Phase 2 du retour sur soi même, on pourrait dire.
Au menu du jour, l'assurance, la fanfarronade, le "je m'en
foutisme".
Je suis parfois très frivole, très superficiel. Rien n'est
important, sauf aller bien. Une sorte de mur en fait, une
barrière contre l'adversité.
Commencé en 2001, peu avant de rencontrer laet, cet état
d'esprit.
Une décision volontaire de plus aller mal, de prendre toujours les
choses du bon côté, de rejeter tout ce qui pourrait me faire
souffrir.
Ca a eu des très bons côtés, d'autres moins bons aussi.
Ca enervait prodigieusement laet, qui ne comprenait pas ce
détachement. Qui frisait parfois avec l'éloignement, je pense
effectivement.
C'est un état d'esprit qui me permet d'être à l'aise avec des gens,
de vaincre une certaine timidité. Un côté "grande gueule" qui me
plait pas mal, mais qui je n'ai pas forcement dans des moments plus
intimes, au contraire.
Un moyen de vaincre une peur des gens ? Ou plutôt une peur du
jugement ? Quelque chose comme ca.
Ca m'a bien aidé aussi avec les filles je pense, d'un certain côté.
Le côté garçon sûr de lui.
Et en même temps à force il me semble que ca lasse.
Et puis hier un message qui m'a fait reflechir, aussi. Que ce côté
trop sûr de moi, ca pouvait justement intimider en face.
Une sorte d'intermediaire à trouver ? Je ne considere pas cet état
d'esprit comme un masque, comme un rôle. C'est quelque chose qui me
va bien, mais dont j'ai peut être tendance à abuser.
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