À la maison, le moins qu'on puisse dire, c'est que la musique, on
aime ça. Et le travail acharné de papa fait que, d'une écoute à une
autre, on a parfois eu des différences de qualité énormes. Enfin,
qualité est pas le bon mot. C'est de plaisir qu'il s'agit, on parle
pas de la qualité d'un plaisir.
Quand les voix du théâtre sont arrivées, quand le sony est arrivé,
quand le convertisseur est arrivé, quand la platine est arrivée, on
a eu des gaps assez impressionants. Un voile qui tombait, une
clarté incomparable, quelque chose d'impossible à décrire, un gout
de reviens y...
Notre disque (un de nos disques) de réference, ça a toujours été
Amused to Death, de Roger Waters. Parce qu'il est d'une richesse
absolue, et pour pleins d'autres raisons.
Et hier, est entré à la maison, le vinyl d'Amused to Death. Je
pense que pas grand monde peut se rendre compte de l'ambiance qui
régnait à la maison hier soir, quand le diamant s'est posé sur le
vinyl qui tournait. L'aboutissement d'une quête, on n'y croyait
plus vraiment, c'est un disque tellement rare qu'on avait quasiment
renoncé. Et là, le voir tourner sous nos yeux, en attendant que le
bras vienne épouser ses formes, c'était quelque chose de
magique.
Ce disque, il est d'une douceur incomparable. Je pense que je dis
ça à chaque fois qu'un de ces gaps se produit, mais là, tout de
même. Un détail frappant, c'est le rendu des instrus accoustiques.
Là on voit vraiment la différence entre un cd et un disque. Mais
y'a pas que là, on s'y serait cru, c'était vraiment
religieux.
Ça, et le cardhu, aussi.
NB: est ce que quand Aubade ou Darjeeling lance une campagne de
pub, le nombre d'accidents de voiture en zone urbaine augmente ?
mardi 15 novembre 2005 (1 post)
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