J'avais pas vraiment prévu les choses comme ça à mon retour d'Angleterre, le contact avec la réalité a été un peu rude. En gros j'ai plusieurs problèmes qui se superposent, de heracles (le serveur) qui fait de la merde de temps en temps (en gros quelque chose bouffe toute la mémoire et le serveur se met en carafe, la quasi seule solution c'est de le rebooter, et encore) au fait que les parents ont décidé de casser du mur et qu'heracles est encore hebergé là bas.
En gros, la semaine dernière y'a eu une coupure de courant suffisament longue pour assécher l'onduleur, et le serveur ne repart pas avec le courant, ce qui explique la longue coupure (sachant que j'étais en Angleterre à ce moment là, j'ai absolument pas été au courant (si je puis dire) avant dimanche soir). Du coup, une semaine de down time et les mails étaient en rade (pas de mx secondaire, donc aucun mail délivré pendant toute la période, la grosse lose), le bordel en rentrant.
Le temps de remettre un peu les choses d'aplombs, et de trouver une solution dans l'urgence, vu que les travaux à la maison font que la situation d'heracles n'est pas tenable, le courant peut sauter sans prévenir. Comme c'était pas vraiment prévu, il faut que je trouve un plan de migration pour décharger heracles et transférer corsac.net dans mon nouveau chez moi. J'ai déjà commencé en ramenant elena (la sparc) chez moi, maintenant il faut que je trouve un moyen de migrer petit à petit en commençant sans doute par les mails, et en faisant ça de façon propre et sans douleur.
Bref, j'ai un peu de quoi occuper mes soirées alors que c'était pas vraiment ce que j'imaginais faire en revenant. Du coup faudra pas trop s'étonner si y'a des interruptions encore de temps en temps.
if suddenly your vim modelines don't work anymore, don't scratch your head and spend too much time looking for the problem in those (which were perfectly OK 2 days ago).
Vim maintainers disabled modelines in default config files since the last upload:
From /usr/share/doc/vim/changelog.Debian.gz:
* debian/runtime/debian.vim.in
- set 'nomodeline' by default since modelines have historically been a
source of security/resource vulnerabilities. Users should have to
explicitly enable the option to assume the associated risks.
…
And from /usr/share/vim/vim71/debian.vim:
" modelines have historically been a source of security/resource
" vulnerabilities -- disable by default, even when 'nocompatible' is set
set nomodeline
…
The only thing you have to do is to explicitely enable modelines, acknowledging possible security problems, and add:
somewhere in your vimrc.
OTH.
Retour maison, geeking intensif pour ma part, histoire de préparer le déménagement de Corsac.net (c'est pas tout de déménager sa personne, faut finir par déménager le reste aussi, surtout vues les dernières péripéties et indispositions) (du coup il est possible qu'il y ait encore des soucis dans les prochains jours/semaines/mois) (fin des parenthèses).
Au moment de se coucher, ces quelques mots énigmatiques qui me sont chuchotés à l'oreille : « demain matin, interdiction de sortir de la chambre sans mon autorisation ».
Ceci me laisse de quoi réfléchir pour la nuit. Et à comment j'arrange mes choses. Oui parce que, le lendemain, c'est dimanche. C'est dimanche 12 août, même. Non je précise pas pour ceux qui auraient éventuellement perdu la notion du temps. C'est juste que, pour mon amoureuse & moi, c'est comme qui dirait une date importante. Ouais, je pense qu'on peut appeler ça comme ça. (enfin y'a d'obscures divergences sur le 12 ou le 13, l'une persistant à dire que c'était _après_ minuit, l'autre que c'était _avant_ (et je troue la peau des gens _après_ mon petit déjeuner). Bref, de toute façon moi j'avais prévu quelque chose pour l'après-midi (à son grand dam, devais-je apprendre plus tard), faudrait pas qu'on se marche sur les pieds. Heureusement avais-je pu glisser à plusieurs reprises dans les jours précédents que non, définitivement, il n'était pas possible de faire quoi que ce soit le dimanche après-midi, et encore moins me couper les cheveux (on ne se débarrasse pas de moi (ni de mes cheveux) comme ça, si facilement). Ça l'arrangeait pas, forcément, mais elle a réussit à tout changer ses plans, me forçant de fait à passer la matinée cloîtré dans notre chambre (mais heureusement après une grasse matinée et un gros petit déjeuner, tout de même) (et pis avec le powerbook, elle est pas sadique ;p). Ça m'a tout de même permis d'avancer sur la migration, c'était pas plus mal. Et au sortir de la chambre, surprise et ravissement, un déjeuner en amoureux. Limande (damned, moi qui avait prévu de la faire le soir même en rentrant de ma propre surprise, je suis fait !), curry (évidemment), riz et épinard, une présentation intime, vin rouge, et un petit paquet rouge au papier reconnaissable. À l'intérieur, un petit paquet cadeau Nature & Découverte, et au sein de celui-ci, une flasque de randonnée, gainée de cuir. Haha ! Manue a de la sérieuse concurrence maintenant :] De quoi emmener un petit gout de pomme quand on part, autour du feu, ou en soirée en amoureux sur les quais. On se régale, ambiance feutrée, jusqu'au dessert, champagne et gateau au chocolat, mreeow.
Micro-sieste, et je prends le relais pour ma surprise à moi. En l'occurrence, départ de la maison, et zou dans le métro. On se pose dans la 7, et on attend tranquillement. Elle essaye bien de deviner où on va, voire de me tirer les vers du nez, mais je reste impassible. On finit par descendre à Pont Neuf (La Monnaie), ce qui n'a pas vraiment l'air de l'éclairer beaucoup. Que pourrait-il y avoir de beau à Pont Neuf (La Monnaie), qui puisse motiver mon intérêt ? Eh bah, le Pont Neuf, tout simplement ! S'ensuit un rallye à travers Paris, de pont en pont, du Pont Neuf au Pont de Bir Hakeim, et de photos en photos, de la mouette à l'escabeau (tout chaud). Une petite retrospective en forme de balade dans Paris. Et pour finir, de quoi orner la gorge de ma demoiselle, souligner son teint, et détourner mon regard.
Retour dans des quartiers plus normaux, l'idée me vient de finir chez Mémère au Piano, petit restaurant tradi que je ferais bien découvrir. Malheureusement, le mois d'août ayant fait son œuvre, on trouve porte close. Le mois d'août par contre se moque un peu de nous quand il nous balance une bonne grosse saucée de derrières les fagots. On se carapate dare dare histoire de se réfugier derrière une Carlsberg au Chat Noir. Une fois celle-ci éclusée et les cieux calmés, direction le japonais (rien à voir avec Mémère au Piano mais bon hein). Brochettes & sushis, bière japonaise. Retour à la maison par le canal, profiter d'une dernière balade au bord de l'eau. On a pas envie que le weekend se termine, on voudrait prolonger, encore et encore, cet anniversaire.
Ce n'est pas simplement à cause du brunch (même si ça a du jouer). C'est l'ambiance générale, le temps maussade, et le fait qu'au final on n'a pas prévu autre chose que glander à la maison, un peu dans un cocon.
Un dimanche gris, ploum ploum à la maison. Il faut du thé, clairement.
Woohoo, on a un canapé \o/
Bon soit, ça n'a rien de si extraordinaire que ça, mais tout de même, ça manquait, depuis l'aménagement. Ça commence vraiment à devenir habitable, et on peut même inviter des gens sans que ce soit camping. Et ça, mine de rien, c'est important.
Et encore plus important, en fait, on peut inviter des gens à dormir, sans que ça pose de problème. Et ça c'est particulièrement cool pour éventuellement inviter les gens qui habitent, au hasard, de l'autre côté du périph, quoi.
Vous avez même failli avoir des photos, mais en fait ça sera pour plus tard, l'appareil me fait le coup de la panne, du coup vous les aurez un peu plus tard.
Samedi, jour des folies. Pas trop le choix en fait, c'était même limite préparé, mais j'avais envie de passer à la FNAC, alors voilà, c'était forcément risqué. Je m'en suis plutôt pas trop mal sorti, d'ailleurs, au final, vu que je suis pas vraiment reparti avec des troucs que j'avais pas prévu avant. C'est par la suite que ça c'est gaté en fait, mais bon.
FNAC donc, parce qu'il fallait *absolument* que je récupère la suite des Voyageurs de la mer parce que là, j'arrive à la fin du numéro 5 et que vraiment c'est pas possible. J'ai réussi donc à me procurer le 6, sauf que c'était pour qu'au final on me dise que y'en avait encore 3 autres après, qui bien évidemment ne sont pas encore sortis en français, et encore moins en poche. Pfff. Au passage on m'apprend que y'a un 13ème épisode de l'Assassin Royal, qui correspond donc au 7ème tome de la version française de la trilogie The tawny man (la 3ème trilogie de Robin Hobb). C'est vraiment le bordel la numérotation française, on s'en sort vraiment plus.
Bref, ça veut quand même dire qu'il va falloir patienter tout plein, ce qui me reloute un peu, mais bon on n'a pas trop le choix, en l'occurrence. Pour me faire patienter, je me suis fais craquer pour la série des 9 princes d'Ambre (ce qui va bien avec les voyageurs de la mer, finalement), que j'ai déjà lu mais que j'avais bien aimé et que je relirais donc avec plaisir (et pis 10 tomes ça fait de quoi s'occuper, tout de même). J'ai vu au passage plusieurs saga au rayon SF/Fantasy de la FNAC, que je me lirais/relirais aussi avec plaisir. Genre la Belgariade, les Chroniques de Krondor etc. Mais bon, faut quand même rester raisonnable hein, et pis j'avais pas la place dans mon sac de toute façon (et faut en garder pour plus tard).
Je ne peux pas vraiment m'empêcher d'aller faire un tour dans le reste de la FNAC, forcément, histoire de. Rien de vraiment intéressant aux DVDs, je m'autorise niaisement à poser deux questions au vendeur laptops (Est-ce que vous vendez des IBM — non et Est-ce que vous vendez des portables 4:3 — non), et je redescend faire un tour aux disques. Rien qui m'accroche l'œil aux vinyls, par contre je remarque que de plus en plus on trouve des Genesis et des Led-Zep à pas cher (6€), mais bon je les ai déjà. Par contre toujours pas de Pink Floyd à pas cher, ils déconnent quand même sérieusement. Au retour, je tombe sur le Live at the Zenith d'Archive. Je l'avais complètement oublié (et je viens de me rendre compte que j'ai oublié de passer voir le dernier Matmatah, ça sera pour plus tard. J'embarque le live en passant (non, pas le Live en passant, pfff), et me voilà dehors, presque content de pas avoir trop abusé.
Coca bien frais pour ce (quasi) premier jour de l'été, on profite de la terrasse, du week-end,
Puis on va faire un tour chez Boulinier pour les BDs de ma demoiselle. J'en profite là encore pour faire un tour dans les vinyls, et suis agréablement surpris de tomber sur des Genesis (alors que pourtant ils sont de moins en moins trouvables), en plutôt bon état, et à pas cher (3€, y compris un The lamb lies down on Broadway). Donc voilà, je craque pour, hormis The Lamb, un Selling England by the Pound, un So (Peter Gabriel), Wish you where here(Pink Floyd) et Kick (INXS).
Fin des achats pour la journée, retour maison, burgers sur le balcon, puis départ pour le cinéma en plein air, à la Villette, pour Marie Antoinette, qu'on avait vu ni l'un ni l'autre. Bien aimé, même si je reste un peu sur ma faim. Le ciné en plein air c'est quand même assez cool, et pas trop le bordel,une fois qu'on a réussi à se trouver un petit coin (par contre, intérêt à venir tôt si on est pleins, parce que ça ressemble assez à la plage de Canellas en plein été).
Retour par le canal, en amoureux. Fin des folies.
Comme j'ai cru comprendre qu'il y avait eu des gens intéressés par le fameux canapé, sous vos yeux ébahis, le voici: