Echoes Corsac.net - Echoes camshot
mercredi 15 octobre 2008 (1 post)

The first Xfce beta for 4.6 (codenamed “Fuzzy”) has just been release.

As usual, it's available in my private repository, for early testers. As usual, be warned, this is a beta, not supported by Debian in any way.

Bugs can and should be reported to Xfce Bugzilla. The known issues wiki page has been updated, please look at it before any test, to see what's supported and what isn't, see the various problems you may encounter etc.

Some stuff has changed since Pinkie  so some settings aren't valid anymore. Migration script from 4.4 has been updated,but not for alpha users.

I cooked some script to migrate those settings from an alpha:

 #! /bin/sh

for prop in $(xfconf-query -c xfce4-keyboard-shortcuts -l | grep -v provider | grep -v command )
do
  value=$(xfconf-query -c xfce4-keyboard-shortcuts -p $prop | tail -n1)
  newprop="/commands/custom${prop}"
  echo "prop=${prop}, newprop=${newprop}, value=${value}"
  xfconf-query -c xfce4-keyboard-shortcuts -n -p ${newprop} -s "${value}" -t string
  xfconf-query -c xfce4-keyboard-shortcuts -r -p ${prop}
done

Enjoy!

Yves-Alexis@20:05:31 (Debian)

samedi 18 octobre 2008 (1 post)
Quel scandale ! Non mais je vous jure, c'est dramatique. Comme d'habitude, vendredi-ciné-MK2 Burger. Et figurez vous, ce soir, non point de frites avec ledit burger. Quedalle. Salade ou purée. Non mais j'vous jure, c'est horrible, cette histoire de friteuse en panne. Quand on a attendu le fameux MK2 Burger toute la semaine, ça vous fiche un coup au moral, que je vous raconte pas…

Corsac@01:11:37 (Roadbook)

dimanche 26 octobre 2008 (1 post)

Ce mois-ci, Éric Besson (secrétaire d'état chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques, et chargé du développement de l'économie numérique) a rendu son Plan de développement de l'économie numérique qui, comme son nom l'indique, doit permettre à la France de moderniser son économie numérique à l'horizon 2012.

Les grosses problématiques abordées dans le document sont, en vrac et non exhaustivement :

  • internet haut et très haut débit ;
  • internet mobile ;
  • audiovisuel numérique ;
  • industrie.

C'est un plan qui en gros est chargé de secouer un peu le secteur du numérique en France, et de lui (re)donner une position de leader européen. Mas o menos. Au final, le total (80 pages tout de même) est relativement confus, et on sent que sur la fin il y a eu quelques problèmes de relectures. Au fil de ma lecture, j'ai relevé quelques trucs un peu wtf et j'ai fait quelques observations personnelles, que je ne résiste pas à livrer, pèle-mèle.

  •  1.1 Généraliser l'accès à l'Internet haut débit fixe

Ces chiffres méritent cependant d’être relativisés : la France arrive en onzième position dans le monde, les pays les plus connectés conservant une large avance. Le taux de pénétration du haut débit atteint 93 % en Corée du
Sud, 76 % à Hong-Kong, ou encore 65 % au Canada. De plus, alors que le haut débit poursuit sa progression dans le monde, la croissance française tend à ralentir. Le nombre d’abonnés a progressé de 20 % en 2007, contre
30 % en 2006 et 50 % en 2005.

 Je trouve les pays de la liste relativement bizarrement choisis. Peut être qu'il s'agit tout simplement des plus forts taux de pénétration, mais je doute qu'on puisse vraiment rapprocher la Corée du Sud et le Canada, niveau densité de population.

  • 1.5 Faire de la France l'un des leaders en matière de haut débit fixe

Une obligation de mutualisation des réseaux à très haut débit a été définie, en un point de raccordement facilement accessible pour les opérateurs tiers. Par ailleurs, les différentes infrastructures (réseaux câblés, électriques, de distribution d’eau ou d’assainissement) devront être utilisées pour le déploiement du très haut débit.

Je me demande un peu ce qu'ils appellent « un point de raccordement facilement accessible », en l'occurrence, vu que c'est un des gros points de conflit entre les opérateurs (Orange/SFR d'un côté, Free de l'autre). Bon évidemment c'était ptet délicat de trancher directement dans le document, mais ça fait un peu bottage en touche.

Par exemple, l’utilisation de réseaux électriques aériens pour déployer la fibre optique permettrait de diviser par deux le coût de déploiement, sous réserve de faisabilité technique (résistance mécanique des appuis,
disponibilité sur les poteaux...). En effet, les travaux de génie civil, lors de la création d’une tranchée et de la pose de fourreaux, peuvent représenter jusqu’aux deux tiers du coût de pose d’un réseau enfoui de fibre optique.

Ce qui est assez ironique, c'est que pendant des années, on a essayé de se débarasser des lignes électriques et téléphoniques aériennes, y compris dans les coins reculés. Parce que c'est aussi souvent les coins reculés qui sont les plus jolis, et qu'on fait difficilement plus laid que des lignes aériennes. Sauf que, c'est sur, ça coûte moins cher que de les enterrer. Je me demande un peu combien d'enfouissement de lignes y'a eu ces dernières années. Enfin, heureusement, a priori ils proposent pas de remettre des lignes aériennes là où elles ont été enlevées.

  • 2.1 Améliorer la diffusion des contenus cinématographiques, audiovisuels et musicaux

Notamment, les filières du cinéma et de l’audiovisuel se sont engagées à raccourcir très sensiblement la durée des “fenêtres” de la chronologie des médias, et les maisons de production phonographique se sont engagées à retirer l’ensemble des DRM/MTP “bloquants” des productions françaises. Le calendrier de mise en œuvre de ces engagements s’articule autour de la date de lancement effectif du mécanisme de prévention et de lutte contre le piratage des contenus prévu par le projet de loi “Création et Internet”, déposé sur le bureau du Sénat le 18 juin 2008.

Comme on avait cru comprendre, c'est de l'intéropérabilité sous réserve que la loi HADOPI / Création et Internet passe. Merci.

  • 2.5 Sécuriser la diffusion de l'écrit et le développement de la presse

Action n°52 : Organiser une réflexion interprofessionnelle pour définir les conditions d’une interopérabilité des contenus numériques (formats et gestion de droits).
Promouvoir notamment le partage des métadonnées descriptives des ouvrages numériques, en vue de l’établissement d’une base unique d’identifiants des œuvres.

Ça c'est bien joué. Les entreprises se sont complètement laissées avoir au niveau de la musique, ils ont rien vu venir, et du coup ils sont débordé et ils ont souvent fait n'importe quoi, niveau DRM & co. Pour les bouquins, ils veulent pas recommencer, du coup ils prennent le problème en amont. Je sais pas si y'aura le même genre de soucis qu'avec la musique et les films, mais c'est effectivement bien vu de s'en occuper avant. Je sais pas très bien si les principes d'intéropérabilités pour les contenus comme pour la gestion des droits sera retenue, et si c'est pas juste de belles paroles maintenant (j'ai un peu tendance à me méfier, soit), mais sur le principe au moins, c'est bien d'en parler.

  • 2.7 Développer le secteur du logiciel

Celui là c'est un bon WTF?!. À la fin de la page 43, on peut lire :

Le logiciel libre représente un potentiel économique et industriel considérable. La France dispose dans ce domaine d'atouts reconnus aux niveaux européen et international. Une étude publiée par la Commission
européenne en 2007 montre que les services liés à l'open source devraient représenter 32% de l'ensemble des services liés à l'informatique en Europe. Dans le secteur privé, plus de 40% des entreprises européennes ont
adopté des logiciels libres. La France et l'Europe occupent des positions de leaders en matière de collaboration globale entre développeurs, notamment via des réseaux de PME. Plus de 50% des développeurs de logiciel libre
actifs dans le monde se situent en Europe.

J'étais content de lire ça, et de voir que à des niveaux relativement élevés, certains se préoccupaient de ça. Et qu'ils avaient visiblement poussé un peu leurs recherches, et ça augurait bien de la suite, niveau accompagnement de boîtes de logiciel libre etc. J'attendais des mesures particulière, des priorités, ce genre de chose. Voire à insister sur une participation de l'état (qui utilise et développe ou contribue à, une quantité relativement importante de logiciel libre). Donc je tourne la page, et le début de la suivante commence par :

Poursuivant le même souci de transparence vis-à-vis du consommateur que celui exprimé au sujet de la rémunération pour copie privée, lors de l’achat d’un ordinateur, la part relative du matériel et du logiciel devraient pouvoir être affichées dans le prix d’achat.

S'ensuivent deux Actions pour promouvoir l'affichage séparé du hard et du soft, et autoriser la vente découplée d'un ordinateur et du système d'exploitation.

C'est très bien, on attendait ça depuis longtemps. Juste, heu, qu'est ce que ça vient foutre là, sérieusement ? C'est pas exactement le genre de trucs auxquels je m'attendais dans un grand plan de développement de l'économie numérique. J'veux dire, ça aurait déjà du être fait depuis longtemps, et dans le genre ambitieux, on peut repasser quoi, comme plan de développement. Et, en gros, y'a que ça sur le logiciel libre. Je subodorre que y'a toute une partie qui a du être zappée, parce que ça prenait trop de place ou bien que quelqu'un s'est dit que le libre c'était has-been, ou je sais pas trop quoi. C'est quand même bien qu'au final ils aient laissé le truc sur les ventes découplées, en fait. Ça fait lot de consolation.

  • 3.4 Accroître les usages du numérique dans l'enseignement scolaire

Le taux d'équipement des écoles reste insuffisant. Au niveau de l'enseignement primaire, le taux d'équipement en France (8 ordinateurs pour 100 élèves) est beaucoup plus faible que celui d’autres pays européens comme la Grande-Bretagne (16/100), l’Allemagne (11/100), la Norvège (18/100), le Danemark (19/100), la Suède (15/100), ou la Finlande (13/100). Fort de ce constat, l’un des objectifs est de favoriser une politique en faveur de des écoles primaires pour l’insertion aux TIC dès le plus jeune âge. L’objectif est de prolonger l’effort d’équipement pour parvenir à un ordinateur pour 10 écoliers en moyenne d’ici à 2010.

(la mise en gras est rajoutée par mes soins)

Alors, je veux bien être nul en maths, mais, heu, 8 ordinateurs pour 100 élèves et 1 ordinateur pour 10 élèves, ça me semble pas très éloigné. Voyons voir, une rapide règle de trois : 1 ordinateur pour 10 élèves, si je multiplie les deux par 10 ça nous donne, mhhh, 10 ordinateurs pour 100 élèves. Woooh, quelle ambition ! Passer de 8 à 10 ordinateurs par élèves d'ici 2010. Ah oui non sérieux il nous fallait un plan de développement de l'économie numérique pour ça là. Et c'est sur que c'est comme ça qu'on va rejoindre les taux d'équipement des autres pays européens. *soupir*

  • 3.5 Bâtir l'université numérique

Action n°95 : 100 % des documents pédagogiques numérisés pour 100 % des étudiants.
  - Développer les dispositifs d’enregistrement vidéo, de production automatisée et de mise à disposition de tous les cours en format podcast
  - Automatiser la production et la mise à disposition des polycopiés, documents et méthodes de travail, plans de cours, banques d’exercices, sous format numérique dans les ENT.

La mise en gras est encore de moi. Il m'aurait semblé intéressant de préciser des formats ouverts pour le coup. Je pense pas que ça sorte vraiment des buts et attributions du document, et ça aurait montré qu'ils s'en préoccupaient. Surtout que, à d'autres endroits, c'est précisé.

  - Soutenir la mutualisation du développement et de la diffusion d’une offre de ressources pédagogiques validées (UNT) et rendre visible nationalement et internationalement ce patrimoine pédagogique des établissements au travers du portail des UNT, en liaison avec le site Canal U.
  - Développer une offre de contenus et de services annexes de type presse d’information générale ou spécialisée accessible gratuitement par les professeurs et les étudiants.
  - Promouvoir des méthodes pédagogiques innovantes utilisant le numérique, comme le travail de groupe en réseau via des blogs et wiki.

Moui, j'avoue que ça fait un peu câlage de buzzword web 2.0 au milieu du truc là. Je ne nie pas (totalement) la valeur pédagogique des blogs et des wiki, mais, hmhm, je demande à voir quoi.

  • 3.7 Accélérer la compétitivité et la croissance des entreprises par le numérique

Les entreprises françaises investissent ainsi deux fois moins dans les TIC que leurs homologues aux États-Unis et ce retard d’investissement a créé depuis une vingtaine d’années un écart de croissance entre les économies européenne et américaine d’un demi-point annuel de PIB.

Mhmh, là ça fait un peu confusion là quand même. Ou alors fallait juste câler les données qu'il avaient sous le coude.
  • 3.10 Développer l'administration électronique

Action n°120 : Lancer un plan stratégique de l’administration électronique avant la fin de l’année 2008.
Ce plan comportera deux volets principaux, l’un sur la modernisation de la gouvernance et le second sur la mise en œuvre de services
dédiés aux usagers et aux entreprises. La DGME animera les travaux interministériels de conception de ce plan qui devra veiller à
favoriser les actions suivantes :
  - Dématérialiser les échanges de bout en bout.
  - Dématérialiser les échanges entre l’administration et les entreprises.
  - Dématérialiser les échanges entre l’administration et les usagers.
  - Prévoir et assurer l’archivage électronique des données et documents numériques.
  - Faciliter l’accès aux services de l’usager.
  - Assurer l’interopérabilité entre administrations.
  - Assurer l’accessibilité des sites de l’administration.

L'archivage électronique des données ainsi que l'intéropérabilité entre administrations (mais pas avec l'usager ?) me semblent des bon candidates pour les formats ouverts. Voire, ça paraîtrait naturel, mais, non, même pas la moindre mention. Dommage.

De même, un peu après :

Action n°124 : Prévoir et assurer l’archivage électronique des données et documents numériques.
  - Déterminer en coopération avec l’administration des archives compétente, dès la conception ou le choix d’un système d’information, le cycle de vie des données et documents qui seront traités par ce système.
  - Élaborer  des politiques d’archivage avant toute mise en œuvre d’un système d’archivage numérique sécurisé.

Là encore, rien concernant les formats ouverts.

Par contre, concernant les sites publics :

Le Gouvernement veillera également à assurer l’interopérabilité entre les services des administrations françaises et l’accessibilité des sites publics. À ce titre, il conviendra de publier et de veiller à l’application d’une première version du Référentiel général d’interopérabilité (RGI) et du Référentiel général d’accessibilité des administrations.

Au moins, vis à vis des usagers, même si c'est pas défini plus haut, au niveau des sites le RGI devrait être respecté. Et lui il devrait un minimum s'engager à utiliser des formats ouverts. Après, à voir si ça sera ODF ou bien OpenXML, j'avoue que j'ai un peu laché l'affaire ces derniers temps.

Action n°126 : Assurer l’interopérabilité entre administrations.
  - Publier  et veiller à l’application d’une première version du Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) d’ici à la fin de l’année.
  - L’ensemble des sites de communication de l’administration devra être accessible en langage xml pour des raisons d’interopérabilité d’ici à 2010.
  - Ouvrir  l’accès au site “connexion” de l’administration aux collectivités territoriales d’ici le début de l’année 2009.

Je trouve ça bien de préciser langage XML. Bon c'est un peu entrer dans des précisions techniques pas forcément utiles dans ce genre de document, et je suis pas forcément un fan du XML, mais bon ça veut dire qu'on peut espérer ne peut se retrouver avec des formats d'échanges qui ressemblent à rien. Enfin plus exactement, on pourra se référer à ça quand il faudra justifier qu'on veut pas de leur format pourri et qu'on préférerait du XML pourri.

  • 3.12 Déployer les TIC au service de la santé et du bien être

Action n°132 : Mettre en place à l’horizon 2012 un service de dossier médical personnel.
  - Définir les formats interopérables des données et des métadonnées de santé.

Bon, c'est pas encore « ouvert » mais c'est au moins interopérable, là encore.
  • 3.13 Recourir au numérique pour accélérer la mutation environnementale de la société

Les systèmes électroniques, ordinateurs, téléphones portables, consomment de plus en plus d’énergie et contribuent actuellement à environ 2 % de nos émissions de gaz à effet de serre, soit autant que le secteur du transport aérien.

Je sais pas très bien d'où sortent les chiffres, mais je trouve ça vraiment impressionnant.
  • 4.6     Faire émerger une gouvernance européenne et internationale de l’Internet

Aujourd’hui l’Internet est à un tournant de son histoire : plus de 1,3 milliard de personnes sont connectées. 2,5 milliards devraient l’être dans cinq ans. La Chine comptera alors plus d’internautes que les États-Unis et l’Union européenne réunis. En janvier 2008, 85 % des adresses Internet disponibles22 avaient déjà été attribuées. D’ici à 2010, les adresses Internet IPv4 seront épuisées. La croissance d’Internet ne sera donc possible et profitable à tous que si le nombre d’adresses disponibles est largement accrû et que d’autres langues sont reconnues dans l’espace des noms de domaine et sur le web.

Face à la pénurie annoncée des adresses Internet IPv4, une action concertée est indispensable pour déployer la technologie IPv6 (Internet Protocol version 6) qui permettra d’augmenter de manière quasi illimitée23 ce nombre d’adresses. Cette technologie favorisera l’apparition d’applications Internet innovantes, notamment celles qui nécessitent de mettre en réseau un très grand nombre d’appareil simples. À titre d’exemple, la gestion de l’éclairage public et des bâtiments intelligents pourrait en être améliorée, et l’Internet pourrait servir à connecter entre eux, à peu de frais et de manière fiable, des capteurs sans fil intégrés à des appareils domestiques. Le déploiement d’IPv6 est inévitable. Il a cependant pris du retard car les acteurs industriels n’en tirent pas un bénéfice immédiat. Son coût pourra être maîtrisé à condition qu’il soit progressif et planifié. Il est recommandé d’introduire IPv6 étape par étape, notamment à l’occasion de mises à jour de logiciels et d’équipements, de changements dans l’organisation et de mesures de formation (qui peuvent sembler sans rapport avec IPv6 a priori). Les coûts seront nettement plus élevés si IPv6 est déployé en tant que projet distinct et avec des contraintes de temps. Les gouvernements européens ont donc un rôle important à jouer en encourageant tous les acteurs à accélérer la migration vers IPv6 pour le bénéfice de l’ensemble de la communauté Internet. Lors d’une consultation publique de la Commission européenne en février 2006, l’utilisation des marchés publics a été retenue en tant que moyen efficace d’accélérer la transition vers IPv6. Ainsi, le gouvernement des États-Unis a-t-il imposé en 2005 à toutes les agences gouvernementales fédérales de faire migrer leurs dorsales principales vers IPv6 avant mi-2008.

Alors là, je trouve ça très fort. Je sais pas à qui on le doit, mais caler la migration IPv6 là dedans, bravo. Pour le coup, oui, c'est encore du technique, mais ça va carrément être un truc important d'ici à 2012, et s'en préoccuper (enfin), ouf quoi.

Par contre, les deux footnotes ils ont du zapper un truc :

22 Ce nombre est de 4 × 109.
23 Ce nombre est de 3,4 × 1038.

Je pense qu'ils ont du oublier un tout petit truc. Genre dans les polices. Parce que IPv4 les IPs sont sur 32 bits, soit 232 adresses, ce qui équivaut à 4,3×109. Et que les IPv6 sont sur 128 bits, soit 2128 adresses, ou encore 3,4×1038. Ça fait un peu mauvais genre quand même…

Une faille de sécurité sans précédent portant sur le cœur même de l’architecture d’Internet a été découverte par hasard au début de l’année 2008. Cette brèche aurait pu constituer une atteinte importante à la sécurité de tous les sites et des données échangées sur Internet. Des escrocs auraient pu par exemple envoyer les internautes vers de faux sites de banques pour récupérer leur numéro de carte bancaire. Les géants américains de l’informatique se sont réunis dans le plus grand secret pour parer à cette importante faille de sécurité qui n’a finalement été rendue publique qu’en juillet 2008. À lui seul, cet événement révèle non seulement que les attaques informatiques constituent une réelle menace mais aussi que l’Europe n’a pas encore investi ce sujet. Internet ne connaissant pas de frontières, une coopération internationale, notamment avec les partenaires européens de la France, est nécessaire pour assurer la stabilité et la sécurité du réseau

On dit un grand merci à Dan Kaminsky pour cette prise de conscience !

 

Au final, et dans l'ensemble, je trouve que le document est confus et manque de cohérence. Il a sans doute (forcément, et fort heureusement) été écrit à plusieurs mains, mais du coup il manque d'une relecture globale. Je sais qu'un document de ce genre, qui a vécu plusieurs mois avant d'être publié, les auteurs n'en peuvent plus et ne voient plus ce genre de détails, mais tout de même, je trouve ça dommage, surtout si c'est un document qui se veut un document d'envergure et qui n'a pas vocation à être enterré sous un tapis.

Concernant les problématiques des formats ouverts, ça m'aurait semblé intéressant de dire, quelque part en haut du document, que tous les documents électroniques dont il serait question plus loin devraient être sous forme de format ouverts, ça aurait simplifié les choses et donner une cohérence globale.

Mais sur le principe, ça me paraît être une bonne idée ce genre de plan, y'a clairement des choses à faire, et avoir une vision à long terme ne peut nuire à personne.

Corsac@17:36:50 (Echoes)

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