Et nous voilà de retour, après quasi un mois d'absence. Retour à Paris un peu inespéré, à vrai dire. Notre avion de jeudi dernier était déjà sur place donc il pouvait repartir avec des gens à bord, mais sans aéroport en France c'était compliqué. Air France a fini par décider de faire un vol à destination de Toulouse (sans aucun rapatriement Toulouse-Paris, d'ailleurs, avec signature d'une décharge pour accepter de changer de destination, ce que je trouve un tantinet limite, mais bon). Comme on faisait partie du premier vol annulé (c'était « notre » avion qui n'a jamais pu décoller) on était prioritaire pour le prendre, mais ils ont a priori réussi à caser pas mal de monde du 16 et ptet même du 17. Et pendant la queue du checkin, à SFO, on a appris que CDG avait rouvert, et qu'ils allaient donc pouvoir aller se poser à Paris (ce qui les a pas empêcher de nous faire signer une décharge pour accepter qu'on se pose à CDG au lieu de CDG, mais bon).
Du coup on a pris une route très au sud pour éviter le volcan (le commandant de bord nous a dit « on traverse les États-Unis de part en part, on passe au dessus de New York, puis l'atlantique jusqu'à Lisbonne, puis Bordeaux et enfin Paris »). Pas vraiment pu vérifier vu qu'on était dans une cochonnerie de 747 sans IFE (juste les écrans de télé communs), mais bon, au moins il nous a ramené, ce qui était gentil de sa part.
On s'en rend pas très bien compte vu d'en bas, mais effectivement vu d'en haut y'a une espèce de couche grise/beige en altitude au dessus de la France vers le nord qui pourrait bien être le nuage de cendres (ça ressemble à une grosse couche de pollution, mais en plus marron/beige).
Le contact avec Paris est un peu délicat au premier abord, ça ressemble un peu au contact avec Las Vegas après 15 jours de désert, finalement. Surtout quand on commence par aller dans une gare faire la queue pour choper des billets de trains pour le weekend de Pâques, d'ailleurs, mais bon.
En tout cas tout est bien qui finit bien (pour nous). On a quand même eu des conditions vraiment extras (encore un grand merci à nos hébergeurs), on a pas vraiment été touchés, fondamentalement. Bon courage à tous ceux qu'il reste encore à ramener ou envoyer !
Et maintenant, direction le boulot, et vive le jet-lag !