Au moins, cette année étudiante supplémentaire m'aura appris un truc. Faut pas se surcharger de projets divers & variés (vers & variés).

Le fait d'avoir relativement peu de cours aux 2èmes et 3ème trimestres (et donc le peu de présence que j'ai eu à Telecom), ainsi que le titillage de pleins de projets exterieurs (éclés, Debian, ReZeL, ...) ont fait que je me suis engagé dans pleins de trucs.

C'était vraiment vachement bien, j'ai fait pleins de troucs différents, j'ai été vachement occupé (je suis toujours vachement occupé), mais, arrive un moment, quand les dead lines commencent à se chevaucher, où l'on a du mal à se sortir de tout. C'est la première fois que je me blinde comme ça de projets, donc forcément je découvre un peu, mais c'est clair que la prochaine fois je serai pas aussi optimiste quand à la gestion du temps en fin de projet. Parce que aux débuts c'est cool, t'as pleins de temps, tu vois pleins de choses, mais à l'approche de la fin, ça devient proprement ingérable.

Même quand on passe le cap fatidique (le Trikend par exemple), c'est pas fini, y'a toute la postprod à faire (les bilans, notes de frais, ... genre), et donc au final, on se retrouve sous l'eau.

Bon, c'est pas dramatique à ce point là, mais c'est vrai que là en ce moment je comence à avoir du mal à multiplexer, et encore j'ai pas eu cours depuis genre 10 jours je suis sur, donc là quand je vois que jeudi j'ai cours toute la journée et que je vais "rien" pouvoir faire à côté, ça me fait un peu peur.

Au moins, c'est instructif pour les prochaines fois, je veillerai à pas présumer de mes forces, et à pas pécher par abus de confiance. Je me dirai pas « boah, j'ai pleins de temps libre, je m'investis dans ça, ça, ça et ça, pis encore ça ». Je sais bien ce que ça donnera au final.


Mais voilà, la boulimie de projets, parfois ça a du bon quand même. On s'ennuie pas, on vit à 180, on voit pleins de choses. J'aime bien cette année pour ça, y'a pas de doute.