J'arrive evidemment à la gare bien trop tôt, c'est à 30 secondes. Je bouquine des histoires de dame, d'auto, de lunettes et de fusil.
Le train est à la bourre, il est pas dans le bon sens, mais tout celà n'est pas bien grave, je suis en weekend, je vais bientôt les revoir.
J'observe autour de moi la foule qui piaffe d'impatience. L'heure du départ a sonné, le train n'est toujours pas là. Il se fait attendre, les gens s'assombrissent.
Je suis bien.
La dame fonce sur l'autoroute du sud.
Le train est mis à quai, il partira avec du retard, s'arretera plusieurs fois en cours de route.
Pour mon plus grand plaisir.
Le controleur se confond en excuse pour expliquer l'enchainement de circonstances qui a mené à ce que notre TGV ait un retard évolutif d'environ 30 minutes à l'arrivée.
30 minutes.
Il m'en faut 3 de plus pour finir mon livre. Impossible de le lacher, pas au moment critique, où tout s'explique.
Un quiproquo sur le lieu du rendez vous avec Delphine m'offre ces trois minutes.
Ouf, je l'ai fini ce livre. Je suis en weekend, je suis à Rennes.
Je vois Delphine.
Échanges de nouvelles, le groupe va bien. Il n'a pas beaucoup changé, en tout cas au niveau des capacités d'organisation.
Ca me fait du bien de retrouver ca aussi.
Passage chez Gpap, puis creperie (vivement qu'ils finissent le site de la Cib', parce que y'en a marre de la trahir pour des creperies moins bien).
Solène & Rom' debarquent à la fin du repas.
Ils m'ont manqué, eux aussi.
Passage à l'happy boire une pinte de tri, dont j'ai envie depuis 3 semaines. J'apercois le Pilou, mais à peine.
Rentrage chez Solène & Romaric. La voiture ne démarre pas, feux allumés, batterie nase. On pousse un coup, et
Samedi matin (l'empereur, sa femme et le p'tit prince...), temps maussade, chaud et lourd, comme tout le weekend finalement. Je me décide finalement pour les accompagner, avec les parents de Solène, road movie dans le nord de la Bretagne.
Cancale, la pointe du Grouin, la pointe de la vabre (fabre, varbe, .. ?). Des paysages enchanteurs, des palettes de gris/bleus superbes. Et la route, finalement. Rentrés par le chemin des écoliers, les deux autres dorment dans la voiture. Je somnole. J'adore voyager. Mon fantôme aussi d'ailleurs.
Barbecue du soir, puis on rejoint les autres chez le Pilou. Soirée un peu bizarre. Arrivés après tout le monde, on ne sait pas trop où se situer. Deux soirées mélangées, les amis de pilou et les amis du frere, pas très miscibles. On finira par une soirée massage.
Du coup, j'ai très peu vu le pilou, je lui ai même pas dit "au revoir" :/
Retour à la maison.
Dimanche matin (l'emp... non rien), encore une fois à l'arrache, on sait pas trop quoi faire, on veut faire quelque chose. Il pleut. Temps déprimant. Mais hop, on décide de partir dans le sud, à Vannes. Rendez vous sur le parvis de l'IFSIC, on regarde vaguement une carte, et direction l'Île aux Moines.
Encore de la route, mais j'aime ca. J'aime rouler droit devant et ne penser à rien, ne rien dire, juste écouter la musique, se sentir bien, avec eux.
Arrivés là bas, 3 minutes de bateau pour debarquer sur l'ile, ballade, pot, ballade. Rien de bien fondamental, mais bon.
Puis le retour, la creperie à nouveau. Rendu chèvre la serveuse.
L'heure fatidique arrive, Romaric m'emmene à la gare. Ca a été trop court, ca me manque déjà.
Vivement bientôt.
Ce matin, 3h à faire des upgrades, EE est une vraie fourmillière, et je ne suis pas reveillé.
J'ai fait un joli rève.