Bon, bah ça c'est fait.
La recherche aura heureusement duré pas si longtemps, mais aura été
riche en péripétie. On a un appart, un vrai. Le bail est signé,
j'ai les clés le 31 mai. Et ensuite l'aventure (enfin, me direz
vous).
En tout cas, un truc à retenir, c'est qu'il faut se méfier des
propriétaires particuliers coulants, mous, visqueux. Se méfier des
propriétaires qui font passer les baux en meublés juste pour
profiter des avantages fiscaux. Bref, se méfier des propriétaires
nains, en fait.
Y'a eu des hauts et des bas, mais heureusement le bas le plus bas
(à savoir le proprio qui avait dit oui qui revient sur ses
positions parce qu'il nous trouve un peu trop volontaire, dirons
nous) a été un mal pour un bien.
Raconter toutes les péripéties serait un peu trop long (et il
faudrait parler des trois départs des trois enfants qui se sauvent
en même temps, même si certains étaient déjà plus sauvés que
d'autres, ainsi que des investissements des parents, bref trop de
choses à dire).
Donc voilà, mercredi matin c'était re-visite à l'appart soit disant
ok, on s'accroche un peu pour savoir quand signer (non mais oui
quoi, faudrait savoir, si c'est décidé on peut signer non ?), mais
bon c'était ok quoi, mercredi soir c'était train pour Brest, début
de weekend tranquilou et tout, sans net ni rien. Quand par hasard
je regarde mes mails vendredi matin, j'aperçois le mail (pas de
coup de fil ni rien) qui date de mercredi matin, qui revient sur
l'accord « forcé » (haha). Grosse baisse d'ambiance tout d'un coup,
jusqu'au coup de fil du vendredi après midi, l'agence parentale a
un appartement qui conviendrait, et la parentelle l'a visité, et
sont emballés. Le temps d'une récuperation express des photos, de
discuter quelques minutes, et hop, on file prendre le train de 17h
pour Paris, visite prévue le lendemain.
Samedi donc, et visite de l'appart, angoisse un peu partout, d'un
côté parce qu'on aimerait bien trouver, de l'autre parce qu'ils se
sentent forcément responsables, parce qu'ils ont aimé mais qu'ils
ne savent pas si on va l'aimer.
Sauf que, oui, on l'aime, c'est un peu le coup de cœur direct
d'ailleurs. Du coup on se prend à espérer, on donne le dossier, on
croise les doigts. Les sœurs planifient aussi, les comètes sont à
la mode, mais nous on n'ose pas encore. « Plus de nouvelles dans la
semaine », qu'il dit. Alors on croise les doigts, et on ose pas
toucher aux comètes, on attend et on espère. Jusqu'à lundi midi,
avec la confirmation, et la prise de rendez-vous pour ce
soir.
Et voilà, maintenant, ça c'est fait. Un deux pièces de 40 m², dans
le 19ème arrondissement, à deux pas du canal, trop choupinou.
Maintenant va falloir s'atteler aux paperasses, à l'assurance
(compliquééé…), à l'organisation du (des) déménagements,
emménagements, etc.
Bref, on est pas couchés, mais -ouf-.
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