Tout a commencé un dimanche matin, à des heures vraiment indues.
Évidemment, vue la période, je me doutais un tantinet de quelque
chose, mais c'est là que ça devient intéressant, tout est vraiment
dans le « quelque chose ». On était donc dimanche matin (on est
bien, et le décollage est imminent) (faîtes pas attention), et
Marie me réveille un tantinet trop tôt. Je veux bien que perdre son
dimanche en traînant au lit jusqu'à 14h ce soit dommage, m'enfin
c'est ptet pas la peine de se réveiller à 6h pour autant. Bon enfin
cela dit, j'étais pas vraiment en état de mener ce genre de
réflexions, de toute façon. Je pense que, au moment où elle s'est
levée, je devais, en gros, me dire que quand même, je ferais bien
encore la grasse matinée un petit peu. Je me suis dit qu'elle
devait avoir soif et qu'elle avait été remplir la bouteille d'eau,
ou quelque chose du genre, et je me suis rendormi comme un
bienheureux.
Je me (re)réveille quelques minutes plus tard, quand elle rentre
dans la chambre, avec un plateau, et posé dessus, du café (joie !)
et un œuf de Pâques. Ha bin oui, c'est vrai, on est dimanche de
Pâques, donc œuf. Normal, tout va bien. Bon je trouve qu'il fait
bien sombre tout de même, il doit être un tantinet plus tôt que
14h, mais bon, je m'en fais pas trop. L'œuf est creux (quelle
déception !) mais pas vide (quel réconfort !). Il y a donc quelque
chose à l'intérieur, que je reconnais immédiatement: c'est un
timbre (oooooh !). Bon ok là comme ça ça le fait moins, mais en
fait, sisi, c'était vraiment intéressant. Parce que c'était pas
n'importe quel timbre, c'était un timbre au motif de La Chacunière
(pour la petite histoire, c'est un cadeau de Noël qui a été offert
à Mamie, et dont on a reçu un exemplaire cette année. En tant que
tel, rien de spécial, m'enfin au matin du 23 mars, trouver une
effigie de la Chacunière dans un œuf de Pâques, non seulement ça
n'a rien de surprenant, mais ça veut dire qu'il s'agit de se
lever.
Effectivement, confirmation prise, il s'agirait de préparer
quelques affaires, de trouver sa carte 12/25 (damn.) et de partir,
direction la Gare de Lyon. Péripétie incontournable, la carte 12/25
est planquée, genre quelque chose de bien. Petit stress pendant
quelques temps, et puis finalement, la décision est prise. Il
suffit de la faire renouveler, puisque de toute façon il faudra «
perdre » un peu de temps pour profiter des la carte 12/25 jusqu'à
la veille des 27 ans. On quitte donc l'appartement, pour rejoindre
Lol en bas de la maison, apparue comme par magie au pied de
l'immeuble.
Direction la gare de Lyon, donc, pour prendre le premier Teoz du
matin, direction Clermont-Ferrand. Un petit passage par le
photomaton, puis par le guichet pour faire renouveler la carte
12/25, et nous voilà à rouler dans le petit matin blême. Trajet
sans histoire jusqu'à Clermont-Ferrand, petit changement, et hop,
nous voilà à Issoire.
Complètement décalés, on retrouve Michael à la gare, il y a
quelques plaques de neige à droite à gauche, et je suis toujours
complètement paumé. Quelques paroles lâchées de-ci de-là me font
comprendre qu'on doit sans doute attendre quelque chose ici, et on
se cale donc au restaurant. Un menu de Pâques, avec tout le toutim.
Pas vraiment le choix dans le menu, en fait. C'est menu complet,
ou… menu complet++. À savoir, (entrée+plat+fromage+dessert) ou
(entrée+plat/poisson+plat/viande+fromage+dessert). En toute
simplicité. On se contente donc du menu complet, et à l'arrivée,
les parents débarquent, et nous voilà à remonter dans la
Volvo.
Plus on monte, et plus ça devient blanc, au point qu'on se demande
vraiment si on va finir par arriver. Toutes les zones sous les
sapins sont complètement enneigées, et on a beau plus être en
hiver, la route est bien glacée par endroit. On finit quand même
par arriver à bon port, mais on laisse la Volvo en haut de l'allée,
sinon on arrivera jamais à repartir. Marie descend l'allée en sac
plastique, puisque les ballerines ne sont pas tout à fait adaptées
à la descente dans la neige. Débarquement à la Chacunière, ou les
Bonseys sont déjà là. L'après midi passe doucement, pleins de
cousins Dillard, et une petite soirée d'anniversaire.
Un album (dont je reparlerai un peu plus tard), disque et dvd,
verres à vin, et un cadeau surprise, bien gâté. Certains manquent à
l'appel, on aurait bien aimé être toute la famille, mais bon les
choses étant ce qu'elles sont, certains sont regrettés.
Le lendemain matin, on se prépare à repartir tranquillement, et
l'escapade faillit bien se prolonger, la neige ayant décidé de
vraiment tenir, et les propulsions arrière n'ayant pas réputation
de bien aimer la neige. Comme on est quand même en plein weekend de
Pâques, le retour vers Paris est un peu délicat, mais au final nous
voilà à Paris. Rendez vous est pris sur « le camino de Compostella
». La rue Saint Jacques est identifiée assez vite, mais quant au
numéro, c'est autre chose, et donc on prend quelques indices. Une
soirée avec Manue & Alex, restaurant puis ils nous emmènent
découvrir le Caveau des Oubliettes, qu'on ne connaissait
ni l'un ni l'autre. Le principe est simple, y'a des groupes tous
les soirs, la première partie de soirée c'est le groupe, puis il y
a jam session (c'est surtout du jazz, ceci expliquant cela). Ce
soir là, c'était soirée pop-rock, enfin plutôt classic rock.
Adresse à retenir, y compris pour découvrir les autres
variantes.
Le lendemain est heureusement RTT-isé, et on rentre assez tard,
heureux du week-end. Week-end surprenant, pour une année gagnée.
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