Je me sens tout nu. Plus de couteau, de lampe torche ni de talkie au ceinturon. Plus de cape de pluie ni de gants dans la poche gauche. Plus de marqueurs, bouts de ficelle, stylos, briquets et papiers en vrac dans la poche droite. Remplacé par des clés, un pass' Navigo, un porte monnaie.
Nous voilà de retour, donc, fini le Jambo´FEE, fini les 20 ans de la FEE. Bientôt viendra l'heure du bilan et tout ça, mais dans l'ensemble je pense qu'on peut en être fier. Et moi surtout du mat (Alexandre).
Pas mal d'extrèmes, tant dans le soleil, la pluie et les orages, le vent, les humeurs et les émotions. La vie au grand air, disons. Ça faisait un bail que j'étais pas parti en camp d'été, et même si c'était un camp plutôt court (11 jours au final, contre 2 à 3 semaines en général), c'était bien crevant. Le retour est de fait pas facile. C'est rare mais je trouve la ville bruyante (et pourtant des éclés qui piaillent ça fait du bruit !), il va falloir retourner au boulot pour un mois d'août pas très motivant. Et inévitablement le coup de blues de retour de camp (slash colo, projet ou whatever : le baby blues quoi).
Mais bon, pas de soucis, il fait beau, on va y aller, hophophop !