Encore un weekend riche, en émotions comme en cachotteries. Le
samedi passé à errer dans Paris pour que mademoiselle puisse enfin
assouvir des envies refoulées depuis trop longtemps (à savoir,
*enfin* agrémenter sa garde-robe d'une entrée de plus). Un
taux de réussite pas excellent cela dit. Il avait commencé à 100%,
dans les 10 premières minutes de cette course effrénée (non tout de
même, c'est peut être un peu exagéré). Si ça continuait comme ça,
les choses s'annonçaient plutôt bien. Mais bon le sort en a décidé
autrement, et ce taux n'a cessé de diminuer, vu qu'au final toute
la suite de la journée a été bredouille (au moins au niveau des
fringues). Ça nous a pas empêché de passer une bonne journée, de se
balader beaucoup, de visiter des magasins de meubles au milieu des
magasins de fringues, de manger des tartines, de profiter, purement
et simplement.
Retour maison, geeking intensif pour ma part, histoire de préparer
le déménagement de Corsac.net (c'est pas tout de déménager sa
personne, faut finir par déménager le reste aussi, surtout vues les
dernières péripéties et indispositions) (du coup il est possible
qu'il y ait encore des soucis dans les prochains
jours/semaines/mois) (fin des parenthèses).
Au moment de se coucher, ces quelques mots énigmatiques qui me sont
chuchotés à l'oreille : « demain matin, interdiction de sortir
de la chambre sans mon autorisation ».
Ceci me laisse de quoi réfléchir pour la nuit. Et à comment
j'arrange mes choses. Oui parce que, le lendemain, c'est dimanche.
C'est dimanche 12 août, même. Non je précise pas pour ceux qui
auraient éventuellement perdu la notion du temps. C'est juste que,
pour mon amoureuse & moi, c'est comme qui dirait une date
importante. Ouais, je pense qu'on peut appeler ça comme ça. (enfin
y'a d'obscures divergences sur le 12 ou le 13, l'une persistant à
dire que c'était _après_ minuit, l'autre que c'était
_avant_ (et je troue la peau des gens _après_ mon
petit déjeuner). Bref, de toute façon moi j'avais prévu quelque
chose pour l'après-midi (à son grand dam, devais-je apprendre plus
tard), faudrait pas qu'on se marche sur les pieds. Heureusement
avais-je pu glisser à plusieurs reprises dans les jours précédents
que non, définitivement, il n'était pas possible de faire quoi que
ce soit le dimanche après-midi, et encore moins me couper les
cheveux (on ne se débarrasse pas de moi (ni de mes cheveux) comme
ça, si facilement). Ça l'arrangeait pas, forcément, mais elle a
réussit à tout changer ses plans, me forçant de fait à passer la
matinée cloîtré dans notre chambre (mais heureusement après une
grasse matinée et un gros petit déjeuner, tout de même) (et pis
avec le powerbook, elle est pas sadique ;p). Ça m'a tout de même
permis d'avancer sur la migration, c'était pas plus mal. Et au
sortir de la chambre, surprise et ravissement, un déjeuner en
amoureux. Limande (damned, moi qui avait prévu de la faire le soir
même en rentrant de ma propre surprise, je suis fait !), curry
(évidemment), riz et épinard, une présentation intime, vin rouge,
et un petit paquet rouge au papier reconnaissable. À l'intérieur,
un petit paquet cadeau Nature & Découverte, et au sein de
celui-ci, une flasque de randonnée, gainée de cuir. Haha ! Manue a
de la sérieuse concurrence maintenant :] De quoi emmener un
petit gout de pomme quand on part, autour du feu, ou en soirée
en amoureux sur les quais. On se régale, ambiance feutrée, jusqu'au
dessert, champagne et gateau au chocolat, mreeow.
Micro-sieste, et je prends le relais pour ma surprise à moi. En
l'occurrence, départ de la maison, et zou dans le métro. On se pose
dans la 7, et on attend tranquillement. Elle essaye bien de deviner
où on va, voire de me tirer les vers du nez, mais je reste
impassible. On finit par descendre à Pont Neuf (La Monnaie), ce qui
n'a pas vraiment l'air de l'éclairer beaucoup. Que pourrait-il y
avoir de beau à Pont Neuf (La Monnaie), qui puisse motiver mon
intérêt ? Eh bah, le Pont Neuf, tout simplement ! S'ensuit un
rallye à travers Paris, de pont en pont, du Pont Neuf au Pont de
Bir Hakeim, et de photos en photos, de la mouette à l'escabeau
(tout chaud). Une petite retrospective en forme de balade dans
Paris. Et pour finir, de quoi orner la gorge de ma demoiselle,
souligner son teint, et détourner mon regard.
Retour dans des quartiers plus normaux, l'idée me vient de finir
chez Mémère au Piano, petit restaurant tradi que je ferais
bien découvrir. Malheureusement, le mois d'août ayant fait son
œuvre, on trouve porte close. Le mois d'août par contre se moque un
peu de nous quand il nous balance une bonne grosse saucée de
derrières les fagots. On se carapate dare dare histoire de se
réfugier derrière une Carlsberg au Chat Noir. Une fois celle-ci
éclusée et les cieux calmés, direction le japonais (rien à voir
avec Mémère au Piano mais bon hein). Brochettes & sushis, bière
japonaise. Retour à la maison par le canal, profiter d'une dernière
balade au bord de l'eau. On a pas envie que le weekend se termine,
on voudrait prolonger, encore et encore, cet anniversaire.
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