Bref.
Ce week-end a été éreintant. Dans le sens ou il a été extrêmement dense en évènements.
Tout d'abord la manif. Suites à diverses discussions avec diverses gens, il y avait 5 ou 6 personnes motivées pour aller à la manif pour la paix organisée ce week-end à Paris. Avec toutes (mais plus ou moins indépendamment l'une de l'autre), on décide de se retrouver vers 14h30 place Denfert Rocherau. Bon déjà à la base retrouver 5 clampins au milieu de 250 000 autres, c'est moyen comme idée, mais en plus aucun rendez-vous précis n'est fixé.
Finalement, au moment de partir, je n'avais absolument aucune idée de qui il y allait avoir à ce rendez-vous. Une personne s'était décommandée, pas de nouvelles des autres.
Et effectivement, ça n'a pas loupé, j'ai été le seul à me rendre au non-rendez-vous.
J'ai donc attendu 1h tout seul, avant enfin d'avoir des nouvelles. A partir de là, la manif a été très sympa. On s'est inséré dans le cortège, près d'un groupe de percu à vous couper le souffle, et d'une demoiselle à grande pattes, qui dansait sur des échasses. Vraiment génial, ils assuraient. Du coup l'ambiance était bonne enfant, les gens bougeaient, c'était très sympa, et dans ce bout de manif là il n'y avait pas trop de récupération anti-(USA/Israël/Chirac/…).
On en a profité pour se balader dans Paris, pour montrer les petites rues et tout au
On a continué tranquillement vers Bastille, et une fois là bas, on n'est pas restés (vu que les percus avaient arrêté de jouer), du coup on est allé faire un tour au Goéland, un magasin de t-shirts (et autres) très sympa (je mettrais l'url du site web si je la retrouve :/ ).
On a ensuite retrouvé taxi, on s'est posé au Jean Bar (qui forcement m'a rappelé beaucoup de souvenirs, mais plutôt agréables, pas trop de nostalgie, nan, sympa vraiment).
Puis bougeage vers le Pantalon. Et c'est vers ce moment que tout est vraiment parti en cahuette.
A peine arrivée, Nacara nous descend deux Malibu-coca, et, minée par l'ambiance (faut avouer que .), nous laisse.
La soirée qui a suivi est impossible à raconter.
Juste beaucoup de soucis, des magiciens, des pétasses, des nuits bleues, des briquets, des bagues lumineuses, des brûlures, des verres renversés, des verres brisés, du sang des cris des larmes, des "que d'la gueule", des "j'me casse", des gens qui se cassent, des gens qui reviennent, des gens qui dépriment, des gens qui consolent, des gens qui se sentent con, des gens qui n'ont rien compris, des gens qui ne comprennent rien.
Puis retour à la maison, musique douce (Massive Attack, Archive, Sigur Ros, Pink Floyd) jusqu'à 5h du mat, puis dodo. Enfin.
Debout 11h, mal aux cheveux, aspirine, café, biafine, parents, brunch "il reste encore du coleslow les enfants, vous êtes pas cool".
Puis départ.
Constaté à nouveau les difficultés à communiquer, même entre les meilleurs amis du monde, même en étant très proches, même en voulant que le bien de l'autre. Parfois le bien de l'autre passe aussi par le bien sien. Tu aurais du me le dire. Et pourtant je t'en doutais. Mais j'ai eu la faiblesse d'y croire. La faiblesse.
Puis bougeage en vitesse, entre-apercu Chaos et astree, je file prendre le TGV.
"Arrivée prévue à Montparnasse TGV 2 à 21h03". Mon train est à 21h05.
Et si je le rate? Ca serait peut être bien de rester sur Paris. Mais non. Besoin de réfléchir, de faire le point. Loin de Paris. Loin des gens que j'aime. Quand on aime on est pas objectif. Mais je ne veux pas être objectif. Et je veux aimer. Mais…
Je me pose trop de questions. Je n'aime pas ça. Je veux pas faire de mal. Mais il faut décider. Choisir. Oui mais choisir c'est renoncer. Je ne veux pas choisir. Je ne veux pas renoncer. Mais je ne veux pas ne pas choisir. Ca a leur ferait trop de mal.
Je finirais par avoir le train.
Mais pas ma réponse.
Finalement, Iria avait raison sur bien des points.