Attablé au Candiot, avec mon chocolat, l'envie me prend
d'écrire. Sans doute parce que j'ai un peu de temps avant de
reprendre mon train, sans doute parce que le café me
rappelle Marie, sans doute parce que je vois les gens se
réveiller petit à petit, le café s'ouvrir, les
chaises descendre des tables et accueillir les clients. Un je ne
sais quoi de café parisien au petit matin, et non de
café rennais pendant la matinée.
Le chocolat est bon, comme prévu. Il me reste un peu de
temps, et tous les réseaux wifi sont protégés,
ce qui n'est pas très grave. C'est un peu le week-end, un
peu les vacances. C'était trois jours intenses, à se
coucher tard et se lever tôt, et la fatigue s'accumule un
petit peu. Le monde a un petit côté ouaté, pas
désagréable, un peu comme un lendemain de
soirée (mais une soirée qui aurait duré trois
jours, un peu).
En profiter pour dépiler (un peu) ses mails, offline.
Profiter d'un peu de temps pour ne pas courir, c'est quand
même agréable. Une journée complètement
off, avec un peu de temps pour faire des choses,
éventuellement remettre en forme les comptes-rendus des
journées C&ESAR, profiter par avance du week-end calme.
L'avantage des voyages en train c'est qu'on a un peu,
forcément, du temps bloqué, à ne rien faire,
ou presque. En l'occurrence, « rien »
ça va sans doute être dodo ou bien le fameux compte
rendu (à moins que je ne craque et que je reste dans
« De bons présages », au grand dam de
mes voisins immédiats, qui auront alors à subir des
éclats de rires épars et spontanés.
On est déjà en décembre, le temps passe
à une vitesse hallucinante (comme d'habitude), et avoir un
peu de temps pour se poser et ralentir ne m'était pas
arrivé depuis un certain temps. Bon on va pas aller
jusqu'à dire (écrire) des expressions genre
« prendre du recul » hein, mais c'est un peu
l'idée (enfin ça serait peut être un peu
l'idée si j'étais pas complètement dans de la
ouate) (j'adore).
Trois jours de Rennes, d'Happy et de Ville d'Ys, trois jours
à servir d'éponge à informations pendant la
journée (d'où l'importance du compte-rendu, si on
veut que ça ressorte de façon à peu
près intelligible et constructive), mais aussi trois jours
à rencontrer des gens intéressants, à
échanger, à créer, tisser des liens. Bref,
trois bonnes journées.
C'est quand même une bonne coincidence que les deux confs en
sécurité informatique françaises (ou en tous
cas les deux majeures, on va dire) soient à Rennes, à
six mois d'intervalle. Enfin moi (nous) ça nous arrange,
c'est pas comme si on aimait pas cette ville, et c'est pas comme si
on se trouvait dépourvu quand y débarquait. Je
continue à ressentir un attachement particulier, et
renouvellé, à cette ville, à ses
protagonistes, à ses histoires. En bref, je m'y sens bien
(enfin au moins pour quelques jours hein, après je sais
pas).
Ça fait une bonne coupure, pas des vacances non plus, mais
un peu d'air, un peu de changement, qui remotive et remet sur des
rails. En bref, qui fait bouger.
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