Il est clair que je suis pas un fan raide dingue de musique classique, on peut pas vraiment le dire. Mais y'a quelques trucs que j'aime bien, et la Flûte Enchantée en fait partie. Alors ça tombait plutôt bien, comme introduction à l'opéra (on comptera pas Melancolia qu'on avait vu à Garnier, parce que là c'était quand même _vraiment_ bizarre).
C'était un peu éventé comme surprise, forcément, on le savais depuis des lustres et on avait même eu un projet commun d'y aller, avant que les parents ne mettent la main dessus et n'imposent le blackout. Donc voilà, réquisition pour le samedi 21 décembre au soir, sans savoir vraiment pourquoi. Enfin sans savoir, mais hum, voilà quoi.
Nous voilà donc, ce samedi soir, en petite troupe, devant l'Opéra Bastille. On rentre pas par le grand escalier, qui est réservé aux podiums des manifestations, manifestement (hmh). On rentre par la petite porte sur la droite, et petit à petit on grimpe dans les étages. C'est très joli de l'intérieur, j'aime bien l'architecture, et c'est très photogénique (mais j'avais pas pris mon appareil). En rentrant dans la salle, la première chose qui frappe, c'est que sur la scène sont disposés, des… matelas (des modules gonflables, officiellement, en fait). C'est sur que pour un opéra classique ça surprend un peu.
Alors effectivement la mise en scène était un peu
expérimentale, et effectivement le bruit des souffleries et
des mouvements des matelas modules gonflables
c'est un peu chiant. Voire carrément relou. Mais ça
mis à part, c'était quand même vachement bien,
j'ai trouvé. J'ai vraiment trouvé des trucs jolis,
j'ai bien aimé la musique (n'étant pas aussi
afficionado que d'autres, j'avais sans doute de moins grandes
espérances, aussi). Et j'ai vraiment adoré Papageno
et Papagena, vraiment bien réussis, bien joués.
Bref, une vraie découverte, une vraie soirée qui fait plaisir. Et c'est vrai que c'est agréable, les concerts, quand même.