Suite à un cadeau d'anniversaire (merci !), hier c'était
soirée concert. Archive, une nouvelle fois, pour
le Restriction tour 2015. La dernière foi c'était en
2012 (pour la tournée de With us until you're dead), et
finalement ça passe vite. Depuis ils ont sorti Axiom
et Restriction, qui faisaient donc assez logiquement la
plus grosse part du concert.
Malheureusement (et comme en 2012, en fait), j'ai moyennement
apprécié le rendu live des chansons interprétées par
Holly Martin (la « nouvelle » chanteuse, arrivée au moment
de With us until you're dead). Autant j'adore les
versions studio (en particulier de Violently), autant
j'accroche pas les arrangements live. Holly Martin était
la seule chanteuse de ce concert (pas de Maria Q ce coup-ci), et en
plus des chansons de Restrictions (un peu décevantes
pour moi, donc) elle a chanté You make me feel
(de Take my head), qu'elle a pour le coup
merveilleusement réussi.
De façon générale, d'ailleurs, hormis la
séquence Violently - Kid korner, j'ai
vraiment adoré les interprétations live.
Y'avait du punch, ça bougeait bien quand il fallait, c'était doux
quand il fallait, c'était mélodieux quand il fallait. Bref, du
bonheur. Un peu fort (on a fini par se reculer, d'ailleurs), mais
pas horrible (à la Massive Attack) non plus. Et j'ai
beaucoup aimé la lumière aussi.
La setlist, donc :
- Feel It
- Fuck U
- Dangervisit
- Finding It So Hard
- Crushed
- Conflict
- Violently
- Black and Blue
- End of Our Days
- Kid Corner
- You Make Me Feel
- Bullets
- Distorted Angels
- Baptism
- Ladders
- Numb
- Encore: Lights
Une grosse mention spéciale
à Dangervisit, Finding it so hard (que
j'apprécie moyennement en studio, pour le coup, mais qui a
dépoté en live) et le Lights du rappel, qu'ils ont bien
fait durer.
Dans l'ensemble, un très bon moment, une très bonne soirée
<3
Thanks to Mehdi Dogguy, here's a nice hook to generate a source
change file at build time (with pbuilder), so one can upload
source-only packages to the archive and have buildds rebuild for
all the architectures. Put it in .pbuilder/hooks/B10_source-build
so it gets called once the builds succeeds
#! /bin/sh
generate_change_file()
{
local version=$(dpkg-parsechangelog -Sversion)
local package=$(dpkg-parsechangelog -Ssource)
echo "Generating source changes file"
dpkg-genchanges -S > ../${package}_${version}_source.changes
}
cd /tmp/buildd/*/debian/..
generate_change_file
Next time you build a package, you should find, alongside the
<package>_<version>_<arch>.changes file, a
<package>_<version>_source.changes which you can use
with usual tools (lintian, debsign, dput…) to upload it to the
Debian archive.
Note that if you do that, you have to make sure that your
debian/rules support building separately the arch-dependent and
arch-independant packages. To check that, you can call pdebuild
like this:
pdebuild --debbuildopts -A # binary-only build, limited to arch-independant packages
pdebuild --debbuildopts -B # binary-only build, limited to arch-dependant packages
Tout d'abord, un grand grand merci. Un grand merci à Caravan Palace, pour avoir
joué hier soir, un grand merci au public pour avoir été si
bon.
Lorsque <|°_°|> (oui je ne sais pas non plus comment le
prononcer) est sorti, et que j'ai vu qu'il y avait un concert
prévu à Paris, je me suis tout de suite dit que ça se tentait.
Mais j'avais un peu zappé le truc, jusqu'à la sortie du concert
d'Archive, où on s'est dit que quand même le live, c'était
chouette. Malheureusement, à ce moment là, il n'y avait plus de
places, et les places d'occasion s'arrachaient comme des petits
pains, j'avais pratiquement renoncé à pouvoir y aller.
Fast-forward à la semaine dernière et les attentats du 13
novembre. Comme tout le monde, ça nous a bien secoué, et ça
continue. On ne sait toujours pas trop comment vivre avec ça,
comment avancer. Mais une des conséquences de ça, c'est que pas
mal de gens ont commencé à revendre des places pour le concert.
Sans trop réflechir, j'en ai récupéré deux. Pas par
militantisme, pas par héroïsme mal placé, et avec tout de même
un peu d'appréhension, soyons honnête.
Mais justement, sans verser dans le militantisme, s'il y a bien
une chose qui semble importante, c'est justement de ne rien
changer. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Continuer, non pas comme
si de rien n'était, on ne pourra pas oublier ce qu'il s'est
passé, mais ne pas se laisser dicter ses réactions, ses actions,
son mode de vie.
Alors voilà, hier soir, devant l'Olympia, on ne savait pas
encore trop ce qui nous attendait, on était je pense tous un peu
mi-figue, mi-raisin. En ayant tout de même conscience que ce soir,
c'était spécial.
Première partie sympathique (Souleance), même si l'aspect
live est un peu déconvertant (musique uniquement
électronique, y compris les paroles, donc la présence scénique
se résume un peu à une table avec deux laptops et deux geeks
derrière). Puis arrive le moment attendu, et l'entrée en scène
de Caravan Palace (après que l'Olympia nous offre
gracieusement un entracte de vingt minutes, qui en dure
plutôt trente).
Et là, c'est la folie, dès le début. J'ai perdu le fil de la
setlist dès le début (j'essayerai de la retrouver à l'occasion),
mais ça a commencé très très fort. Le publique a commencé à
sautiller, à danser. Et ça a duré une bonne heure et demie, avec
à peine le temps de se reposer. Ça rockait, ça swingait, sans
s'arrêter.
Beaucoup d'émotion aussi. On sentait Zoé Colotis (la
chanteuse) au bord des larmes, quand elle a dit bonjour au nom du
groupe. Et à 21h20, une semaine pile après le début de l'attaque
au Bataclan, moment spécial : elle nous demande un cri, un
hurlement : pour ne pas oublier, pour montrer qu'on est là, pour
repousser la haine, pour crier, tout simplement. Et toute la salle
répond, hurle, se libère de ses démons.
Et ensuite c'est reparti, ça saute dans tous les sens. J'ai
rarement ressenti une telle rage de vivre et de jouer de la part
d'un groupe, et de son public. J'ai encore du mal à mettre des
mots sur autant d'émotion, j'avoue.
Alors encore une fois merci à vous, j'ai passé une soirée
merveilleuse, et je crois qu'on en avait tous besoin.