Jeudi dernier, un diner à la Pimprenelle, à trois, comme ça, pouf,
Delphine, rom & moi. Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais la
mayonnaise a tenu, on est restés deux heures au restau. C'était des
rires et des éclats de voix, des discussions sans fin, des blagues,
des petites vannes dont on ne se souvient plus, des papotages avec
Candy, sa soeur, des pizzas trop bonnes englouties en deux sec, des
pizzas au chêvre pas finies (gngng, faut vraiment que _je_
choisisse tous les menus, quand on va au restau).
Et pis y'a d'autres jours où le temps passe lentement, ou l'on
passe son temps à attendre que le temps passe, où l'on espère que
le téléphone va sonner sans oser appeller.
Il y'a d'autres jours où l'on n'ose bouger de peur de la reveiller.
Parce qu'elle s'est endormie tranquillement sur mon épaule, que
j'entend sa respiration réguliere, que ses cheveux chatouillent ma
joue. Des moments qui ne durent jamais assez.
Puis des jours où l'on baisse la tête, découragés, au fond du lit,
en attendant que le sommeil vienne, pendant que Massive Attack
égrène ses notes, on sombre lentement dans les limbes et le
déspespoir.
Et enfin il y'a des matins où l'on se reveille presque en forme, ou
les Souliers Rouges viennent mettre un peu de dynamisme dans les
matins si difficiles, et où l'on relève la tête en décidant d'aller
plus loin...
Nous étions partis en mémoire de celles
Pour qui nos couteaux écorchaient la sève
Le chêne a vieilli nos voeux éternels
S'envolent en copeaux qui sèment nos rêves
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