J'adore Paris...

J'adore les immeubles parisien. J'aime marcher dans les rues, avec ces immeubles, présence rassurante, qui me protège.

J'adore les rues parisiennes, les petites comme les grandes, les trottoirs larges comme des avenues, ou bien où on peut pas marcher à deux de front.

J'adore traverser comme un fou (-1 en purity), sous les insultes des conducteurs, j'adore faire signe aux voitures de stopper et de me laisser passer, j'adore marcher sur la route, lancer des défis aux voitures, les regarder en face.

J'adore marcher dans Paris, flanner, sans savoir ou je vais, sans être pressé, sans itineraire, sans contrainte. Marcher, toujours marcher, pendant des heures, sans arriver au bout de rien. Le monde ne s'arrete pas brutalement. J'ai toujours les immeubles qui me protègent.

J'adore partir de St Paul, prendre la rue de Turennes, remonter jusqu'à République, en passant par cette petite place, où j'étais la veille de mes 18 ans. Une soirée ridicule, mais tellement de souvenirs. On continue, on arrive en face de chez Flora, on sait jamais, elle regarde peut etre par la fenetre. Lui faire un signe? Non, on continue sur notre route.
Tu as soif? Il y a une fontaine, juste avant République, une des rares en pleine rue de Paris. Arretons nous quelques instants. Voilà la place. On traverse en diagonale. Puis le canal. Rien de tel que de se poser quelques instants au soleil, au bord de l'eau. Quelques amoureux par ci par là, des vélos, des coureurs,...
Allez, on repart, vous venez?
La rue de la Grange aux Belle monte, qu'est ce qu'elle monte. Oh là sur la droite, ce café où un jour on ira. Demain on ira...
L'hopital Saint Louis, la rue suit ses murs. Je ne peux plus passer là sans frissonner. Normal.
La montée finit enfin. Place du Colonel Fabien. On traverse encore en diagonale, j'adore ca, et tant pis pour les klaxons. Un petit bonjour au PC.
Maintenant il faut choisir. Rue de Meaux ou rue des Chaufourniers? On continue tout droit, tant pis, une autre fois...
Ca redescend maintenant. 1000 pas jusqu'à chez moi. Un petit coucou à Serval si il regarde par la fenêtre? Non, il revise son concours, forcement...
Puis j'arrive chez moi. C'était trop court. Cette ballade m'enchante, mais elle est trop courte...

J'adore ce petit square en face de la Seine. Les bancs sont en pierre, inconfortables, les amoureux sont filmés par les cameras du batiment en face, mais j'ai jamais mangé de sandwichs aussi bon que là. En face, deux trois jeunes sortent du Centre de dépistage du Sida. Ils parlent fort... négatif... soulagés... ils rient...

J'adore le métro. J'adore les gens dans le métro. J'adore ceux qui font la tête, ceux qui sont plongés dans leurs pensées, ceux qui sourient, ceux qui se becottent, ceux qui parlent trop fort, ceux qui se disputent, ceux qui courrent... J'adore (enfin ou pas, mais on voit bien l'idée) l'odeur de Chatelet les Halles à 6h du soir. J'adore faire la course dans les escaliers (c'est toujours moi qui gagne), j'adore faire des sourires aux gens qui me regardent, j'adore courrir pour attraper le métro.

J'adore marcher dans Paris la nuit, j'adore les toits de Paris, j'adore les lumieres de Paris.

J'adore les sirènes des camions de pompier, la nuit, quand on essaye de dormir. J'adore le bruit de la ville, j'adore la lumiere de la ville.

J'adore Paris.

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Ah et aussi, j'adore le Jean Bar
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