Echoes Corsac.net - Echoes camshot
mercredi 03 novembre 2004 (1 post)
(Tiens marrant, quand j'ai tapé mon titre firefox me l'a proposé, donc j'ai déjà du l'utiliser pour un post, mais je me souviens plus lequel, ça vaudrait le coup de rechercher)

Pêle mêle, donc, parce que il s'est passé des choses depuis le dernier post, vaguement. Et que j'ai pas vraiment de fil conducteur pour un vrai post bien construit, alors je jette en vrac des idées.

En vrac, donc, j'ai été voir Un long dimanche de fiançailles, de Jeunet, et j'ai enchainé avec la lecture d'Un long dimanche de fiançailles, de Japrisot, dont a été tiré le film. Je vais pas spoiler l'histoire, juste si vous avez détésté Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, je crois que ca sert à rien d'aller le voir.
J'ai pas spécialement été fan d'Amélie, j'avais bien aimé mais j'avais trouvé ça un peu trop cul-cul, parfait, maison de poupée, sucré, tout ça.
Là c'est un peu le même genre, en tout cas dans le traitement de l'image, le jeu des acteurs, les dialogues... Le bouquin de Japrisot est plus noir, et je préfère en fait.

En vrac, donc, ca fait du bien de partir au grand air, au fin fond du bout du monde, protegés des gens. Être biens, au soleil, conduire un peu, bouquiner, ronronner. Ne penser à rien.
Par contre trop merci les embouteillages à la rentrée dans Paris, pfff

En vrac, je suis désolé pour toutes celles que j'ai importuné ces derniers temps avec mes poussées d'hormones (ca explique sans doute pas mal le post précédent, d'ailleurs). Ça a l'air de s'être un peu calmé, ouf.

En vrac, je suis content de rentrer à Rennes, j'espere que j'attire pas _encore_ Romaric dans un guet-apens de bouchons à l'entrée sur Paris, juste.

En vrac, je retrouve un peu mon rôle de Saint Bernard, et finalement, bah oui, j'aime ça, quand même. Sauf que là c'est pas facile de communiquer, ça aide pas.

En vrac, je vais m'arreter là, je reprendrai ptet plus tard...

Corsac@10:10:41 (Echoes)

vendredi 05 novembre 2004 (1 post)
Je suis un peu lassé des gens qui jouent au yo-yo avec leurs sentiments. Même pas les miens hein, les leurs. Parce que ça me fait mal de les voir comme ça, parce que je sais que je peux pas les aider, et parce que le peu d'aide que j'essaye de leur apporter, maladroitement, ils la repoussent.

Je suis un peu lassé des gens qui laissent moisir les relations aussi, sans rien faire pour les sauver.

Mais sinon, ça va. Comme vu chez Mr_Peer, les tshirts splitreason sont arrivés, après avoir eu le temps de faire 5 fois le tour du monde. Du coup, un camshot d'un des tshirts. En conditions réelles, evidemment.

Luvz.

Corsac@21:54:53 (Echoes)

lundi 08 novembre 2004 (2 posts)
Ce qu'il y a de bien avec cette colloc, c'est l'ambiance du matin, quand on rentre à 7h. Romaric & moi sommes parfaitement sur la même longueur d'onde.

Une fois extraits du lit (ce qui est déjà une opération relativement aléatoire et dangereuse), on se retrouve dans la cuisine, avec une tête de détérrés, des petits yeux, la langue pateuse et les gestes peu assurés. Préparation du café et du petit dej dans un silence religieux, nous ne sommes pas encore sortis du sommeil.

Si quelqu'un ou quelque chose s'avise à ce moment là de perturber ce moment déjà si pénible du réveil, c'est le drame. Grognements hargneux, mauvaise humeur, regards méchants et silence pesant.

Ce n'est que dans la voiture, en arrivant à l'IFSIC, qu'on nous retrouve, toujours pas réveillés, mais chantant gaillardement Petite galliotte, d'une voie fausse et grave.

Puis, arrivés en cours, je me rendors doucement pendant que le prof recopie au tableau le poly sur lequel je pose ma tête et la manpage de socket().

Corsac@13:01:17 (Echoes)

J'suis v'nu proche, pas mal proche,
Y avait rien même d'aussi proche,
J'suis v'nu proche, pas mal proche,
Je serrais les poings dans mes poches.


Corsac@13:02:18 (Echoes)

lundi 15 novembre 2004 (1 post)
Quelle est la difference entre un bon squatteur et un mauvais squatteur ?

Un bon squatteur, il force la porte de l'appart pour entrer, et il s'installe, mais c'est un bon squatteur.
Le mauvais squatteur il force la porte de l'appart pour entrer, et il s'installe, mais c'est un mauvais squatteur.

C'est un peu les reflexions que j'avais la semaine derniere.
Petit recapitulatif des evenements.

Dimanche dernier (pas hier, avant), en rentrant d'urgences avec Rom', on trouve la porte de l'appart d'en face de chez nous (qui est vide), completement défoncée, une bouteille de biere vide devant la porte, et personne dedans.
On va trouver la niece du proprio, qui habite en dessous de chez nous, et qui nous "rassure", en nous disant que c'est sans doute des potes de l'ancien locataire, qui était un peu bizarre et qui avait des potes un peu bizarres, aussi, au point de défoncer sa porte quand personne ne répond. Ainsi que de casser un mirroir, d'ailleurs.

Soit.

Les jours se passent, on arrive à mercredi. Rom' part en weekend, je passe la soirée à la maison quand, pendant le visionnage des Affranchis, j'entend du boucan dans l'escalier, des gens qui rentrent dans l'appart d'à côté.
Bien bien bien.

Le lendemain, je vais donc revoir la niece en question (on va l'appeller Fleur, pour faire simple, parce que c'est joli, et parce que c'est son prénom, après tout (non rien à voir avec la bloggueuse)). Pas rassurée, elle décide d'aller les voir, mais elle aimerait bien pas y aller seule.
Bon je me voyais mal la protegeant contre une horde de squatteurs assoifés de sang et de sexe mais en même temps, rien ne nous disait que..., donc bon on y va.

On entre dans l'appart, on voit des matelas étalés partout, une chaine hi-fi, des duvets, et 3 personnes, dont un à l'air patibulaire (mais presque).

On leur dit que, bah, c'est pas possible de rester, qu'il va falloir qu'il parte, ils négocient au début pour partir le lendemain matin, puis finalement après avis de hautes instances, on leur dit que non, vraiment pas possible, faut partir le plus vite possible.

Ils s'executent, visiblement.

Sauf que, le soir même, j'entend à nouveau les pas d'éléphants dans l'escalier.
Rebelote.

Ils se font "virer" le lendemain matin par le mec venu barricader la porte, et depuis je ne les ai pas revus/réentendus.

Ça m'a fait me poser pas mal de question sur le squat en géneral et ces squatteurs en particulier.

En fait, de base, j'ai plutôt un apriori positif sur le squat, sans doute de part les histoires qu'en raconte Solveig. Je trouve ca même un peu abusé que l'appart d'en face soit vide alors qu'à mon avis pas mal de monde cherche sur Rennes, et pis que voilà, passer la nuit dehors par ce temps là, ca doit _vraiment_ pas être drôle.

Mais en même temps, quand je lisais des nouvelles des Tanneries, j'avais l'impression d'un squat bien organisé, bien geré. Avec une vie en collectivité bien assurée, le moyen de trouver de la bouffe, et un respect des choses et des gens.
C'est pas du tout l'impression que j'ai eu en rentrant dans l'appart le jeudi. Une nana completement fracassée, l'appart un peu sans dessus dessous, le miroir brisé, la porte défoncée (bon ok, faut bien qu'ils trouvent un moyen pour rentrer, soit...), l'électricité et le gaz branchés, j'imagine sur le dos du proprio ou de l'ancien locataire, ils sont partis en chiant dans la baignoire le vendredi...

Bref, j'ai pas trouvé ca "bon esprit". Après oui, effectivement, c'est délicat dans ce genre de situation, et moi j'ai pas forcement grand chose à dire, moi qui ait un toit, moi qui vit encore quasiment totalement des ressources de mes parents, qui ne suis pas du tout independant etc..

Mais j'aurais pensé que, s'ils trouvaient justement un appartement inoccupé, ils en auraient pris soin, sans foutre la zone dedans, par respect pour leur lieu de vie. J'ai eu l'impression d'une attitude consommatrice et destructrice, que j'ai pas trop aimé.

Ça m'a fait un peu mal au coeur d'avoir donné une impression de fermeté et de désaccord total avec leur point de vue ("on peut pas rester une nuit de plus ?"), mais je voyais pas vraiment quoi faire d'autre, en fait.

Bref, une experience qui aurait pu être pas désagréable après tout, ils auraient pu avoir des choses à partager, leur experience etc.., mais j'ai pas eu l'impression que c'était le cas...

Corsac@13:28:47 (Echoes)

mardi 16 novembre 2004 (1 post)
Il y a un moment où il faut savoir s'arrêter.
Aider les gens c'est bien. Pouvoir en parler, pouvoir donner son opinion, ça peut servir.
Mais après les décisions n'appartiennent qu'à eux. Les décisions, ou leur absence d'ailleurs. On ne peut plus rien y faire, et c'est comme ça.

Ça m'ennuie un peu, parce que j'ai l'impression de renoncer, mais en même temps je ne vois pas quoi faire de plus. Ça me décourage aussi, de pas avancer.

Laisser de côté, aller en avant ailleurs, revenir plus tard, laisser les gens gerer comme ils peuvent, sans m'immiscer. Ça ne sert plus à rien, et j'ai parfois l'impression que ça me mine.

Enfin bon, ça durera pas éternellement, et puis c'est peut être aussi mieux comme ça.

Corsac@13:07:03 (Echoes)

lundi 22 novembre 2004 (2 posts)
Jeudi dernier, un diner à la Pimprenelle, à trois, comme ça, pouf, Delphine, rom & moi. Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais la mayonnaise a tenu, on est restés deux heures au restau. C'était des rires et des éclats de voix, des discussions sans fin, des blagues, des petites vannes dont on ne se souvient plus, des papotages avec Candy, sa soeur, des pizzas trop bonnes englouties en deux sec, des pizzas au chêvre pas finies (gngng, faut vraiment que _je_ choisisse tous les menus, quand on va au restau).

Et pis y'a d'autres jours où le temps passe lentement, ou l'on passe son temps à attendre que le temps passe, où l'on espère que le téléphone va sonner sans oser appeller.

Il y'a d'autres jours où l'on n'ose bouger de peur de la reveiller. Parce qu'elle s'est endormie tranquillement sur mon épaule, que j'entend sa respiration réguliere, que ses cheveux chatouillent ma joue. Des moments qui ne durent jamais assez.

Puis des jours où l'on baisse la tête, découragés, au fond du lit, en attendant que le sommeil vienne, pendant que Massive Attack égrène ses notes, on sombre lentement dans les limbes et le déspespoir.

Et enfin il y'a des matins où l'on se reveille presque en forme, ou les Souliers Rouges viennent mettre un peu de dynamisme dans les matins si difficiles, et où l'on relève la tête en décidant d'aller plus loin...

Nous étions partis en mémoire de celles
Pour qui nos couteaux écorchaient la sève
Le chêne a vieilli nos voeux éternels
S'envolent en copeaux qui sèment nos rêves

Corsac@08:23:15 (Echoes)

Je retrouve un peu en ce moment le sentiment de gêne que j'avais eu au début de mon blog.
A savoir que, à l'époque, les gens que je connaissais sur le net lisaient parfois mon blog, et j'en avais des commentaires "en live" sur IRC. Même si les gens que je connaissais dans la «vraie» vie ne le lisaient pas, j'avais quand même les réactions, que parfois je ne souhaitais pas.

Je ne me suis (on va dire «quasiment», pour la forme) jamais restreint sur ce que je voulais écrire à cause de ça, je modifiais pas mes posts, etc... J'écris pour moi, donc quand j'ai «besoin» d'écrire quelque chose ici, je le fais, .|

En ce moment, dans les gens que je connais «en vrai», que ce soit de la famille ou des potes, un certain nombre me lisent ici (et donc doivent être en train de lire ce post, finalement (enfin pas au moment ou je l'écris, forcement, mais au moment ou tu le lis, eh...)). J'ai déjà eu une paire de fois des demandes d'explications de certains posts cryptiques, ou des éclaircissements divers.

Je sais que parfois ça part d'un bon sentiment, que parfois j'ai besoin d'être lancé sur un sujet qui me tient à coeur parce que je n'ose pas me confier tout seul.
Mais en géneral, quand je poste ici, c'est parce que j'ai besoin aussi de me confier à ma base mysql, qui ne me répond rien (à part un superbe Post ajouté au weblog), et c'est tant mieux.

Finalement, ceci est un message personnel: me demandez pas d'explications sur les posts ici, par pitié :)

Ça me fait plaisir que vous me lisiez, mais, finalement, en dehors des commentaires, c'est un échange à un seul sens. Ca empeche pas d'avoir des échanges bilateraux, juste pas sur ce qui se passe ici.

Merci :>

Corsac@16:32:39 (Echoes)

mercredi 24 novembre 2004 (1 post)
Celle que j'écoute à fond le matin pour me sortir des bras de Morphée et offrir une tête presque aimable à mon entourage. (bon par contre si j'ai le malheur de reveiller rom' avec, à mon avis c'est lui qu'aura une tête pas aimable)

( ton visage )
S’emmêler
Anyway
Effleurer
Tu semblante
Essayer
Démêler
Sans rayer
Tu semblante
Tel est fait
Envisager
Sans délayer
Tu semblante
Comme elle est
Comme ses traits
De tu semblante
Tel est mon souhait
Se montrer étonné
Tu semblante
Tel est mon souhait.


Tarmac - Tu semblante

Corsac@13:17:38 (Echoes)

lundi 29 novembre 2004 (1 post)
Un weekend un peu stressant, finalement, pas très reposant.
Oh, pas un mauvais weekend, non, pas du tout même. Mais j'aurais pas cru être sensible à ce point là, en fait, à la "detresse" des autres...

Sauf que c'est pas n'importe quels autres, et que voilà, je peux pas rester les bras croisés, sans rien faire. Si il faut que je me batte pour que ca marche, je me battrai, et avec plaisir, en plus.

Mis à part ça, le weekend a quand même été plutôt bien, même si on sent que de ci de là le stress des exams commence à approcher (enfin pour certains quoi).

Et sinon, mercredi, Archive \o/

Corsac@15:20:01 (Echoes)

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