C'était un Noël vraiment atypique cette année. Pour pleins de
raisons, d'ailleurs.
Parce que pour une fois, les enfants se sont couchés après les
parents, parce qu'il y a eu une certaine émancipation de la petite
classe. Parce qu'on a chanté des chants révolutionnaires à la
Chacunière, parce qu'on a endivé nettement après les parents, parce
qu'il y a eu des jolis petits bustiers dans les souliers, parce
qu'il y avait nettement moins de légos, à part pour Caroline et
Adrien.
Ça a un côté bizarre, mais pas désagréable, ce petit côté de on
grandit, qu'on a ressenti, avec les cousins. Rien que pour
Manue & moi, d'ailleurs, ouvrir les souliers après le déjeuner
au lieu d'avant, ça veut quand même dire pleins de choses.
On était nettement plus responsables des choses, on a vachement
plus organisé, bref, on passe petit à petit de l'autre côté de la
barrière. Et ça pose forcement un peu des questions, genre de
l'approvisionnement du côté droit du salon.
Bon, alors forcement, les gens qui ne sont pas de la famille ne
comprennent rien à ce post, c'est normal. Je vais essayer de
clarifier un peu, parce que bon forcement... Y'a les photos qui peuvent aider un
peu, pour les motivés. Oui, y'en a pleins...
Quand on fête Noël en famille (à savoir la *famille*), à la
Chacunière (genre un an sur deux, à peu de choses près), c'est une
convention à elle toute seule. 16 personnes cette année: Adrien,
Caroline, Robin, Alice, Michael, Lolita, Madeleine, Yap, Manue,
Yannick, Claude, Catou, Richard, Anne, Nigel, Mamie-Douce. Dans
l'ordre chronologique inverse. Sans compter les divers animaux,
évidemment.
Il y a l'endiverie, là où les retardataires passent leur journée du
24, enfermés, à finir d'emballer les endives (je passerais sur
l'origine du nom, sachez que dans ce contexte, une endive c'est un
cadeau. enfin on va dire ça comme ça). Il y a le salon toujours
entre l'apéro et le digestif, bière, vin rouge, whisky(-perrier).
Il y a la préparation du sapin, les grands jeux
dehors, les différents repas pour 16, le grand feu de camp du
soir, le
repas du soir, la dépose des souliers dans le salon... Tout le
monde en rang d'oignon devant l'entrée du salon, puis chacun dépose
son soulier à sa place, en demi cercle devant la cheminée, les
petits à droite, puis en age croissant, jusqu'à mamie douce tout à
gauche. Ensuite, petit à petit, chacun viendra officier et déposer
ses forfaits dans les souliers adéquats. D'habitude c'est les
enfants d'abord, puis ensuite au lit, et on laisse les parents
commettre leurs forfaits. Cette année, les parents se sont fatigués
plus vite que nous, donc on a quelque peu bouleversé cet ordre,
surtout que au final Lol est arrivée après tout le monde, vu
qu'elle bossait et que la sncf auvergne avait décidé de faire grêve
le 24 décembre au soir (trop merci... d'ailleurs ça doit emmerder
un maximum un minimum de gens, je vois pas trop l'interêt pour le
coup, et pourtant je suis à fond pour le droit de grêve). Enfin, le
lendemain matin, les booties au petit dej, la messe (sauf pour les
mécréants), et enfin l'ouverture du rideau du salon,
et la découverte des
endives.
Ensuite, c'est l'ouverture, chacun son tour, de son soulier, du
plus petit au plus grand. D'habitude on fait la pause de midi
(enfin, quand on commence à 10h, la pause est plutôt vers 16h mais
bon...) après Manue, après la dernière génération quoi. Là cette
année, Manue & moi avons passé dans la génération du dessus,
mais au final ça allait, on l'a relativement bien supporté. Ça a
encore fini à 10h du soir (mais bon, on a l'habitude, au final,
mais c'est vrai que c'est éprouvant).
Pleins pleins pleins de photos, pleins d'endives, pleins de
cousins, mais pas assez de temps pour en profiter. Une bonne
édition que ce Noël 2005, ça fait du bien de pouvoir cousiner, même
pas très longtemps. Evidemment, Sophie nous aura manqué (à moi plus
qu'à tous les autres), et on sait pas très bien qui sera là en
2007, mais bon.
Sinon, rien à voir, mais ça fait du bien de passer un weekend
completement déconnecté (ou presque, rapport à voyages-sncf.com),
et sans portable. Par contre s'apercevoir en rentrant que le
routeur était déconnecté du net, et que le serveur de mail secondaire relaye pas mes mails, c'est
sérieusement relou. Donc si vous m'avez envoyé un mail ce weekend,
sachez que je l'ai pas reçu, donc renvoyez le...
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