Évidemment, les vacances c'est pas éternel, il a bien fallu revenir. Celà dit, on a bien « utilisé » notre temps je trouve. On a fait un gros saut de Paris à Pradelles (train de Paris à Clermont-Ferrand, train de Clermont à Langogne, pieds de Langogne à Pradelles), mais ensuite c'était de saut de puce en saut de puce.
On a commencé par marcher, de Pradelles à Cheylard l'Évêque. 22 km sur le Stevenson, mais en fait c'était un peu trop pour commencer. Faut dire que, juste la veille, on avait finalement décider de prendre les duvets et la tente, et des affaires pour deux semaines de vacances, ce qui est forcément un peu plus lourd que juste des affaires pour marcher pendant quatre jours et dormir dans des gîtes. Du coup, première étape un peu trop dure, et le lendemain, la remontée depuis Cheylard (qui se trouve dans un trou) a été sanglante. Du coup, on s'est reposé un peu, et on a continué nos sauts de puce, un jour en minibus, pour rejoindre la Bastide (où on a passé une nuit au gîte de l'Étoile, de M.Papadimitriou, il est immanquable, et vraiment recommandable, pour le coup). Puis nouveau saut de puce jusqu'a Villefort, cette fois en train, sur la ligne du Cévenol. Une seule station, pleins de tunnels, et des endroits de rêve, inaccessibles sauf en train, ou à pied à travers les champs et les bois.
Saut de puce encore à Genolhac, saut de puce jusqu'à Aujac, saut de puce jusqu'à Alès, jusqu'à Anduze, jusqu'à Nîmes.
À droite, à gauche, sans se presser, juste pour profiter. À pied, en voiture, en train, suivant ce qui se présentait. En prenant beaucoup les transports en commun. C'était agréable aussi de pouvoir se débrouiller toujours « par soi même », et de pas dépendre des autres. Pouvoir décider d'aller ici ou là, et se débrouiller pour que ça marche. Profiter des occasions offertes quand elles se présentent, mais ne pas en dépendre. Improviser, au fur et à mesure.
C'est pas forcément quelque chose qu'on refera souvent, ça a du bon de s'y prendre un tantinet plus à l'avance, mais c'était vraiment une bonne expérience.
Et pis, on a découvert pleins de coins sympa, l'ambiance des tables d'hôtes de marcheurs, les moments où à une table sur 6 couples qui ne se connaissent pas, on retrouve une connaissance commune (ma tante), les déjeuners seuls (ou presque) au bord de l'eau, les petits restaurants adorables (Simple Douceur, à Nîmes. Si vous êtes dans le coin, allez-y. Vraiment. Je trouve pas de lien, mais si je me souviens bien (j'ai pas la carte sur moi) c'est Passage du Vieux Nîmes, un truc du genre). Je sais qu'on peut pas faire vivre un restaurant juste avec un conseil sur un blog, mais là, vraiment, c'est ce qu'on aurait envie de faire, pourtant. C'était délicieux, agréable, calme, parfait. Vraiment.
On a profité aussi du vendredi pour (quand même) se faire un ciné. Et réussir à trouver un ciné en VO (joie) avec une seule bande annonce et pas de pub avant le film (double joie).
Des vacances vraiment reposantes, vraiment agréable, miam. (mais la prochaine fois on préparera un peu plus quand même)