Echoes Corsac.net - Echoes camshot
dimanche 01 novembre 2015 (1 post)

Suite à un cadeau d'anniversaire (merci !), hier c'était soirée concert. Archive, une nouvelle fois, pour le Restriction tour 2015. La dernière foi c'était en 2012 (pour la tournée de With us until you're dead), et finalement ça passe vite. Depuis ils ont sorti Axiom et Restriction, qui faisaient donc assez logiquement la plus grosse part du concert.

Malheureusement (et comme en 2012, en fait), j'ai moyennement apprécié le rendu live des chansons interprétées par Holly Martin (la « nouvelle » chanteuse, arrivée au moment de With us until you're dead). Autant j'adore les versions studio (en particulier de Violently), autant j'accroche pas les arrangements live. Holly Martin était la seule chanteuse de ce concert (pas de Maria Q ce coup-ci), et en plus des chansons de Restrictions (un peu décevantes pour moi, donc) elle a chanté You make me feel (de Take my head), qu'elle a pour le coup merveilleusement réussi.

De façon générale, d'ailleurs, hormis la séquence ViolentlyKid korner, j'ai vraiment adoré les interprétations live. Y'avait du punch, ça bougeait bien quand il fallait, c'était doux quand il fallait, c'était mélodieux quand il fallait. Bref, du bonheur. Un peu fort (on a fini par se reculer, d'ailleurs), mais pas horrible (à la Massive Attack) non plus. Et j'ai beaucoup aimé la lumière aussi.

La setlist, donc :

  • Feel It
  • Fuck U
  • Dangervisit
  • Finding It So Hard
  • Crushed
  • Conflict
  • Violently
  • Black and Blue
  • End of Our Days
  • Kid Corner
  • You Make Me Feel
  • Bullets
  • Distorted Angels
  • Baptism
  • Ladders
  • Numb
  • Encore: Lights

Une grosse mention spéciale à DangervisitFinding it so hard (que j'apprécie moyennement en studio, pour le coup, mais qui a dépoté en live) et le Lights du rappel, qu'ils ont bien fait durer.

Dans l'ensemble, un très bon moment, une très bonne soirée <3

Corsac@15:56:45 (Roadbook)

mercredi 04 novembre 2015 (1 post)

Thanks to Mehdi Dogguy, here's a nice hook to generate a source change file at build time (with pbuilder), so one can upload source-only packages to the archive and have buildds rebuild for all the architectures. Put it in .pbuilder/hooks/B10_source-build so it gets called once the builds succeeds

#! /bin/sh

generate_change_file()
{
  local version=$(dpkg-parsechangelog -Sversion)
  local package=$(dpkg-parsechangelog -Ssource)
  echo "Generating source changes file"
  dpkg-genchanges -S > ../${package}_${version}_source.changes
}

cd /tmp/buildd/*/debian/..
generate_change_file

Next time you build a package, you should find, alongside the <package>_<version>_<arch>.changes file, a <package>_<version>_source.changes which you can use with usual tools (lintian, debsign, dput…) to upload it to the Debian archive.

Note that if you do that, you have to make sure that your debian/rules support building separately the arch-dependent and arch-independant packages. To check that, you can call pdebuild like this:

pdebuild --debbuildopts -A # binary-only build, limited to arch-independant packages
pdebuild --debbuildopts -B # binary-only build, limited to arch-dependant packages

Yves-Alexis@20:53:55 (Debian)

samedi 21 novembre 2015 (1 post)

Tout d'abord, un grand grand merci. Un grand merci à Caravan Palace, pour avoir joué hier soir, un grand merci au public pour avoir été si bon.

Lorsque <|°_°|> (oui je ne sais pas non plus comment le prononcer) est sorti, et que j'ai vu qu'il y avait un concert prévu à Paris, je me suis tout de suite dit que ça se tentait. Mais j'avais un peu zappé le truc, jusqu'à la sortie du concert d'Archive, où on s'est dit que quand même le live, c'était chouette. Malheureusement, à ce moment là, il n'y avait plus de places, et les places d'occasion s'arrachaient comme des petits pains, j'avais pratiquement renoncé à pouvoir y aller.

Fast-forward à la semaine dernière et les attentats du 13 novembre. Comme tout le monde, ça nous a bien secoué, et ça continue. On ne sait toujours pas trop comment vivre avec ça, comment avancer. Mais une des conséquences de ça, c'est que pas mal de gens ont commencé à revendre des places pour le concert. Sans trop réflechir, j'en ai récupéré deux. Pas par militantisme, pas par héroïsme mal placé, et avec tout de même un peu d'appréhension, soyons honnête.

Mais justement, sans verser dans le militantisme, s'il y a bien une chose qui semble importante, c'est justement de ne rien changer. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Continuer, non pas comme si de rien n'était, on ne pourra pas oublier ce qu'il s'est passé, mais ne pas se laisser dicter ses réactions, ses actions, son mode de vie.

Alors voilà, hier soir, devant l'Olympia, on ne savait pas encore trop ce qui nous attendait, on était je pense tous un peu mi-figue, mi-raisin. En ayant tout de même conscience que ce soir, c'était spécial.

Première partie sympathique (Souleance), même si l'aspect live est un peu déconvertant (musique uniquement électronique, y compris les paroles, donc la présence scénique se résume un peu à une table avec deux laptops et deux geeks derrière). Puis arrive le moment attendu, et l'entrée en scène de Caravan Palace (après que l'Olympia nous offre gracieusement un entracte de vingt minutes, qui en dure plutôt trente).

Et là, c'est la folie, dès le début. J'ai perdu le fil de la setlist dès le début (j'essayerai de la retrouver à l'occasion), mais ça a commencé très très fort. Le publique a commencé à sautiller, à danser. Et ça a duré une bonne heure et demie, avec à peine le temps de se reposer. Ça rockait, ça swingait, sans s'arrêter.

Beaucoup d'émotion aussi. On sentait Zoé Colotis (la chanteuse) au bord des larmes, quand elle a dit bonjour au nom du groupe. Et à 21h20, une semaine pile après le début de l'attaque au Bataclan, moment spécial : elle nous demande un cri, un hurlement : pour ne pas oublier, pour montrer qu'on est là, pour repousser la haine, pour crier, tout simplement. Et toute la salle répond, hurle, se libère de ses démons.

Et ensuite c'est reparti, ça saute dans tous les sens. J'ai rarement ressenti une telle rage de vivre et de jouer de la part d'un groupe, et de son public. J'ai encore du mal à mettre des mots sur autant d'émotion, j'avoue.

Alors encore une fois merci à vous, j'ai passé une soirée merveilleuse, et je crois qu'on en avait tous besoin.

 

Corsac@15:13:27 (Echoes)

jeudi 26 novembre 2015 (1 post)

Bonne fête Delphine !

Corsac@17:57:34 (Roadbook)

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