas devant un nagra de leur enfance, c'est sûr ils vont craquer. Je sais pas très bien à quoi va nous servir un magnétophone, fusse-t'il de cette qualité. Mais ça leur fait plaisir alors finalement. Et faut avouer que c'est vraiment une belle bête...
À part ça, le weekend de quatre jours s'annonce sympatoche, je continue à apprécier l'électropop suedoise que Nacara me fait découvrir, et ce post est encore plus décousu que mes jeans, et c'est pas peu dire.
jeudi 17 août 2006 (1 post)
Un weekend éprouvant, à plus d'un titre. On a bien du finir par
faire dans les 500 bornes en bagnole entre samedi aprèm et mardi
soir. Pour les horaires completement décalés aussi, à force de se
coucher un coup à 5h du mat', l'autre à 3h, et ainsi de suite, sans
pour autant se lever spécialement tard. Et sans parler de l'heures
auxquelles on s'endort, d'ailleurs.
Un weekend placé sous le signe des chats aussi, et c'est pas les pas loin de 200 photos de chatons que j'ai prise qui vont me contredire (promis je vous en ferai grâce, je vais filtrer la plupart...). Mais tout de même, 3 chatons d'à peine un mois, pas sevrés, orphelins depuis deux semaines et qu'on nourrit au biberon, c'est completement kawai overflow. Même au milieu d'une maisonnée complête de jeunes en goguettes ça arrive à serpenter entre les jambes, à réclamer des calins, à piailler, à grimper aux jambes, sans problèmes. Impossible de pas craquer.
Une maisonnée, donc, à Saint Benoît, à côté de Cancale, pour une soirée de 15 vaguement de 15 août, ou quelque chose du genre. Une bonne soirée comme on les aime, avec un petit passage à la plage avant tout ça, et barbecue pour couronner le tout. Un brutal retour en Bretagne, comme je les aime. Passer du temps avec Delf en amont de ça, histoire de pouvoir tout se raconter tout ce qu'on a à se raconter, et ce qui se raconte moins bien sur le net. Profiter des heures de voiture pour parler, de choses serieuses et d'autres, pour rattraper le retard, pour jouer aux départements, pour écouter de la musique sans dire un mot.
Road trip.
Plage et barbecue, pour renouer avec mes traditions bretonnes. Galettes saucisses et binouses, discussions dans tous les sens, jeux de societés, jusqu'au bout de la nuit et même après. Et puis au milieu de ça quelques calins échangés, presque volés.
Le lendemain, direction l'ouest, un peu plus à l'ouest, vers Lannion. Parce-que tout de même, le but initial du weekend, c'était d'aller voirGilles ServatMes Souliers sont Rouges en
concert, à Perros-Guirec, le dimanche soir. On retrouve donc Rom
& So à Lannion, on s'attarde à peine le temps de dire bonjour
au chaton (2 mois) (décidemment...), et hop direction Perros. On
profite un peu de la ville, balade, bord de l'eau, centre ville, on
mange sur place, et on finit par revenir sur les lieux du concert,
juste pile poile pour entendre Gilles Servat entonner La Blanche
Hermine.
Je veux dire, maintenant je peux mourir hein, c'est bon. J'ai entendu la Blanche Hermine en concert...
Bon heu, et sinon, trève de plaisanteries, c'est dommage qu'il ait l'air de s'éclater sur scène à courir partout mais qu'il la chante comme s'il était sous prozac. J'veux dire aux éclés c'est un chant de marche ou un chant de car ou ce genre là quoi, c'est pas un chant de fin de veillée. Là... Bon pis le reste de ce que y'a eu après j'avoue que... Bon voilà quoi ça m'a pas marqué. Pis de toute façon c'était pas pour lui qu'on était venus, désolés.
Mes souliers sont rouges, donc. Je les ai trouvé un poil fatigué (genre quelques erreurs/oublis dans certaines chansons), et surtout c'est vrai que les "vieilles" chansons passent de moins en moins bien. Parce que finalement y'a plus que Denys qui est du groupe "original", donc les autres ce sont moins les leurs, et ça se sent. Ils ont sans doute moins envie de les jouer, et moins envie de s'y associer, puisqu'ils ne les ont pas composées. Alors ils se donnent d'autant plus sur les chansons de 5 et d'une heure déjà, que moi je connaissais vraiment bien, à force (surtout que la setlist était la même que le concert à la cigale, a priori), mais que les autres connaissent nettement moins.
Au final un vraiment bon concert quand même, de quoi chanter et bouger.
Retour à Rennes dans la foulée, à nouveau des heures de voiture, la nuit, à parler, encore, à écouter du MSSR, encore. À être bien. À réver.
Le lendemain, geekage avec Delf histoire qu'elle puisse "bosser", puis retour à Saint Benoît, dans l'aprem, histoire de conclure à nouveau par une re-soirée comme celle du samedi. Sauf qu'elle n'aura pas grand chose à voir. Toujours du barbecue, et du tarot, et balade sur la plage. Sous les étoiles. Être bien, juste là, remercier la vie pour ces moments là. Rentrer couverts d'herbes folles, et la tête dans les étoiles.
Se remettre doucement le lendemain matin, entamer la journée doucement, se reveiller un peu au moment d'aller pique niquer à Cancale, sur la plage, prendre des coups de soleil, et finir par louper son train de retour à 3 minutes près, juste parce que je croyais qu'il était une heure plus tard jusqu'à ce qu'il soit trop tard. À nos actes manqués.
Rentrer completement crevé à la maison, début d'angine à force de se balader sur les plages le soir quand il fait frais, plus tenir debout pour la première journée de taf, mais avoir un sourire scotché aux lèvres, la tête dans un petit nuage. Et en être heureux.
Un weekend placé sous le signe des chats aussi, et c'est pas les pas loin de 200 photos de chatons que j'ai prise qui vont me contredire (promis je vous en ferai grâce, je vais filtrer la plupart...). Mais tout de même, 3 chatons d'à peine un mois, pas sevrés, orphelins depuis deux semaines et qu'on nourrit au biberon, c'est completement kawai overflow. Même au milieu d'une maisonnée complête de jeunes en goguettes ça arrive à serpenter entre les jambes, à réclamer des calins, à piailler, à grimper aux jambes, sans problèmes. Impossible de pas craquer.
Une maisonnée, donc, à Saint Benoît, à côté de Cancale, pour une soirée de 15 vaguement de 15 août, ou quelque chose du genre. Une bonne soirée comme on les aime, avec un petit passage à la plage avant tout ça, et barbecue pour couronner le tout. Un brutal retour en Bretagne, comme je les aime. Passer du temps avec Delf en amont de ça, histoire de pouvoir tout se raconter tout ce qu'on a à se raconter, et ce qui se raconte moins bien sur le net. Profiter des heures de voiture pour parler, de choses serieuses et d'autres, pour rattraper le retard, pour jouer aux départements, pour écouter de la musique sans dire un mot.
Road trip.
Plage et barbecue, pour renouer avec mes traditions bretonnes. Galettes saucisses et binouses, discussions dans tous les sens, jeux de societés, jusqu'au bout de la nuit et même après. Et puis au milieu de ça quelques calins échangés, presque volés.
Le lendemain, direction l'ouest, un peu plus à l'ouest, vers Lannion. Parce-que tout de même, le but initial du weekend, c'était d'aller voir
Je veux dire, maintenant je peux mourir hein, c'est bon. J'ai entendu la Blanche Hermine en concert...
Bon heu, et sinon, trève de plaisanteries, c'est dommage qu'il ait l'air de s'éclater sur scène à courir partout mais qu'il la chante comme s'il était sous prozac. J'veux dire aux éclés c'est un chant de marche ou un chant de car ou ce genre là quoi, c'est pas un chant de fin de veillée. Là... Bon pis le reste de ce que y'a eu après j'avoue que... Bon voilà quoi ça m'a pas marqué. Pis de toute façon c'était pas pour lui qu'on était venus, désolés.
Mes souliers sont rouges, donc. Je les ai trouvé un poil fatigué (genre quelques erreurs/oublis dans certaines chansons), et surtout c'est vrai que les "vieilles" chansons passent de moins en moins bien. Parce que finalement y'a plus que Denys qui est du groupe "original", donc les autres ce sont moins les leurs, et ça se sent. Ils ont sans doute moins envie de les jouer, et moins envie de s'y associer, puisqu'ils ne les ont pas composées. Alors ils se donnent d'autant plus sur les chansons de 5 et d'une heure déjà, que moi je connaissais vraiment bien, à force (surtout que la setlist était la même que le concert à la cigale, a priori), mais que les autres connaissent nettement moins.
Au final un vraiment bon concert quand même, de quoi chanter et bouger.
Retour à Rennes dans la foulée, à nouveau des heures de voiture, la nuit, à parler, encore, à écouter du MSSR, encore. À être bien. À réver.
Le lendemain, geekage avec Delf histoire qu'elle puisse "bosser", puis retour à Saint Benoît, dans l'aprem, histoire de conclure à nouveau par une re-soirée comme celle du samedi. Sauf qu'elle n'aura pas grand chose à voir. Toujours du barbecue, et du tarot, et balade sur la plage. Sous les étoiles. Être bien, juste là, remercier la vie pour ces moments là. Rentrer couverts d'herbes folles, et la tête dans les étoiles.
Se remettre doucement le lendemain matin, entamer la journée doucement, se reveiller un peu au moment d'aller pique niquer à Cancale, sur la plage, prendre des coups de soleil, et finir par louper son train de retour à 3 minutes près, juste parce que je croyais qu'il était une heure plus tard jusqu'à ce qu'il soit trop tard. À nos actes manqués.
Rentrer completement crevé à la maison, début d'angine à force de se balader sur les plages le soir quand il fait frais, plus tenir debout pour la première journée de taf, mais avoir un sourire scotché aux lèvres, la tête dans un petit nuage. Et en être heureux.
dimanche 20 août 2006 (1 post)
Parfois, la vie n'en fait qu'à sa tête, et elle se permet de
propulser les gens n'importe où, n'importe comment.
Parfois, la vie change du jour en lendemain, sans préparation, sans signe avant coureur, sans rien. C'est fait, c'est tout. Ça peut être une rencontre, ça peut être quelque chose, quelqu'un, un lieu, une vision, un son, une chanson, un film, un bouquin... Avant, c'était avant, après, c'est après. Mais c'est pas pareil.
Quelque chose a changé, impossible de se rendre vraiment compte, finalement, la vie continue, le train train reprend, mais, quelque chose a changé. Des instants de pure félicité, à penser à rien d'autre, des moments joyeux, des moments où on est bien. On comprend pas ce qui nous arrive, simplement c'est comme ça, alors on en profite, on reste dans le train sans se demander quand il s'arrêtera.
La vie nous réserve ce genre de surprises, et c'est pour ça que je l'aime. Parce que c'est des surprises, parce que la veille j'étais à des lieues de m'imaginer ce genre de choses. Et que même après coup j'ai encore du mal à me rendre compte.
J'ai jamais été d'une nature très pessimiste, mais quand je repense à des moments comme ça, je me dis que vraiment il faut jamais déseperer, que la vie a plus d'un tour dans son sac, et que bien malin qui pourrait imaginer ce genre de trucs. Donc si on ne sait vraiment jamais ce qu'il peut nous arriver plus tard, que ce soit bon ou mauvais, ne nous angoissons pas.
Maintenant, la vie a effectivement pris un nouveau tournant, et je l'en remercie (merci, vie) (ça, c'est fait). Prendre le temps de se réorienter, regarder le monde depuis cette nouvelle perspective, voir les changements que ça implique, tout observer d'un autre point de vue. Ça me laisse quelques heures d'introspection, d'interrogation et de décisions, mais ça me va plutôt bien.
Je me sens, tout d'un coup, orienté. J'ai une direction à suivre, et elle me plait.
Beaucoup.
Parfois, la vie change du jour en lendemain, sans préparation, sans signe avant coureur, sans rien. C'est fait, c'est tout. Ça peut être une rencontre, ça peut être quelque chose, quelqu'un, un lieu, une vision, un son, une chanson, un film, un bouquin... Avant, c'était avant, après, c'est après. Mais c'est pas pareil.
Quelque chose a changé, impossible de se rendre vraiment compte, finalement, la vie continue, le train train reprend, mais, quelque chose a changé. Des instants de pure félicité, à penser à rien d'autre, des moments joyeux, des moments où on est bien. On comprend pas ce qui nous arrive, simplement c'est comme ça, alors on en profite, on reste dans le train sans se demander quand il s'arrêtera.
La vie nous réserve ce genre de surprises, et c'est pour ça que je l'aime. Parce que c'est des surprises, parce que la veille j'étais à des lieues de m'imaginer ce genre de choses. Et que même après coup j'ai encore du mal à me rendre compte.
J'ai jamais été d'une nature très pessimiste, mais quand je repense à des moments comme ça, je me dis que vraiment il faut jamais déseperer, que la vie a plus d'un tour dans son sac, et que bien malin qui pourrait imaginer ce genre de trucs. Donc si on ne sait vraiment jamais ce qu'il peut nous arriver plus tard, que ce soit bon ou mauvais, ne nous angoissons pas.
Maintenant, la vie a effectivement pris un nouveau tournant, et je l'en remercie (merci, vie) (ça, c'est fait). Prendre le temps de se réorienter, regarder le monde depuis cette nouvelle perspective, voir les changements que ça implique, tout observer d'un autre point de vue. Ça me laisse quelques heures d'introspection, d'interrogation et de décisions, mais ça me va plutôt bien.
Je me sens, tout d'un coup, orienté. J'ai une direction à suivre, et elle me plait.
Beaucoup.
samedi 26 août 2006 (1 post)
Alors elle, typiquement, j'ai pas vu les changements venir. Ça a
été completement progressif, ça a pris son temps, des années. Le
rapprochement initial du au groupe en formation s'est assez vite
transformé en vraie camaraderie. Les affinités se sont resserées au
sein du groupe, et des sous groupes se sont formés, petit à petit.
Des liens un poil plus fort, des désaccords ou des accords sur
certaines choses, des envies de partager des moments. Et puis y'a
eu un déclic, au moment du WEI. Le WEI, s'il ne
devait en rester qu'un. Ça s'est passé après une nuit blanche, sur
du Merzhin sans doute. Ou alors en rentrant presque en fraude à la
fac. Ou alors en mangeant un pain au chocolat bien chaud.
Quelque chose s'est passé à ce moment là, c'est sur. Pas spécialement ce qu'imaginait I., et qui lui a fait peur à un moment. Rien à voir même. Mais il y a eu un échange, c'est sûr. À partir de là, je me suis rapproché. Pas uniquement d'elle évidemment, mais tout de même. Jusqu'à arriver au mois de mai, à cette fameuse semaine où je n'ai rien pu avaler.
On reconnait les amis quand ils nous soutiennent dans les épreuves, c'est reconnu, mais ça ne l'empèche pas d'être vrai. Ils étaient là quand j'ai eu besoin d'eux, et ça m'a sauvé. Et il y a eu cette periode de quelques mois, où ce petit groupe intime a été le pur bonheur. Ça n'a pas duré tant que ça, mais je garde des souvenirs vraiment émus de cette periode où l'on s'est appris, cette periode d'été ou je n'étais pas là mais un peu quand même, puis de l'emménagement, résultat somme toute de cette periode d'été.
La relation a un peu changé à cette époque, c'est devenu plus chargé sentimentalement, dirons nous.
Mais en fait, c'est depuis que je suis parti, et même plus récemment encore, que vraiment je la redécouvre. À parler de choses importantes, à parler de choses pas importantes, mais à parler, encore et encore. Une intimité qui se développe, peu à peu, un partage, une confiance mutuelle.
Cette relation me fait un bien fou, c'est génial. Au stade où on en est, les choses sont d'une clarté bien agréable, on peut partager des choses, des pensées, on se comprend vite, on sait comment pense l'autre. On sait comment l'autre réagira, on peut se confier à l'autre ces choses délicates, on sait pouvoir compter sur son soutien.
Noir ou rouge ?
Merci, encore merci, et à bientôt.
Quelque chose s'est passé à ce moment là, c'est sur. Pas spécialement ce qu'imaginait I., et qui lui a fait peur à un moment. Rien à voir même. Mais il y a eu un échange, c'est sûr. À partir de là, je me suis rapproché. Pas uniquement d'elle évidemment, mais tout de même. Jusqu'à arriver au mois de mai, à cette fameuse semaine où je n'ai rien pu avaler.
On reconnait les amis quand ils nous soutiennent dans les épreuves, c'est reconnu, mais ça ne l'empèche pas d'être vrai. Ils étaient là quand j'ai eu besoin d'eux, et ça m'a sauvé. Et il y a eu cette periode de quelques mois, où ce petit groupe intime a été le pur bonheur. Ça n'a pas duré tant que ça, mais je garde des souvenirs vraiment émus de cette periode où l'on s'est appris, cette periode d'été ou je n'étais pas là mais un peu quand même, puis de l'emménagement, résultat somme toute de cette periode d'été.
La relation a un peu changé à cette époque, c'est devenu plus chargé sentimentalement, dirons nous.
Mais en fait, c'est depuis que je suis parti, et même plus récemment encore, que vraiment je la redécouvre. À parler de choses importantes, à parler de choses pas importantes, mais à parler, encore et encore. Une intimité qui se développe, peu à peu, un partage, une confiance mutuelle.
Cette relation me fait un bien fou, c'est génial. Au stade où on en est, les choses sont d'une clarté bien agréable, on peut partager des choses, des pensées, on se comprend vite, on sait comment pense l'autre. On sait comment l'autre réagira, on peut se confier à l'autre ces choses délicates, on sait pouvoir compter sur son soutien.
Noir ou rouge ?
Merci, encore merci, et à bientôt.
lundi 28 août 2006 (1 post)
Complètement abandonné ce petit coin, décidemment. Bon faut dire
que la vie quotidienne du boulot ne vous passionnerait pas, pis bon
c'est le boulot tout ça. Ça avance petit à petit, certaines choses
marchent, d'autres non. Enfin voilà quoi.
À part ça sinon, ça serait bien que je me remette un petit peu plus ici, ne serait-ce que pour les à-côté, tout de même. Et en fait ça me manque un petit peu de ne plus écrire beaucoup, en ce moment. J'ai pas extremement d'inspiration (mais pour raconter une vie quotidienne c'est moins grave, je l'ai sous les yeux, finalement), mais surtout j'ai plus le temps. J'ai de moins en moins de temps libre en ce moment, mais au moins je m'ennuie pas, et ça c'est cool. Enfin j'ai quand même pu nettement profiter d'un weekend de pure glande comme on en fait peu, à limite pas mettre le nez dehors, et pouvoir se reposer tranquillement avant les prochains weekends qui risquent d'être un peu plus animés.
Enfin voilà...
À part ça sinon, ça serait bien que je me remette un petit peu plus ici, ne serait-ce que pour les à-côté, tout de même. Et en fait ça me manque un petit peu de ne plus écrire beaucoup, en ce moment. J'ai pas extremement d'inspiration (mais pour raconter une vie quotidienne c'est moins grave, je l'ai sous les yeux, finalement), mais surtout j'ai plus le temps. J'ai de moins en moins de temps libre en ce moment, mais au moins je m'ennuie pas, et ça c'est cool. Enfin j'ai quand même pu nettement profiter d'un weekend de pure glande comme on en fait peu, à limite pas mettre le nez dehors, et pouvoir se reposer tranquillement avant les prochains weekends qui risquent d'être un peu plus animés.
Enfin voilà...
mardi 29 août 2006 (1 post)
Aujourd'hui, j'ai pas révé de ce que je voulais réver.
Aujourd'hui, j'ai fait 5 minutes de basse, sans ampli, au petit matin, et ça m'a fait beaucoup de bien.
Aujourd'hui, c'est pas moi qui ai conduit pour aller au boulot, mais tant pis, ça sera moi demain.
Aujourd'hui, j'ai croisé une nana dans le bus qui bossait sur son mac, c'est la deuxième fois que je la croise mais elle a été upgradée depuis la dernière fois, elle était en iBook G4 et maintenant elle est en MacBook.
Aujourd'hui, j'ai vu une grue en construction, hier ils amenaient le premier élément, là elle est presque finie, et c'est impressionnant.
Aujourd'hui, j'ai fait 5 minutes de basse, sans ampli, au petit matin, et ça m'a fait beaucoup de bien.
Aujourd'hui, c'est pas moi qui ai conduit pour aller au boulot, mais tant pis, ça sera moi demain.
Aujourd'hui, j'ai croisé une nana dans le bus qui bossait sur son mac, c'est la deuxième fois que je la croise mais elle a été upgradée depuis la dernière fois, elle était en iBook G4 et maintenant elle est en MacBook.
Aujourd'hui, j'ai vu une grue en construction, hier ils amenaient le premier élément, là elle est presque finie, et c'est impressionnant.
jeudi 31 août 2006 (2 posts)
On dira ce qu'on veut, ça fait quand même quelque chose de se
retrouver là, 6 semaines après, mais avec elle. À l'époque, je
m'inquietais pour elle, et le fait que Massive Attack parlent du
Liban juste avant Safe from Harm m'avait vraiment ému. Et se
retrouver avec Caro, juste 6 semaines après, pour la même chanson,
m'a ému encore plus.
Un vraiment bon concert, encore une fois. On était nettement trop près pour le son par contre, mais on aurait pu s'assoir sur leurs genoux, limite. Du coup ça m'a permis de voir que la ligne de basse de Safe from harm (encore elle) n'est pas du tout celle que j'avais récuperé sur le net (enfin celle de Stratus, de Billy Cobham, en fait, donc), donc que c'est normal qu'elle sonne pas comme je voudrais qu'elle sonne. Et sinon le bassiste a vraiment une putain de classe. On dirait qu'il pose à peine ses doigts sur les cordes, de la main gauche, tandis que la main droite ne fait que les caresser. Du pur bonheur à regarder.
Ils ont joué pleins de troucs cool, c'était à peu de chose près la même setlist qu'à Vienne, mais ils ont pas joué Lately, dommage. (ni Spying Glass ou Eurochild mais bon ça j'éspère plus trop, j'admet). Quasi 2h de concert, sortis trempés de sueur, et encore une fois complètement éprouvé. Ils ont fait durer Safe from harm, Inertia Creeps et Group Four, quelque chose de grand.
Graouh quoi.
I was looking back to see if you were looking back at me to see me looking back at you.
Un vraiment bon concert, encore une fois. On était nettement trop près pour le son par contre, mais on aurait pu s'assoir sur leurs genoux, limite. Du coup ça m'a permis de voir que la ligne de basse de Safe from harm (encore elle) n'est pas du tout celle que j'avais récuperé sur le net (enfin celle de Stratus, de Billy Cobham, en fait, donc), donc que c'est normal qu'elle sonne pas comme je voudrais qu'elle sonne. Et sinon le bassiste a vraiment une putain de classe. On dirait qu'il pose à peine ses doigts sur les cordes, de la main gauche, tandis que la main droite ne fait que les caresser. Du pur bonheur à regarder.
Ils ont joué pleins de troucs cool, c'était à peu de chose près la même setlist qu'à Vienne, mais ils ont pas joué Lately, dommage. (ni Spying Glass ou Eurochild mais bon ça j'éspère plus trop, j'admet). Quasi 2h de concert, sortis trempés de sueur, et encore une fois complètement éprouvé. Ils ont fait durer Safe from harm, Inertia Creeps et Group Four, quelque chose de grand.
Graouh quoi.
I was looking back to see if you were looking back at me to see me looking back at you.
Images
Stats
Stuff