mardi 04 mars 2008 (1 post)
Le bonheur, ça ressemble parfois à un visage illuminé, au petit
matin, quand le colis devant contenir la carte bleue s'avère en
fait contenir un mug Pénélope Jolicoeur.
Eh oui, c'est ça aussi, le bonheur. Juste contempler ces yeux,
ce sourire, ce visage.
Corsac@10:41:48 (Echoes)
lundi 17 mars 2008 (1 post)
Bon, décidement c'est vraiment désagréable de perdre des posts
en cours d'écriture. Faudrait ptet qu'un jour je fasse un truc pour
que ça sauve des drafts même en cours de route, ou bien que je
prenne l'habitude de jamais les écrire directement dans
l'interface, quelque chose dans ce gout là. En plus c'est d'autant
plus désagréable quand c'est même pas la faute de quelqu'un
d'autre, genre au hasard du browser qui a planté, ou quelque chose
dans ce gout là. Non, là, c'est juste moi qui me suis arrêté de
taper pour aller dans la cuisine préparer un trouc (je pense que
c'est la faute des champignons, en fait) et quand je suis revenu
j'avais oublié ce que je faisais, et ensuite j'ai relancé mon
browser pour une raison ou pour une autre, et j'ai cliqué sur "oui
oui je veux fermer même si j'ai un champ pas encore soumis" (mon
browser me previent, en plus, il est gentil). Non, vraiment, tout
est de ma faute.
Bref. Ce post là, en question, racontait un peu le samedi.
Samedi de shopping, c'est dire si ça m'arrive souvent. Et shopping
un samedi aux halles. Autant dire que c'était exceptionnel. Ça a
même pas été dramatique, en plus, contrairement à ce qu'on pourrait
croire. Du monde, oui, mais surtout dans les couloirs, pas tant que
ça dans les magasins (bon à part Sephora, mais bon là de toute
façon avec l'odeur qui traine, c'est perdu d'avance). On a presque
réussi à faire tout ce qu'on voulait, et j'ai même survecu à tout.
On a quand même pris le temps de se poser boire un coup, et on a
aussi joué l'alternance histoire de pas s'user trop vite. Jules et
Maison du Monde, Celio et à Habitat, Gap et Muji, voire même
Jennyfer pas forcément dans cet ordre là. En passant par Darjeeling
et en finissant par la FNAC, pour quand même se garder le meilleur
pour la fin. La toute fin d'ailleurs, parce qu'à peine arrivés ça
fermait, on a même pas eu le temps de passer aux bouquins, c'est
dire si on a été sages. J'ai quand même pu dépiler un peu ma liste
de CDs à acheter. D'ailleurs à ce propos, j'aimerais bien savoir
_qui_ m'a conseillé Elvis Perkins. Je l'avais noté sur ma liste,
y'a un certain temps, et j'avais oublié. Comme il était sur la
liste et que je suis tombé dessus à la FNAC, je l'ai pris, mais
sans avoir la moindre idée de ce que c'était. Du coup on a écouté
en rentrant, et c'est vachement bien. Juste, je sais pas à qui je
dois la découverte…
En passant à la FNAC, on est aussi tombés sur Beignets de
tomates vertes, un film qu'il est bien, que je vous le
conseille. Moi, je connaissais pa, donc j'ai fait confiance, et
j'ai pas été déçu. Un vrai film avec des morceaux dedans, que je
vous raconte rien, je vous laisse découvrir.
Le samedi s'arrête là, en pyjama.
Le dimanche, c'est souvent assez réglé comme du papier à
musique, au moins le début. Reveil, café (1), éventuellement
croissants, café (2), panique au mangin palace, puis brunch. On a
pas vraiment dérogé à la règle cette fois ci, par contre on a
enchainé chez les parents, pour cause de repassage et de presque
récupération de perceuse (la prochaine fois c'est la bonne). Faut
dire que au final ça s'est un peu transformé en guet-apens
(consentant). Manue & Alex en profitant pour faire du
déménagement, je me suis retrouvé recruté pour aider aux cartons, à
descendre, puis à remonter là bas (y compris le fauteuil de
ministre !)
Retour chez les parents, récupération du repassage, et hop,
direction la maison, on a des invités ! Saucisses lentilles ce
soir, à peu près complètement sous ma direction. C'est vraiment
facile pour le coup:
- faire revenir quelques oignons dans une casserolle avec de
l'huile d'olive
- rajouter une carotte coupée en rondelles, faire revenir
aussi
- ajouter les lentilles (vertes du Puy, sabarot, un verre à
moutarde pour deux personnes) et de l'eau froide
(au moins un litre pour deux verres, on en rajoutera éventuellement
plus tard)
- faire bouillir à petites bulles (sisi).
- rajouter les saucisses de toulouse
- couvrir et laisser pendant au moins 20 minutes à petit feu (et
petites bulles)
- après, faut gouter, rajouter de l'eau si besoin
- pendant la cuisson, rajouter laurier, thym, basilic, et de
façon générale herbes variées, selon le goût
- c'est prêt \o/
À servir avec du vin rouge, ça va mieux, trouve-je.
Du coup, pendant le diner on a suivi que moyennement la soirée
électorale, et finalement c'était pas trop grave. Ça a parlé
politique forcément, mais c'était pas monomaniaque. La soirée s'est
terminée un peu brutalement par un coup de fil à chaudes larmes de
ma petite soeur, Within ayant décidé de rejoindre Gatito un peu
plus tôt que prévu. (if you don't know, don't ask). C'est le genre
de situation dont on a rarement l'habitude (y compris le côté
purement pratique, en fait), et finalement c'est le genre
d'habitude qu'on a pas tant que ça envie de prendre. On console
Lol, et on emmène le petit chat, et on finit par revenir à la
maison ce weekend plus mouvementé qu'on aurait pensé vendredi.
Corsac@14:23:33 (Echoes)
samedi 22 mars 2008 (1 post)
Bon, vraiment, décidement, je déteste les battages médiatiques
autour des films. Et là, vraiment, c'était pire que tout: la bande
annonce d'1/2h, la mention spéciale label UGC larmoyante, le
passage au JT (quelle idée de regarder le JT aussi hein…). Du coup,
forcément, j'avais déjà un net parti pris en entrant dans la salle,
et ça a clairement contribué à l'impression que j'en ai eu.
Non, vraiment, j'ai pas aimé Il y a longtemps que je
t'aime. J'ai trouvé ça mal joué, mal dirigé, mal monté. J'ai
pas aimé la musique et je trouve que c'est vraiment trop larmoyant.
Non pas que ça soit si émouvant que ça (le sujet l'est, tout de
même, clairement), mais surtout, j'ai en permanence eu l'impression
que le réalisateur _cherchait_ à nous faire pleurer. Plutôt que de
simplement traiter son sujet, qui en tant que tel est déjà pas mal
émouvant, il en rajoute, en rajoute, en rajoute. Il semblerait que
ce soit un auteur en fait, et clairement en livre je pense que
j'aurais nettement plus apprécié. Là, j'ai jamais réussi à rentrer
dedans (mes a-prioris en sont clairement en partie responsables),
et c'est dommage.
J'ai pas passé un mauvais moment, en tant que tel,
mais bon, vraiment pas fan quoi.
Je pense que je l'oublierai.
Corsac@12:38:21 (Echoes)
jeudi 27 mars 2008 (1 post)
Tout a commencé un dimanche matin, à des heures vraiment indues.
Évidemment, vue la période, je me doutais un tantinet de quelque
chose, mais c'est là que ça devient intéressant, tout est vraiment
dans le « quelque chose ». On était donc dimanche matin (on est
bien, et le décollage est imminent) (faîtes pas attention), et
Marie me réveille un tantinet trop tôt. Je veux bien que perdre son
dimanche en traînant au lit jusqu'à 14h ce soit dommage, m'enfin
c'est ptet pas la peine de se réveiller à 6h pour autant. Bon enfin
cela dit, j'étais pas vraiment en état de mener ce genre de
réflexions, de toute façon. Je pense que, au moment où elle s'est
levée, je devais, en gros, me dire que quand même, je ferais bien
encore la grasse matinée un petit peu. Je me suis dit qu'elle
devait avoir soif et qu'elle avait été remplir la bouteille d'eau,
ou quelque chose du genre, et je me suis rendormi comme un
bienheureux.
Je me (re)réveille quelques minutes plus tard, quand elle rentre
dans la chambre, avec un plateau, et posé dessus, du café (joie !)
et un œuf de Pâques. Ha bin oui, c'est vrai, on est dimanche de
Pâques, donc œuf. Normal, tout va bien. Bon je trouve qu'il fait
bien sombre tout de même, il doit être un tantinet plus tôt que
14h, mais bon, je m'en fais pas trop. L'œuf est creux (quelle
déception !) mais pas vide (quel réconfort !). Il y a donc quelque
chose à l'intérieur, que je reconnais immédiatement: c'est un
timbre (oooooh !). Bon ok là comme ça ça le fait moins, mais en
fait, sisi, c'était vraiment intéressant. Parce que c'était pas
n'importe quel timbre, c'était un timbre au motif de La Chacunière
(pour la petite histoire, c'est un cadeau de Noël qui a été offert
à Mamie, et dont on a reçu un exemplaire cette année. En tant que
tel, rien de spécial, m'enfin au matin du 23 mars, trouver une
effigie de la Chacunière dans un œuf de Pâques, non seulement ça
n'a rien de surprenant, mais ça veut dire qu'il s'agit de se
lever.
Effectivement, confirmation prise, il s'agirait de préparer
quelques affaires, de trouver sa carte 12/25 (damn.) et de partir,
direction la Gare de Lyon. Péripétie incontournable, la carte 12/25
est planquée, genre quelque chose de bien. Petit stress pendant
quelques temps, et puis finalement, la décision est prise. Il
suffit de la faire renouveler, puisque de toute façon il faudra «
perdre » un peu de temps pour profiter des la carte 12/25 jusqu'à
la veille des 27 ans. On quitte donc l'appartement, pour rejoindre
Lol en bas de la maison, apparue comme par magie au pied de
l'immeuble.
Direction la gare de Lyon, donc, pour prendre le premier Teoz du
matin, direction Clermont-Ferrand. Un petit passage par le
photomaton, puis par le guichet pour faire renouveler la carte
12/25, et nous voilà à rouler dans le petit matin blême. Trajet
sans histoire jusqu'à Clermont-Ferrand, petit changement, et hop,
nous voilà à Issoire.
Complètement décalés, on retrouve Michael à la gare, il y a
quelques plaques de neige à droite à gauche, et je suis toujours
complètement paumé. Quelques paroles lâchées de-ci de-là me font
comprendre qu'on doit sans doute attendre quelque chose ici, et on
se cale donc au restaurant. Un menu de Pâques, avec tout le toutim.
Pas vraiment le choix dans le menu, en fait. C'est menu complet,
ou… menu complet++. À savoir, (entrée+plat+fromage+dessert) ou
(entrée+plat/poisson+plat/viande+fromage+dessert). En toute
simplicité. On se contente donc du menu complet, et à l'arrivée,
les parents débarquent, et nous voilà à remonter dans la
Volvo.
Plus on monte, et plus ça devient blanc, au point qu'on se demande
vraiment si on va finir par arriver. Toutes les zones sous les
sapins sont complètement enneigées, et on a beau plus être en
hiver, la route est bien glacée par endroit. On finit quand même
par arriver à bon port, mais on laisse la Volvo en haut de l'allée,
sinon on arrivera jamais à repartir. Marie descend l'allée en sac
plastique, puisque les ballerines ne sont pas tout à fait adaptées
à la descente dans la neige. Débarquement à la Chacunière, ou les
Bonseys sont déjà là. L'après midi passe doucement, pleins de
cousins Dillard, et une petite soirée d'anniversaire.
Un album (dont je reparlerai un peu plus tard), disque et dvd,
verres à vin, et un cadeau surprise, bien gâté. Certains manquent à
l'appel, on aurait bien aimé être toute la famille, mais bon les
choses étant ce qu'elles sont, certains sont regrettés.
Le lendemain matin, on se prépare à repartir tranquillement, et
l'escapade faillit bien se prolonger, la neige ayant décidé de
vraiment tenir, et les propulsions arrière n'ayant pas réputation
de bien aimer la neige. Comme on est quand même en plein weekend de
Pâques, le retour vers Paris est un peu délicat, mais au final nous
voilà à Paris. Rendez vous est pris sur « le camino de Compostella
». La rue Saint Jacques est identifiée assez vite, mais quant au
numéro, c'est autre chose, et donc on prend quelques indices. Une
soirée avec Manue & Alex, restaurant puis ils nous emmènent
découvrir le Caveau des Oubliettes, qu'on ne connaissait
ni l'un ni l'autre. Le principe est simple, y'a des groupes tous
les soirs, la première partie de soirée c'est le groupe, puis il y
a jam session (c'est surtout du jazz, ceci expliquant cela). Ce
soir là, c'était soirée pop-rock, enfin plutôt classic rock.
Adresse à retenir, y compris pour découvrir les autres
variantes.
Le lendemain est heureusement RTT-isé, et on rentre assez tard,
heureux du week-end. Week-end surprenant, pour une année gagnée.
Corsac@20:49:25 (Echoes)