Ces derniers temps, dans le métro, je me suis relu la trilogie du
Guide Galactique. Ça faisait un certain temps que je ne
l'avais lu, et ça me manquait un peu, à force de le préter et de se
souvenir de bouts par ci par là, ça devenait plus frustrant
qu'autre chose. Surtout qu'il avait été pendant un certain temps à
l'autre bout du monde, et qu'il n'était revenu que pour repartir au
fin fond de la banlieue parisienne, ce qui n'est pas tellement plus
proche que Los Angeles, finalement.
Mais toutes les trilogies (même en cinq volumes) ont une fin, et
donc je me suis retrouvé, une fois de plus, à cours de bouquins
(bon c'est pas tout à fait vrai, j'ai encore un tome des
aventuriers de la mer à lire, mais je crois que je vais attendre la
sortie de la suite, voire même de la fin, pour m'y mettre, parce
que sinon ça va encore être super frustrant). Mais toutes ces
histoires d'univers qui font n'importe quoi et tout, de
probabilités improbables, d'univers qui se retournent comme des
gants et de bistromathique, ça m'a donné envie de continuer dans
cette branche là. Et je me suis aperçu que dans ma bibliothèque
trainait (depuis de longues années, d'ailleurs) Dieu joue-t'il
aux dés (les mathématiques du chaos), de Ian Stewart.
Exactement ce qu'il me fallait.
J'ai donc commencé, petit à petit, dans le métro, et après deux
trajets il m'est apparu clairement qu'il fallait que je retrouve
mon formulaire de PCSI/PSI, histoire de me remettre un peu en tête
de quoi il parlait. De suite ça va nettement mieux en ayant les
formules sous les yeux. Et puis même si cest quand même vraiment
matheux sur plein de points, il est relativement didactique (c'est
quand même un peu de la vulgarisation sur les bords), mais faut
s'accrocher. C'est marrant aussi parce que le bouquin a été écrit à
un moment où les ordinateurs commençaient à se répandre, donc il
donne un peu des exemples de codes (en basic) ou propose
d'implémenter certains calculs à l'ordinateur. Bon l'ennui c'est
que quand je lis je suis jamais devant un ordinateur, mais sur le
principe ça me donnerait envie de me remettre un peu à Maple (enfin
sauf que j'ai plus de quoi le faire tourner, mais bon. Un scilab
pourrait éventuellement compenser, vu que de toute façon on
travaille en valeurs numériques, juste j'ai jamais vraiment appris
à m'en servir). Mais tout de même, quand il arrive à des
attracteurs, à des courbes de phases qui se replient sur elles
mêmes pour donner des tores ou des attracteurs aux formes
passablement compliquées, ça devient dur à suivre, on se croirait
dans un film de Lynch.
(bon en fait elle est nase cette transition, mais vous ferez comme
si)
Donc voilà, ce soir on est allé voir Inland Empire, le
dernier Lynch. Pas vraiment de spoil à craindre, si vous aimez
Lynch allez le voir, si vous aimez pas passez-vous en. Du pur Lynch
tout craché, y'a pas à dire. Juste effectivement la vidéo ça fait
bizarre et ça gache un peu le plaisir, mais je pense fermement que
c'est fait exprès.
samedi 10 février 2007 (4 posts)
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