Cent ans de scoutisme, et 15 000 (ou 20 000, enfin on sait pas
trop, mais beaucoup de monde en tout cas) scouts et éclés sur le
Champ de Mars. Absolument pas impliqué dans l'organisation, cette
fois, mais petite main à partir de 7h30, à monter des tentes,
remplir des pieds éléphants, transporter table, chaises, panneaux
et autres éléments de décor. La foule des bénévoles est encore très
dispersée à cette heure là, mais les 150 stands se montent en
vitesse. Dérapages « controlés » sur le sable du Champ de Mars pour
les uns, pieds nus dans les bassins pour les autres, et des
foulards, des chemises, partout. Faire ce qu'on a jamais pu faire
dans un endroit pareil, c'est assez marrant. On constatait avec
amusement les regards surpris des passants, découvrant les tentes
se monter avec célérité, les constructions se… construire, les
stands s'installer, les panneaux se recouvrir d'affiches, de photos
et de textes.
Petite main le matin, mais équipe de service l'après midi.
Parcourir le terrain, vérifier que tout se passe sans soucis,
éviter autant que possible les éventuels débordements, calmer le
jeu des éclés survoltés, faire le service d'ordre au podium, pour
les cérémonies comme pour le concert de Hugues Auffray ou les
discours des politiques. Et à la toute fin de la journée, faire le
service au bar du carré VIP.
Retrouver des éclés, et se retrouver entre nous. Il y a sans doute
un côté « instinct grégaire » à se retrouver comme ça, entre nous,
ouverts mais tellement nombreux qu'on en devient intimidants. Mais
c'est vrai que ça remonte le moral de voir qu'on est pas tout seul,
qu'on est nombreux, très nombreux. Fatalement, à la fin de la
journée, on se retrouve entre éclés de la FEE, pour bilaner un peu,
faire le point, boire un coup, manger, se reposer de toute
l'agitation, de la foule, du soleil… De la stratégie aussi, des
plans sur la comête, bref des choses comme il se passe dans toute
asso au soir d'un évenement important, attendu et longuement
préparé. Ambiance post-wei, post-trikend, retour de colo.
Baby-blues, un peu, finalement. J'en réchappe un peu, vu que j'ai
beaucoup moins participé à l'orga préparatoire que d'autres, et que
la fatigue m'anesthésie un peu aujourd'hui.
Je referais sans doute pas ça tous les jours, mais un peu de temps
en temps, c'est quand même vraiment le bonheur. Alors vivement le
1er août en Angleterre, même si on sera du coup complètement
écrasés sous le nombre.
Images
Stats
Stuff