Là normalement y'aurait du avoir un post, mais une fausse manip, ou
un délire de mon touchpad a fait que non.
J'ai un peu la flemme de le retaper, surtout qu'il sera forcement
moins bon que ce que j'avais écris avant.
Enfin bref, Aurore est revenue, on est allé la chercher à Roscoff
avec Delf. Journée sur les routes de Bretagne, puis à la plage.
Profiter des vacances, profiter de son retour. Puis revenir à
Rennes, aller manger dehors, un tartare à l'Angelus, histoire de se
venger vu que la dernière fois qu'ils y sont allé j'y étais
pas.
Un peu court, jeune homme, mais les photos seront plus
parlantes. Enfin, celles qui n'ont pas été censurées...
mercredi 03 août 2005 (1 post)
jeudi 04 août 2005 (2 posts)
Aka, Couleur Café Curly Carnet. On a enfin réussi à le faire. Et en
plus à le faire en parallèle avec le Paris Carnet, ce qui était quand
même le but, à l'origine quoi.
Au final, ça s'est fait à l'Happy Hours, avec deux blogostars (mwahaha, bref), et un non bloggueur, à boire une bière tranquillement.
Et, finalement, entre ça et des soirées surpeuplées avec la blogohype... après tout...
Au final, ça s'est fait à l'Happy Hours, avec deux blogostars (mwahaha, bref), et un non bloggueur, à boire une bière tranquillement.
Et, finalement, entre ça et des soirées surpeuplées avec la blogohype... après tout...
Oui alors voilà, je voulais profiter du fait que j'étais sorti de
la maison pour poser des chèques pour me balader un peu, et puis je
me disais que je devais me trouver un bon gros pavé pour lire dans
l'avion, donc je suis allé à la FNAC. Bon, en connaissance de cause
hein, je me connais...
Ça a pas loupé cette fois, je me suis fait aggresser dès l'entrée par les panneaux "CD à 6.99€". Bon d'habitude je jette juste un coup d'oeil par acquis de conscience, c'est rare que y'ait des trucs qui m'interessent vraiment.
Sauf que là, bin heu, comment dire..., bin si. Disons que dans le stock, côté pop/rock, c'était Led Zep, les Doors, Yes, Eagles, America... Alors forcement, j'ai pas trop pu resister à completer un peu ma collec de malle d'osier. (pour information, la malle d'osier c'est mon trousseau quoi, ma dot, tout ça). Et encore, j'ai pas pris tout ce que je voulais, mais bon, même à 7€ faut pas abuser. J'ai réussi à me limiter à Eagles - Hotel California, Yes - 90125, The Doors et America.
Et dans l'histoire j'ai quand même acheté mon pavé, vu que j'étais dans Sum of all fears j'ai décidé de continuer dans le Clancy, et j'ai acheté Danger Immediat. C'est bien, c'est pas de la haute litterature mais c'est quand même pas mal captivant et ca permet de passer le temps dans l'avion. Bon evidemment ca parle un peu toujours de terrorisme alors dans l'avion pour aller aux US je sais pas si c'est une bonne idée, mais bon :)
Ça a pas loupé cette fois, je me suis fait aggresser dès l'entrée par les panneaux "CD à 6.99€". Bon d'habitude je jette juste un coup d'oeil par acquis de conscience, c'est rare que y'ait des trucs qui m'interessent vraiment.
Sauf que là, bin heu, comment dire..., bin si. Disons que dans le stock, côté pop/rock, c'était Led Zep, les Doors, Yes, Eagles, America... Alors forcement, j'ai pas trop pu resister à completer un peu ma collec de malle d'osier. (pour information, la malle d'osier c'est mon trousseau quoi, ma dot, tout ça). Et encore, j'ai pas pris tout ce que je voulais, mais bon, même à 7€ faut pas abuser. J'ai réussi à me limiter à Eagles - Hotel California, Yes - 90125, The Doors et America.
Et dans l'histoire j'ai quand même acheté mon pavé, vu que j'étais dans Sum of all fears j'ai décidé de continuer dans le Clancy, et j'ai acheté Danger Immediat. C'est bien, c'est pas de la haute litterature mais c'est quand même pas mal captivant et ca permet de passer le temps dans l'avion. Bon evidemment ca parle un peu toujours de terrorisme alors dans l'avion pour aller aux US je sais pas si c'est une bonne idée, mais bon :)
lundi 08 août 2005 (1 post)
Je viens de passer quelques jours complètement débranché du net, et
il faut avouer que ça fait du bien. Et comme c'était quelques jours
plutôt bien remplis, j'ai l'impression que ça fait 3 semaines, et
ça fait d'autant plus de bien.
J'étais finalement à peine rentré de Roscoff et d'Aurore que laet arrivait à Rennes pour y passer le weekend.
Découvertes.
Rapprochement, présentation des amis, des gens qui comptent pour moi. C'est toujours délicat de faire se connaitre des gens qu'on aime, on espère qu'ils vont s'apprecier, que le courant va passer, que chacun va trouver chez l'autre ce que nous on y trouve, et pour autant on veut pas se faire évincer d'une relation.
Ça s'est super bien passé, on n'a pas arreté de faire des choses. Entre les balades dans Rennes, les pots (on n'a pas arreté de pratiquer la bistromatique) avec diverses gens. Lui faire rencontrer toute ma petite bande, Romaric, Delf, Aurore, Pilou, Julien et les autres, les redecouvrir avec elle.
Trainasser au soleil en buvant des Tri (martolod yaouank tralalalaaa), projetter d'aller à la plage parce que demain il fera beau sisisi, le tout sous le crachin breton, faire des billards et boire des pintes qui ont des vraies têtes de pintes (et en boire une 2ème parce que vraiment je suis nul au billard, y'a pas à chier), manger des framboises melba parce que c'est meilleur que la fraise, retourner boire un coup en jouant au tarot, et se reveiller trop tard et trop crevé le lendemain pour bouger, accueillir Aurore à la maison pour la première fois depuis 7 mois, comme si c'était hier, aller faire un palet devant la maison, en constatant avec bonheur que l'herbe du parc recemment coupée commence à repousser, visiter l'appart de Delf, voir les projets commencer à se monter, à se construire pour l'année prochaine, avec une petite boule au fond de la gorge. Retourner boire un pot en ville, récuperer le Pilou, larver au soleil, se reveiller à 6h du soir pour décider de se bouger et ne pas rien faire de la journée, aller faire des courses pour manger (mexicain, comme d'hab) chez Delf, passer une bonne soirée, être bien avec eux, sentir la boule qui est toujours là, l'ensevelir sous le moment présent. Partir à Lorient le lendemain matin, au festival interceltique, jouer à il ou elle ? sur la route, se garer dans Lorient blindée, voir des défilés, se balader à contre courrant des gens, aller écouter 18 (bon on est parti vers le 15ième) bagads (championnats de bagadous 3ème B et 4ème catégorie, if you don't know, dont ask) (papa aurait adoré), ressortir de là la tête pleine de cornemuses, retourner faire un peu de bistromatique avant de retourner vers la voiture qui adisparuété déplacée miraculeusement de sa place
vaguement interdite vers une place tout a fait légale, sur un
parking, le tout en 1ere avec le frein à main serré, if you dont
know, tout ça... Repartir vers Rennes, dans une voiture pas si
silencieuse que ça, contrairement à ce qu'on aurait pu croire,
rejouer à il ou elle ?, enerver Rom' & Laet en essayant
de faire deviner Monsieur Bibendum (bande de mauvais joueurs
:) ), se coucher pour partir à 10h le lendemain, se lever et
charger la voiture tant bien que mal, partir après le café, en
étant allé manger encore une fois avec les autres, en début d'après
midi, pour prolonger, encore un peu, ces instants.
Un trajet de retour sans histoires, la tête dans la route, pour ne pas penser. À la maison, après avoir déchargé les bagages, boire une bière sur le canapé, et se prendre de plein fouet le blues du retour. Se retrouver seul, comme après un camp d'été.
J'ai la semaine qui va être bien occupée, et je repars à Rennes la semaine prochaine, mais je sens que le prochain départ (le "bon"), va être vraiment dûr, heureusement que j'enchaine vite sur les US, parce que je pense que je vais avoir besoin de pas y penser. Et pis comme ça on se pleurera dans les bras avec Manue, pour qui ca doit être un peu ça aussi.
Parce que oui, bien sûr que c'est pas définitif, bien sur que c'est pas des adieux, mais bon, voilà, ma route diverge (verge), et ça sera pas pareil à présent. Une page se tourne, comme il y a trois ans. Je sais que je vais m'éclater à Paris, je sais que de toute façon dans 6 mois je repartirai peut être encore pour ailleurs, mais voilà, là, c'est un peu le coup de blues.
J'étais finalement à peine rentré de Roscoff et d'Aurore que laet arrivait à Rennes pour y passer le weekend.
Découvertes.
Rapprochement, présentation des amis, des gens qui comptent pour moi. C'est toujours délicat de faire se connaitre des gens qu'on aime, on espère qu'ils vont s'apprecier, que le courant va passer, que chacun va trouver chez l'autre ce que nous on y trouve, et pour autant on veut pas se faire évincer d'une relation.
Ça s'est super bien passé, on n'a pas arreté de faire des choses. Entre les balades dans Rennes, les pots (on n'a pas arreté de pratiquer la bistromatique) avec diverses gens. Lui faire rencontrer toute ma petite bande, Romaric, Delf, Aurore, Pilou, Julien et les autres, les redecouvrir avec elle.
Trainasser au soleil en buvant des Tri (martolod yaouank tralalalaaa), projetter d'aller à la plage parce que demain il fera beau sisisi, le tout sous le crachin breton, faire des billards et boire des pintes qui ont des vraies têtes de pintes (et en boire une 2ème parce que vraiment je suis nul au billard, y'a pas à chier), manger des framboises melba parce que c'est meilleur que la fraise, retourner boire un coup en jouant au tarot, et se reveiller trop tard et trop crevé le lendemain pour bouger, accueillir Aurore à la maison pour la première fois depuis 7 mois, comme si c'était hier, aller faire un palet devant la maison, en constatant avec bonheur que l'herbe du parc recemment coupée commence à repousser, visiter l'appart de Delf, voir les projets commencer à se monter, à se construire pour l'année prochaine, avec une petite boule au fond de la gorge. Retourner boire un pot en ville, récuperer le Pilou, larver au soleil, se reveiller à 6h du soir pour décider de se bouger et ne pas rien faire de la journée, aller faire des courses pour manger (mexicain, comme d'hab) chez Delf, passer une bonne soirée, être bien avec eux, sentir la boule qui est toujours là, l'ensevelir sous le moment présent. Partir à Lorient le lendemain matin, au festival interceltique, jouer à il ou elle ? sur la route, se garer dans Lorient blindée, voir des défilés, se balader à contre courrant des gens, aller écouter 18 (bon on est parti vers le 15ième) bagads (championnats de bagadous 3ème B et 4ème catégorie, if you don't know, dont ask) (papa aurait adoré), ressortir de là la tête pleine de cornemuses, retourner faire un peu de bistromatique avant de retourner vers la voiture qui a
Un trajet de retour sans histoires, la tête dans la route, pour ne pas penser. À la maison, après avoir déchargé les bagages, boire une bière sur le canapé, et se prendre de plein fouet le blues du retour. Se retrouver seul, comme après un camp d'été.
J'ai la semaine qui va être bien occupée, et je repars à Rennes la semaine prochaine, mais je sens que le prochain départ (le "bon"), va être vraiment dûr, heureusement que j'enchaine vite sur les US, parce que je pense que je vais avoir besoin de pas y penser. Et pis comme ça on se pleurera dans les bras avec Manue, pour qui ca doit être un peu ça aussi.
Parce que oui, bien sûr que c'est pas définitif, bien sur que c'est pas des adieux, mais bon, voilà, ma route diverge (verge), et ça sera pas pareil à présent. Une page se tourne, comme il y a trois ans. Je sais que je vais m'éclater à Paris, je sais que de toute façon dans 6 mois je repartirai peut être encore pour ailleurs, mais voilà, là, c'est un peu le coup de blues.
vendredi 12 août 2005 (2 posts)
Marrant comment des fois on peut regretter quelque chose de bien.
Ça a sans doute à voir avec la bassesse de l'âme humaine, ou je ne
sais quoi. Et puis, au final, au plus profond de moi, je regrette
pas. Juste, y'a parfois quelques conséquences qui m'énervent, oui
je sais c'est pas très clair, mais bon, c'est comme ça, ça
arrive.
Sinon, oui, un de ces quatre un autre (vrai) post arrivera. Ou pas.
Sinon, oui, un de ces quatre un autre (vrai) post arrivera. Ou pas.
Mais voilà, en papotant avec Pilou à propos du geek test, j'ai
refais un coup le purity test de griffor, mais bon il m'amuse pas
celui là, le vrai, l'original de thespark.com me manquait. Et en
fait, je suis visiblement pas le seul, des gens l'ont repris. Ça se
passe par là.
Bon, et depuis le temps, ça s'est pas arrangé:
Mais bref, ça fait plaisir de retrouver les if you don't know,
don't ask et did you join in ?
Bon, et depuis le temps, ça s'est pas arrangé:
You are 37%
pure! |
My test tracked 1 variable How you
compared to other people your age and gender:
|
Link: The Original Purity Test written by corsecjedi on Ok Cupid |
dimanche 14 août 2005 (1 post)
Oui, et on ne rigole pas, merci. En fait, je me suis rendu compte
que depuis 5 ans qu'ils poussent, je les ai pas vu pousser. Enfin
qu'ils ont vraiment poussés par paliers. Et je m'étais un peu
arreté au palier "oui bin j'ai les cheveux longs, soit". Et à
chaque fois que je rencontrais quelqu'un qui s'exclamait "han mais
ils sont super longs tes cheveux", je disais "oui bin oui, 5 ans,
tout ça", d'un ton monotone du mec blasé (je sais super bien faire,
c'en est horripilant, y'a surement des gens pour confirmer).
Bref, l'autre jour en passant devant l'immeuble france telecom, à Jaurès, j'ai tourné la tête, et, comme il se trouve que l'immeuble est constitué de miroirs sans teints, bah je me suis vu dedans. Ça m'a fait un coup, parce que, en fait, je me regarde jamais dans les miroirs, ça arrive que je me voie dedans, soit, mais je me regarde jamais dedans. Et là, la révelation, j'ai vu mes cheveux (pourtant bandanés) qui m'arrivait au milieu du dos, voire plus. Et pis ils sont bouclés sur à peine 20cm en fait, les pointes quoi, tout le reste finit par être simplement ondulé.
Oui bon, bref, c'est un post qui parle de mes cheveux, soit.
Bref, l'autre jour en passant devant l'immeuble france telecom, à Jaurès, j'ai tourné la tête, et, comme il se trouve que l'immeuble est constitué de miroirs sans teints, bah je me suis vu dedans. Ça m'a fait un coup, parce que, en fait, je me regarde jamais dans les miroirs, ça arrive que je me voie dedans, soit, mais je me regarde jamais dedans. Et là, la révelation, j'ai vu mes cheveux (pourtant bandanés) qui m'arrivait au milieu du dos, voire plus. Et pis ils sont bouclés sur à peine 20cm en fait, les pointes quoi, tout le reste finit par être simplement ondulé.
Oui bon, bref, c'est un post qui parle de mes cheveux, soit.
dimanche 21 août 2005 (2 posts)
C'est exactement ça, en fait. Comme j'en discutais hier avec elle,
je me sens en vacances sentimentales. Mon coeur me laisse
tranquille, et c'est pas désagréable.
Oh, evidemment, je sais que ça ne durera pas, les questions reviennent toujours, les interrogations, les dilemmes (lemmes). Mais pour l'instant, rien, et j'en profite, comme des vacances dont on sait qu'elles auront une fin, mais qu'on se refuse à envisager ("c'est dans trop longtemps"), pour conjurer le sort. Si on ne pense pas à la fin, elle n'arrivera pas.
Alors voilà, je ne manque pas, j'avance, cahin caha, tranquillement, doucement. Je vis mes derniers jours à Rennes. Les derniers avant les suivants, je pars pas pour toujours. Même si tout celà va me manquer, quelque chose me dit que je ne le laisserait pas tomber. Dans tous les cas, ça va sans doute me faire du bien aussi, rencontrer des nouveaux gens, nouveaux horizons. L'avantage sans doute aussi de n'avoir pas laissé tant de monde que ça à Paris, d'avoir gardé peu de contacts de mes années de cours là bas. C'est que j'y vais pour redécouvrir.
Et puis, avant ça, un mois de dépaysement total. C'est excitant, et ça va aider beaucoup je pense.
Ils vont me manquer, tous, mais, je crois que ça va aller.
Oh, evidemment, je sais que ça ne durera pas, les questions reviennent toujours, les interrogations, les dilemmes (lemmes). Mais pour l'instant, rien, et j'en profite, comme des vacances dont on sait qu'elles auront une fin, mais qu'on se refuse à envisager ("c'est dans trop longtemps"), pour conjurer le sort. Si on ne pense pas à la fin, elle n'arrivera pas.
Alors voilà, je ne manque pas, j'avance, cahin caha, tranquillement, doucement. Je vis mes derniers jours à Rennes. Les derniers avant les suivants, je pars pas pour toujours. Même si tout celà va me manquer, quelque chose me dit que je ne le laisserait pas tomber. Dans tous les cas, ça va sans doute me faire du bien aussi, rencontrer des nouveaux gens, nouveaux horizons. L'avantage sans doute aussi de n'avoir pas laissé tant de monde que ça à Paris, d'avoir gardé peu de contacts de mes années de cours là bas. C'est que j'y vais pour redécouvrir.
Et puis, avant ça, un mois de dépaysement total. C'est excitant, et ça va aider beaucoup je pense.
Ils vont me manquer, tous, mais, je crois que ça va aller.
C'est un peu ça, tout de même. Bon, pourtant non, comme déjà dit,
je fête pas les dernières fois, je préfère fêter les
premières.
Mais il faut avouer que voilà, aujourd'hui c'est un peu les préparatifs, les balades dans Rennes, pour s'abreuver les yeux, pour repasser par les coins que j'aime, aller bouquiner au Thabor etc... Bon l'ennui c'est que c'était dimanche, alors forcement, y'a pas grand chose d'ouvert, j'irais demain dire au revoir à l'happy, au Saint Melaine, où j'ai décidé que je passerai ma "dernière" soirée, histoire de profiter de la réouverture.
Et donc déjà ce soir, kebab et deux Tri avec pilou. Parce que voilà, j'aurais ni Pilou ni Tri à Paris, alors autant en profiter tant que j'en ai sous la main, si je puis dire.
Et pis ça m'a fait du bien, voilà, et c'est le principal...
Mais il faut avouer que voilà, aujourd'hui c'est un peu les préparatifs, les balades dans Rennes, pour s'abreuver les yeux, pour repasser par les coins que j'aime, aller bouquiner au Thabor etc... Bon l'ennui c'est que c'était dimanche, alors forcement, y'a pas grand chose d'ouvert, j'irais demain dire au revoir à l'happy, au Saint Melaine, où j'ai décidé que je passerai ma "dernière" soirée, histoire de profiter de la réouverture.
Et donc déjà ce soir, kebab et deux Tri avec pilou. Parce que voilà, j'aurais ni Pilou ni Tri à Paris, alors autant en profiter tant que j'en ai sous la main, si je puis dire.
Et pis ça m'a fait du bien, voilà, et c'est le principal...
lundi 22 août 2005 (1 post)
Je m'étais dis au début que ça allait s'arranger, que c'était la
dernière fois et donc que ça se passerait mieux. J'ai essayé de
faire des efforts, mais non, ça n'a pas marché. Les relations sont
restées, au mieux, tendues.
Je ne sais pas pourquoi, et j'ai pas eu le courage d'en parler. J'ai bien quelques idées, oui, mais bon, j'ai tellement eu l'impression que c'était independant de toute volonté... Un jour on a été comme les deux doigts de la main, mais ce temps là a passé. Le courant, lui, ne passe plus. Et c'est l'impression d'immuabilité qui m'a découragé.
J'ai essayé de faire des efforts, j'ai trouvé. Mais pour trouver un mur, froid. Je dérange. Je suis de trop.
Tant pis, tout ne peut pas toujours nous sourire, après tout...
Je ne sais pas pourquoi, et j'ai pas eu le courage d'en parler. J'ai bien quelques idées, oui, mais bon, j'ai tellement eu l'impression que c'était independant de toute volonté... Un jour on a été comme les deux doigts de la main, mais ce temps là a passé. Le courant, lui, ne passe plus. Et c'est l'impression d'immuabilité qui m'a découragé.
J'ai essayé de faire des efforts, j'ai trouvé. Mais pour trouver un mur, froid. Je dérange. Je suis de trop.
Tant pis, tout ne peut pas toujours nous sourire, après tout...
mardi 23 août 2005 (1 post)
Alors voilà.
C'était pas tout à fait comme je me l'imaginais, y'a une semaine ou deux je pensais que je fondrais en larme devant eux, en fait non, ça a été, c'était suffisament léger pour que j'y pense pas trop.
Evidemment, j'aurais aimé avoir plus de temps pour lui parler, pour lui parler aussi, etc..., mais bon, on peut pas tout avoir. J'aurais bien aimé qu'Alex soit là, aussi, mais bon, y'a des imperatifs, tout ça.
Du coup, on reporte ça à la remise des diplomes, disons. Hein ?
Maintenant, zou, on n'y pense plus (trop), on va de l'avant, et on regarde plus (trop) en arrière.
Youpi.
C'était pas tout à fait comme je me l'imaginais, y'a une semaine ou deux je pensais que je fondrais en larme devant eux, en fait non, ça a été, c'était suffisament léger pour que j'y pense pas trop.
Evidemment, j'aurais aimé avoir plus de temps pour lui parler, pour lui parler aussi, etc..., mais bon, on peut pas tout avoir. J'aurais bien aimé qu'Alex soit là, aussi, mais bon, y'a des imperatifs, tout ça.
Du coup, on reporte ça à la remise des diplomes, disons. Hein ?
Maintenant, zou, on n'y pense plus (trop), on va de l'avant, et on regarde plus (trop) en arrière.
Youpi.
jeudi 25 août 2005 (1 post)
Alors voilà, ce matin, je décolle rejoindre manue à Los Angeles. Donc
voilà, ici, moins de chose sans doute, pendant une quinzaine de
jour, ca dépendra de si on trouve du wifi ou pas, de si on a le
temps ou pas, bref, on verra. Allez ptet voir sur DDQ ou les photos, il pourrait y avoir du
nouveau avant ici.
Bon quinzaine, et à bientôt...
Bon quinzaine, et à bientôt...
vendredi 26 août 2005 (1 post)
Bon bin je suis bien arrivé à Los Angeles, un petit tour dans la
piscine à peine arrivé, histoire de se remettre du vol.
Bon, je suis debout depuis 6h du mat, mais bon, il doit être 20h30 là maintenant, donc la soirée ne fait que commencer. Plus de nouvelles bientôt.
Bisous \o/
Bon, je suis debout depuis 6h du mat, mais bon, il doit être 20h30 là maintenant, donc la soirée ne fait que commencer. Plus de nouvelles bientôt.
Bisous \o/
samedi 27 août 2005 (2 posts)
L'avantage donc d'avoir tenu mes 27h d'éveil, c'est que je me suis
pas reveillé à 6h du mat (heure locale), et que je suis à peu près
habitué, ce qui est sommes toutes très cool.
Aujourd'hui, journée LA, donc. Et quand je dis LA, c'est en long, en large et en travers. Départ de la maison (West Hollywood) vers 10h, après un café ('xpresso, moulu par la soeurette, eh.), direction...
PANCAAAAAAAAAKES.
Et ça, il faut bien avoué, ça m'avait manqué. Bon, en l'occurrence, elles étaient *énormes* (voir le camshot), et finalement j'en ai mangé qu'une. Mais rien qu'une a reussi à me caler (enfin avec 2 oeufs, mais tout de même). Après ce copieux petit dejeuner, la direction générale de la journée était Venice, histoire de m'acheter des lunettes de soleil, mais on a preferé prendre le chemin des écoliers. À savoir, commencer par passer à Amoeba, un magasin de disques, histoire de voir les vinyls à disposition. Puis, tant qu'à aller à la mer, autant passer par Mulholland Dr, plutot que Sunset Bld, c'est quand même plus drôle, non ?
Donc allez zou, on est allé se perdre dans les collines au dessus d'Hollywood, s'arreter un peu sur Mulholland, se balader etc.. Puis rejoindre Sunset, le suivre jusqu'au pacifique, descendre la PCH (101, Pacific Cost Highway) jusqu'à Venice, où l'on arrivera juste un peu avant le coucher du soleil, histoire d'avoir le temps d'acheter des lunettes, et de se promener les pieds dans le sable.
Pour finir, direction restau japonais, manger quelques sushis. Au dessus des collines d'Hollywood, avec vue sur LA de nuit, coffre au trésor, tout ça.
Bon, je suis bien conscient que là, sans carte de LA, ça va trop rien vous dire, surtout si vous y êtes jamais allé, j'essayerai de trouver une carte claire quelque part sur le net.
Bientot les photos aussi, si j'arrive à faire marcher correctement le plugin Gallery pour iPhoto.
Enfin, celà dit, on part demain matin pour notre road trip, donc vous attendez pas à des updates fréquentes, on verra bien quoi.
Demain, première étape du road trip, Joshua Tree et Phoenix...
Aujourd'hui, journée LA, donc. Et quand je dis LA, c'est en long, en large et en travers. Départ de la maison (West Hollywood) vers 10h, après un café ('xpresso, moulu par la soeurette, eh.), direction...
PANCAAAAAAAAAKES.
Et ça, il faut bien avoué, ça m'avait manqué. Bon, en l'occurrence, elles étaient *énormes* (voir le camshot), et finalement j'en ai mangé qu'une. Mais rien qu'une a reussi à me caler (enfin avec 2 oeufs, mais tout de même). Après ce copieux petit dejeuner, la direction générale de la journée était Venice, histoire de m'acheter des lunettes de soleil, mais on a preferé prendre le chemin des écoliers. À savoir, commencer par passer à Amoeba, un magasin de disques, histoire de voir les vinyls à disposition. Puis, tant qu'à aller à la mer, autant passer par Mulholland Dr, plutot que Sunset Bld, c'est quand même plus drôle, non ?
Donc allez zou, on est allé se perdre dans les collines au dessus d'Hollywood, s'arreter un peu sur Mulholland, se balader etc.. Puis rejoindre Sunset, le suivre jusqu'au pacifique, descendre la PCH (101, Pacific Cost Highway) jusqu'à Venice, où l'on arrivera juste un peu avant le coucher du soleil, histoire d'avoir le temps d'acheter des lunettes, et de se promener les pieds dans le sable.
Pour finir, direction restau japonais, manger quelques sushis. Au dessus des collines d'Hollywood, avec vue sur LA de nuit, coffre au trésor, tout ça.
Bon, je suis bien conscient que là, sans carte de LA, ça va trop rien vous dire, surtout si vous y êtes jamais allé, j'essayerai de trouver une carte claire quelque part sur le net.
Bientot les photos aussi, si j'arrive à faire marcher correctement le plugin Gallery pour iPhoto.
Enfin, celà dit, on part demain matin pour notre road trip, donc vous attendez pas à des updates fréquentes, on verra bien quoi.
Demain, première étape du road trip, Joshua Tree et Phoenix...
Samedi 27 aout
West Hollywood, CA-> Goodyear (Phoenix), AZ
555 miles (893 km)
Début du road trip vers 6h ce matin, par un reveil à peine entendus. Nous nous étions mis d'accord la veille pour un lever le plus tôt possible, afin de couvrir de la route aux heures fraiches, de pouvoir passer à Joshua tree, et de couvrir tout de même un peu de distance ce jour là. Le temps de passer à la douche, regarder les mails pour la "dernière fois", prendre un vague café, verifier qu'on n'a rien oublié (puisqu'on ne reviendra pas dans cette maison, que Manue abandonne "définitivement"), de prendre le départ, de s'arreter, faire demi tour, et recuperer le sac qu'on avait oublié, il est déjà 8h15 quand on s'arrète sur Sunset Bld pour prendre des sous et un petit déjeuner au Coffee Beans qui s'offre miraculeusement à nous. Deux expressos et deux blueberry muffins plus tard, en terrasse, au soleil déjà chaud, nous voilà repartis, cette fois direction la 101, puis la ten, direction l'est (vers le soleil, quoi, en fait). On passe des heures dans la banlieue orientale de Los Angeles, de ville en ville, jusqu'à ce que celles ci laissent place au désert, et à des champs d'éoliennes. Arrive ensuite la jonction avec la 62, la route qui nous menera au Joshua Tree National Parc. Première montée, sous le soleil, qui suffit à mettre à genoux Silver. Overheating, dès la fin de la montée. On s'arrète donc à une station service, histoire de faire le plein et laisser refroidir la voiture ("une place avec vue sur la clim s'il vous plait). On en profite pour appeller les parents, les rassurer ("tout va bien, la voiture surchauffe"). Puis on repart, avec la remarque encourageante de la nana de la station service: "next one is a killer". Ca, c'est dit... KLOS n'émet plus, on switche sur les Irivers, et on s'attaque à cette killeuse... qui, au final, passera très bien, Silver ayant relativement bien apprecié son repos salvateur. Après la côte, plus de civilisation, le désert, à l'heure la plus chaude, le paysage lunaire, l'ombre inexistante, on rentre dans Joshua Tree peu après avoir vu les premiers arbres, et faisons une pause à Hidden Valley, balade dans le désert, toujours sous le soleil, pour le plaisir des yeux, nous slalomons entre des rochers. Très aride, mais malgré tout, des choses poussent, des Joshua Tree bien sûr, mais aussi des chênes, des Pins-Piñeas, il y a des rongeurs qui se promènent, et même des endroits verdoyants, avec de l'herbe grasse et tout, qui trahissent la présence d'humidité quelque part. La Hidden Valley porte bien son nom, depuis la route on n'imaginerait jamais autant de vie.
Après cette pause, nous reprenons la route qui traverse Joshua Tree, pour revenir sur la 62, puisque la route du sud nous est fermée et qu'il n'y a pas moyen de revenir sur la 10. Pause déjeuner à 29 Palms, à l'ombre (bienvenue) d'un arbre (pas Joshua), pique nique de Saint Nectaire, tomate, pain, et doggy bag du restaurant de la veille. Puis petite sieste en attendant les heures plus fraiches pour reprendre la route. Nous décidons ensuite de continuer vers l'est, afin de trouver une route vers le sud plus loin, et recuperer la 10. Sauf que la 62 vers l'est affiche un magnifique "Road Closed, 20 miles", auquel nos yeux refusent de croire. On ne se désunit pas, et on décide d'aller verifier par nous même. D'ailleurs cette route est absolument magnifique, totalement la route americaine qu'on imagine dans son inconscient collectif, déserte (forcement, y'a que nous pour aller verifier à 20 miles (plus 20 miles retour) si les panneaux disent vrai). Effectivement, ceux ci disent vrai, il ne nous reste plus qu'à faire demi tour, et je prend le volant de Silver pour la premiere (mais non la dernière) fois. Je nous ramène tranquillement à la 10 par la 62, on n'aime pas faire demi tour mais là on n'a pas le choix. Manue reprend le volant sur l'autoroute, direction Phoenix.
Fin du "détour", mais Joshua Tree et la 62 valaient bien le coup...
À la tombée de la nuit, il commence à faire faim, et votre narrateur commence à avoir les crocs. S'ensuit alors une visite systématique des aires d'autoroute entre la frontière Californie/Arizona et Phoenix (Blythe, Tonopah, Buckeye, Ave 75E...). Sous la chaleur (inimaginable vue l'heure avancée), on cherche désesperement un coin agréable pour manger, si possible pas trop "junk food". Mais malheureusement, le long de l'autoroute, c'est comme qui dirait pas facile, et nous allons de deconvenues en déconvenues et de subways en macdos. On atterit finalement dans la banlieue sordide de Phoenix, Goodyear, où on trouve un Denny's où l'on dine, puis cherche un overnight parking pour dormir. Malheureusement, le côté très résidentiel (et big brotherien) de Goodyear nous déconfit un peu. Heureusement, les supermarchés sont là, avec leur parking, où l'on s'installe tranquillement. Malheureusement, les parkings ne sont pas climatisés, et ont l'inconvenient notoire d'être à proximité de routes, où passent regulierement des patrols, toutes sirènes hurlantes. La nuit se passe celà dit relativement en douceur, pas de policier peu aimable nous reveillant à 4h du matin pour nous demander ce qu'on fait là...
West Hollywood, CA-> Goodyear (Phoenix), AZ
555 miles (893 km)
Début du road trip vers 6h ce matin, par un reveil à peine entendus. Nous nous étions mis d'accord la veille pour un lever le plus tôt possible, afin de couvrir de la route aux heures fraiches, de pouvoir passer à Joshua tree, et de couvrir tout de même un peu de distance ce jour là. Le temps de passer à la douche, regarder les mails pour la "dernière fois", prendre un vague café, verifier qu'on n'a rien oublié (puisqu'on ne reviendra pas dans cette maison, que Manue abandonne "définitivement"), de prendre le départ, de s'arreter, faire demi tour, et recuperer le sac qu'on avait oublié, il est déjà 8h15 quand on s'arrète sur Sunset Bld pour prendre des sous et un petit déjeuner au Coffee Beans qui s'offre miraculeusement à nous. Deux expressos et deux blueberry muffins plus tard, en terrasse, au soleil déjà chaud, nous voilà repartis, cette fois direction la 101, puis la ten, direction l'est (vers le soleil, quoi, en fait). On passe des heures dans la banlieue orientale de Los Angeles, de ville en ville, jusqu'à ce que celles ci laissent place au désert, et à des champs d'éoliennes. Arrive ensuite la jonction avec la 62, la route qui nous menera au Joshua Tree National Parc. Première montée, sous le soleil, qui suffit à mettre à genoux Silver. Overheating, dès la fin de la montée. On s'arrète donc à une station service, histoire de faire le plein et laisser refroidir la voiture ("une place avec vue sur la clim s'il vous plait). On en profite pour appeller les parents, les rassurer ("tout va bien, la voiture surchauffe"). Puis on repart, avec la remarque encourageante de la nana de la station service: "next one is a killer". Ca, c'est dit... KLOS n'émet plus, on switche sur les Irivers, et on s'attaque à cette killeuse... qui, au final, passera très bien, Silver ayant relativement bien apprecié son repos salvateur. Après la côte, plus de civilisation, le désert, à l'heure la plus chaude, le paysage lunaire, l'ombre inexistante, on rentre dans Joshua Tree peu après avoir vu les premiers arbres, et faisons une pause à Hidden Valley, balade dans le désert, toujours sous le soleil, pour le plaisir des yeux, nous slalomons entre des rochers. Très aride, mais malgré tout, des choses poussent, des Joshua Tree bien sûr, mais aussi des chênes, des Pins-Piñeas, il y a des rongeurs qui se promènent, et même des endroits verdoyants, avec de l'herbe grasse et tout, qui trahissent la présence d'humidité quelque part. La Hidden Valley porte bien son nom, depuis la route on n'imaginerait jamais autant de vie.
Après cette pause, nous reprenons la route qui traverse Joshua Tree, pour revenir sur la 62, puisque la route du sud nous est fermée et qu'il n'y a pas moyen de revenir sur la 10. Pause déjeuner à 29 Palms, à l'ombre (bienvenue) d'un arbre (pas Joshua), pique nique de Saint Nectaire, tomate, pain, et doggy bag du restaurant de la veille. Puis petite sieste en attendant les heures plus fraiches pour reprendre la route. Nous décidons ensuite de continuer vers l'est, afin de trouver une route vers le sud plus loin, et recuperer la 10. Sauf que la 62 vers l'est affiche un magnifique "Road Closed, 20 miles", auquel nos yeux refusent de croire. On ne se désunit pas, et on décide d'aller verifier par nous même. D'ailleurs cette route est absolument magnifique, totalement la route americaine qu'on imagine dans son inconscient collectif, déserte (forcement, y'a que nous pour aller verifier à 20 miles (plus 20 miles retour) si les panneaux disent vrai). Effectivement, ceux ci disent vrai, il ne nous reste plus qu'à faire demi tour, et je prend le volant de Silver pour la premiere (mais non la dernière) fois. Je nous ramène tranquillement à la 10 par la 62, on n'aime pas faire demi tour mais là on n'a pas le choix. Manue reprend le volant sur l'autoroute, direction Phoenix.
Fin du "détour", mais Joshua Tree et la 62 valaient bien le coup...
À la tombée de la nuit, il commence à faire faim, et votre narrateur commence à avoir les crocs. S'ensuit alors une visite systématique des aires d'autoroute entre la frontière Californie/Arizona et Phoenix (Blythe, Tonopah, Buckeye, Ave 75E...). Sous la chaleur (inimaginable vue l'heure avancée), on cherche désesperement un coin agréable pour manger, si possible pas trop "junk food". Mais malheureusement, le long de l'autoroute, c'est comme qui dirait pas facile, et nous allons de deconvenues en déconvenues et de subways en macdos. On atterit finalement dans la banlieue sordide de Phoenix, Goodyear, où on trouve un Denny's où l'on dine, puis cherche un overnight parking pour dormir. Malheureusement, le côté très résidentiel (et big brotherien) de Goodyear nous déconfit un peu. Heureusement, les supermarchés sont là, avec leur parking, où l'on s'installe tranquillement. Malheureusement, les parkings ne sont pas climatisés, et ont l'inconvenient notoire d'être à proximité de routes, où passent regulierement des patrols, toutes sirènes hurlantes. La nuit se passe celà dit relativement en douceur, pas de policier peu aimable nous reveillant à 4h du matin pour nous demander ce qu'on fait là...
dimanche 28 août 2005 (1 post)
Dimanche 28 août
Goodyear (Phoenix) -> Rest Area (Las Cruces)
353 miles (568 km)
Le lendemain matin, nous nous reveillâmes donc sur notre parking de supermarché de banlieue de Phoenix, après une nuit chaude mais néanmoins sans encombre ni policier, comme dit précedemment. Le matin étant par définition quelque chose qui devrait être interdit par la convention de Génève, en tout cas la partie (seule décrite ci après, et pour le reste du road trip, et plus si affinité, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que mort s'ensuive) avant le café. Nos lecteurs les plus attentifs slash assidus slash americains le savent depuis longtemps, le café aux US ne désigne pas tout à fait la même chose que par nos rivages. Et comme il se trouve que, (génetiquement ou non) nos parents nous ont instillé (distillé ?) le goût du bon café, nous sommes, Wam & moi, plutôt éxigeants là dessus. Voire completement insupportables. Et encore, c'est peu dire. (et c'est rien à côté du gnafron pacinéen qui nous sert de père, mais là je m'égare un peu). Tout ça pour dire, par bien des méandres, que:
* moi le matin, avant le café, faut me prendre avec des pincettes
* quand on dort dans la voiture, on n'a pas de charmant colloc qui prépare le café amoureusement
* que aux US, trouver un bon café, même du matin, ça relève parfois de l'impossible.
Heureusement, pour notre premier (vrai) matin de roadtrip, la chance nous sourit, et nous trouvons un Starbucks juste après avoir décollé de notre charmant parking (enfin presque). On inaugure alors un rituel qui nous suivra pendant le reste du voyage. Double shot expresso, quelque chose pour accompagner (blueberry muffins, pancakes, tartines, ce qu'on trouve quoi), puis passage aux toilettes pour se repoudrer le nez, chausser les lentilles, se laver les dents... Les ablutions matinales quoi.
Arrivés à ce moment là de la matinée, et même compte tenu de notre heure précoce de reveil, celle ci avance, et Sylvain & Gaëlle, potes de Wam, nous appellent pour qu'on se retrouve à Phoenix. Nous reprenons donc la ten chère à nos roues, et après quelques péripeties ("non mais vous êtes *où* exactement ?"), on se retrouve, le long d'un trottoir de Phoenix. Assez bizarre d'ailleurs, de les retrouver là quand on les a laissé l'avant veille à Los Angeles, qu'on a changé d'état et vu plein de chose la veille. Nous cherchons donc alors un coin pour prendre un vrai petit dej, qui puisse nous caller jusqu'au soir. Les differents guides nous aident un peu, mais la ville est désert, forcement, dimanche oblige. Heureusement, les musées sont ouverts le dimanche, même à Phoenix, et on se dégotte un charmant café au musée d'art indien, avec un absolument charmant patio. Bon on a un peu eu l'impression qu'ils ont été traire les vaches pour avoir du lait pour faire du yahourt pour mettre dans le granola pour nous servir notre petit dej, tellement c'était long. Mais en attendant on était à l'ombre, avec une fontaine, et c'était bien. Et puis ils ont eu l'air un peu surpris en fait, d'avoir des clients un dimanche à 11h pour un petit dejeuner.
Il a bien fallu finir par repartir, direction vaguement White Sands, (l'est quoi), un parc naturel avec des dunes de gypse, toutes blanches. Sur le chemin, Tucson, Tombstone et Saguaro. Saguaro, c'est le cactus tel que tout le monde se l'imagine dans son inconscient collectif, celui que découpe Lucky Luke pour boire au milieu du désert, tout ça. Et c'est proprement immense comme cactus. Enfin y'a qu'à regarder les photos quoi, en fait. Après Saguaro, on se sépare à nouveau de Sylvain & Gaëlle qui continuent vers Tombstone tandis que nous faisons une pause à Tucson pour trouver de quoi (vaguement) déjeuner. Tucson, c'est une ville plutôt agréable. Bon c'est peut être parce qu'on était dimanche, mais c'est calme, on peut y marcher A PIED !, ce qui, aux US, est relativement rare (enfin surtout en sortant de LA, faut dire). On se balade donc, à la recherche d'un restaurant mexicain, y'a de l'ombre, c'est l'heure de la sieste. Le guide nous indique un restaurant avec courtyard, ce qui nous convient parfaitement. Il s'avère que c'est carrement un bloc complet (un peu Santa Fé dans l'idée, mais j'anticipe), avec restaurant, boutiques etc... regroupées autour d'un patio. Le seul ennui, c'est que c'est fermé... Heureusement, on nous indique un autre réstau méxicain un bloc plus loin, patio fermé mais tout de même sympa. On se partage une caña Manue & moi. Une bière bien fraiche, alors qu'il fait si chaud, c'est quand même pas dégueu, surtout pour faire passer les fajitas... On y resterait bien un peu, pour faire une siestita, mais la
route nous attend.
Cette fois, détour par le sud, dans notre route vers l'est, pour aller voir Tombstone, la ville de "Reglement de compte à OK Corral", puis retour, et tracer vers White Sands pour y voir le lever du soleil demain matin. Malheureusement, Silver n'est pas de cette avis, et nous fait deux fois le coup de l'overheating sur le chemin de Tombstone. On a beau rajouter de l'eau, il faut bien laisser refroidir, et on arrive à Tombstone la nuit déjà tombée. Tant pis pour les éventuelles attractions, on se ballade dans la rue de Tombstone où se trouvent les saloons, les boutiques, tout ça. On passe un bout de soirée au saloon, à écouter la musique de deux guitaristes, à "bonjour mademoiselle" la serveuse... À la sortie de Tombstone, une station service qui traverse la rue nous rappelle que Silver est un peu capricieuse en ce moment (et qu'il fait toujours chaud), et nous décidons de lui faire un checkup. Il s'avère que celle ci n'avait à peu pres plus du tout de "coolant" (liquide de refroidissement), et que l'eau c'est bien, mais pas top. Manue achète donc du coolant, on fait notre mixture et on joue un peu aux mécanos, puis on repart avec Silver fraiche comme un gardon (et nous un peu moins). Direction White Sands, mais la fatigue aura raison de nous. Nous n'arriverons pas à White Sands cette nuit, aussi on décide de s'arreter dans une vague rest area vers 1h du matin, Manue fermement décidée à voir quand même le lever du soleil à White Sands...
Goodyear (Phoenix) -> Rest Area (Las Cruces)
353 miles (568 km)
Le lendemain matin, nous nous reveillâmes donc sur notre parking de supermarché de banlieue de Phoenix, après une nuit chaude mais néanmoins sans encombre ni policier, comme dit précedemment. Le matin étant par définition quelque chose qui devrait être interdit par la convention de Génève, en tout cas la partie (seule décrite ci après, et pour le reste du road trip, et plus si affinité, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que mort s'ensuive) avant le café. Nos lecteurs les plus attentifs slash assidus slash americains le savent depuis longtemps, le café aux US ne désigne pas tout à fait la même chose que par nos rivages. Et comme il se trouve que, (génetiquement ou non) nos parents nous ont instillé (distillé ?) le goût du bon café, nous sommes, Wam & moi, plutôt éxigeants là dessus. Voire completement insupportables. Et encore, c'est peu dire. (et c'est rien à côté du gnafron pacinéen qui nous sert de père, mais là je m'égare un peu). Tout ça pour dire, par bien des méandres, que:
* moi le matin, avant le café, faut me prendre avec des pincettes
* quand on dort dans la voiture, on n'a pas de charmant colloc qui prépare le café amoureusement
* que aux US, trouver un bon café, même du matin, ça relève parfois de l'impossible.
Heureusement, pour notre premier (vrai) matin de roadtrip, la chance nous sourit, et nous trouvons un Starbucks juste après avoir décollé de notre charmant parking (enfin presque). On inaugure alors un rituel qui nous suivra pendant le reste du voyage. Double shot expresso, quelque chose pour accompagner (blueberry muffins, pancakes, tartines, ce qu'on trouve quoi), puis passage aux toilettes pour se repoudrer le nez, chausser les lentilles, se laver les dents... Les ablutions matinales quoi.
Arrivés à ce moment là de la matinée, et même compte tenu de notre heure précoce de reveil, celle ci avance, et Sylvain & Gaëlle, potes de Wam, nous appellent pour qu'on se retrouve à Phoenix. Nous reprenons donc la ten chère à nos roues, et après quelques péripeties ("non mais vous êtes *où* exactement ?"), on se retrouve, le long d'un trottoir de Phoenix. Assez bizarre d'ailleurs, de les retrouver là quand on les a laissé l'avant veille à Los Angeles, qu'on a changé d'état et vu plein de chose la veille. Nous cherchons donc alors un coin pour prendre un vrai petit dej, qui puisse nous caller jusqu'au soir. Les differents guides nous aident un peu, mais la ville est désert, forcement, dimanche oblige. Heureusement, les musées sont ouverts le dimanche, même à Phoenix, et on se dégotte un charmant café au musée d'art indien, avec un absolument charmant patio. Bon on a un peu eu l'impression qu'ils ont été traire les vaches pour avoir du lait pour faire du yahourt pour mettre dans le granola pour nous servir notre petit dej, tellement c'était long. Mais en attendant on était à l'ombre, avec une fontaine, et c'était bien. Et puis ils ont eu l'air un peu surpris en fait, d'avoir des clients un dimanche à 11h pour un petit dejeuner.
Il a bien fallu finir par repartir, direction vaguement White Sands, (l'est quoi), un parc naturel avec des dunes de gypse, toutes blanches. Sur le chemin, Tucson, Tombstone et Saguaro. Saguaro, c'est le cactus tel que tout le monde se l'imagine dans son inconscient collectif, celui que découpe Lucky Luke pour boire au milieu du désert, tout ça. Et c'est proprement immense comme cactus. Enfin y'a qu'à regarder les photos quoi, en fait. Après Saguaro, on se sépare à nouveau de Sylvain & Gaëlle qui continuent vers Tombstone tandis que nous faisons une pause à Tucson pour trouver de quoi (vaguement) déjeuner. Tucson, c'est une ville plutôt agréable. Bon c'est peut être parce qu'on était dimanche, mais c'est calme, on peut y marcher A PIED !, ce qui, aux US, est relativement rare (enfin surtout en sortant de LA, faut dire). On se balade donc, à la recherche d'un restaurant mexicain, y'a de l'ombre, c'est l'heure de la sieste. Le guide nous indique un restaurant avec courtyard, ce qui nous convient parfaitement. Il s'avère que c'est carrement un bloc complet (un peu Santa Fé dans l'idée, mais j'anticipe), avec restaurant, boutiques etc... regroupées autour d'un patio. Le seul ennui, c'est que c'est fermé... Heureusement, on nous indique un autre réstau méxicain un bloc plus loin, patio fermé mais tout de même sympa. On se partage une caña Manue & moi. Une bière bien fraiche, alors qu'il fait si chaud, c'est quand même pas dégueu, surtout pour faire passer les fajitas... On y resterait bien un peu, pour faire une siestita, mais la
route nous attend.
Cette fois, détour par le sud, dans notre route vers l'est, pour aller voir Tombstone, la ville de "Reglement de compte à OK Corral", puis retour, et tracer vers White Sands pour y voir le lever du soleil demain matin. Malheureusement, Silver n'est pas de cette avis, et nous fait deux fois le coup de l'overheating sur le chemin de Tombstone. On a beau rajouter de l'eau, il faut bien laisser refroidir, et on arrive à Tombstone la nuit déjà tombée. Tant pis pour les éventuelles attractions, on se ballade dans la rue de Tombstone où se trouvent les saloons, les boutiques, tout ça. On passe un bout de soirée au saloon, à écouter la musique de deux guitaristes, à "bonjour mademoiselle" la serveuse... À la sortie de Tombstone, une station service qui traverse la rue nous rappelle que Silver est un peu capricieuse en ce moment (et qu'il fait toujours chaud), et nous décidons de lui faire un checkup. Il s'avère que celle ci n'avait à peu pres plus du tout de "coolant" (liquide de refroidissement), et que l'eau c'est bien, mais pas top. Manue achète donc du coolant, on fait notre mixture et on joue un peu aux mécanos, puis on repart avec Silver fraiche comme un gardon (et nous un peu moins). Direction White Sands, mais la fatigue aura raison de nous. Nous n'arriverons pas à White Sands cette nuit, aussi on décide de s'arreter dans une vague rest area vers 1h du matin, Manue fermement décidée à voir quand même le lever du soleil à White Sands...
lundi 29 août 2005 (1 post)
Lundi 29 août
Rest Area (Las Cruces) -> Bottomless Lake (Roswell)
350 miles (563 km)
La volonté inalterable de Wam aurait du faire qu'on reparte vers 4h du matin, afin d'assister au lever du soleil sur White Sands, mais je n'ai pas laissé faire ça. Nous étions tous deux trop fatigués, et conduire quand on est fatigué, c'est pas bon. Lever une heure plus tard, donc, mais tout de même avant le lever du soleil, histoire de se rapprocher pas mal de White Sands, où nous devons rejoindre (à nouveau) Gaëlle & Sylvain. Nous roulons plein est, c'est à dire vers le levant. Et évidemment, ça ne loupe pas, le soleil se lève *sur* la route. Pas très pratique pour y voir quelque chose, aussi on s'arrète pour faire le plein, laisser le soleil sortir de ses limbes et Manue chausser ses lentilles (et pouvoir mettre ses lunettes de soleil...). On arrive à Las Cruces, où la route qu'on est sensés prendre est mal foutue, mal indiqué, moi mal reveillé, bref on se plante, on fait les deux côtés du triangle, on ne trouve pas le Starbucks du coin ("un coin désert où même un starbucks n'a jamais mis le pied"), pas de café ce matin donc, imaginez l'humeur. Direction White Sands donc. Pour y arriver, nous avons donc droit à un franchissement de col orné d'une roquette, indiquant la proximité du champ de tir de White Sands, juste à côté du parc naturel (oui, les fusées aiment bien s'ébattre dans les dunes de sable blanc). Silver, depuis qu'elle a du liquide de refroidissement, monte gaillardement les côtes, mais on est tout de même heureux de la descente, ,qui permet de raffraichir celle ci. La proximité du terrain militaire interdit tout "overnight parking" dans la vallée, on a bien fait de dormir longtemps avant, on aurait eu l'air malin tiens, à devoir faire demi tour au milieu de la nuit (ou se faire reveiller par la police militaire qui nous aurait pris pour des espions franco espagnols bretons, enfin tout un programme). Nous apprenons d'ailleurs que la route sur laquelle nous roulons vers White Sands est regulierement fermée, pour les éssais de tir. Heureusement qu'on ne l'a pas su avant, on aurait stressé et tout. Juste avant l'entrée du parc, la police militaire nous arrête d'ailleurs sur la route, simple formalité (nous sommes assez proches du Mexique, et sur un terrain militaire ultra secret apparament, donc on les sent un peu chatouilleux). Formalité, soit, mais quand le militaire en question regarde le bordel à l'arrière de Silver (la glacière, la guitare...), on stresse un instant, juste au cas où il voudrait tout inspecter. Non pas que nous ayons quelque chose à cacher, mais c'est un tel bordel que si un fonctionnaire tatillon décidait d'aller au fond des choses, ca prendrait une semaine... Heureusement, celui ci ne l'est pas, et il nous fait signe de continuer. L'anglais détendu (californien ?) de Manue, ainsi que le fait que ce soit elle au volant, et qu'elle soit une fille, produit son petit effet. De même que la Border Patrol de la veille, ils se sentent rassurés que ce ne soit pas le mec chevelu, barbu, avec un accent dégueulasse et un bandana, qui soit aux commandes. On passe sans doute pour un couple d'ailleurs, mais si ça peut aider à ce que tout se passe bien, après tout...
Après cette peripetie nous entrons donc dans le parc naturel de White Sands. C'est à dire d'immenses dunes de sable blanc comme de la neige. Après un parcours qui serpente entre celles ci, nous arrivons à une sorte d'aire de pique nique, au milieu d'un paysage completement lunaire, et nous retrouvons Gaëlle & Sylvain, arrivés avant nous, et qui ont gentillement préparé le thé (pas de café, mais bon, on fera avec, enfin sans...) Pour vous donner une idée du paysage, lunaire est vraiment le bon adjectif. Les photos en parleront mieux que moi, mais je ne peux tout de même pas resister à l'envie de poser des mots. Le contraste entre le ciel d'un bleu (on me souffle "azuréen", mais je n'oserai tout de même pas) profond, et le sol d'un blanc (profond ?) intense est saisissant. L'aire sur laquelle nous sommes est constellée de petites tables ombragées par un petit toit rond et metallique, le sol est plat. Si l'on devait trouver des comparaisons pour le paysage, j'hésiterai entre la lune (déjà dit) et l'arctique. Le sol de gypse reflette la lumière comme de la neige, et en arrivant nous avons croisé une dameuse qui tassait le chemin, renforçant l'impression sol neigeux. Avant même le thé, juste en descendant de la voiture, je ne peux m'empecher de sauter dans le sable, d'escalader une dune. Le sable est le plus fin que j'ai vu. Il est completement sec (nous sommes tout de même au milieu du désert, même si une mare au milieu du "parking" dément un peu cette idée), on laisse des traces à mi chemin entre la plage et la neige, on aurait presque envie de faire des chateaux (de sable) ou des bonhommes (de neige). Nous sommes absolument seuls, il est encore tôt, et personne ne vient déranger notre découverte, on pourrait parfaitement, si notre age correspondait, jouer aux astronautes. Les dunes vierges de toutes traces nous intimident un peu au début, encore une fois, comme la neige fraichement tombée, et nous hésitons un peu à violer cette perfection. Une dune pietinnée en face de la notre nous ôte nos scrupules, et nous jouons, prenons des photos, les mettons en scène...
La matinée se passe tranquillement, entre jeux dans les dunes, photos, thé, guitare... Mais il faut songer à repartir, on est quand même au milieu du désert, et on préfererait ne pas trop rouler sous le cagnard, rapport aux overheatings de la veille. On se penche donc sur la carte histoire de décider où on va. La prochaine étape est Santa Fé, mais c'est une étape un peu vague après tout, et on sait qu'on a des jours de spare. Donc on inaugure ce jour là la mode des retroplannings, et décidons de continuer à pousser un peu vers l'Est histoire d'aller voir dans les montagnes le scenic skyway Billy the kid. Nous lachons donc "definitivement" Gaëlle & Sylvain qui eux continuent droit vers l'est pour rejoindre Washington, et passons encore un peu de temps à White Sands histoire de suivre un sentier turel, le Big Dune Trail, où des petits panneaux nous expliquent un peu d'où viennent les dunes, où elles vont, dans quelle étagère, tout ça. Un peu de turel ne fait pas de mal de temps en temps. Après ce premier faux départ, un deuxième faux, on rejoint Sylvain & Gaëlle au visitor center histoire de prendre un "vrai" café, parce que le thé, oui bon voilà quoi, mais le matin ça remplace pas un café. Bon c'est du regular coffee hein, faut pas rêver non plus, on est au fin fond du Nouveau Mexique là... Achat de cartes postales, patchs etc.., et je reprend le volant, direction les montagnes, après l'adieu à nos co-voyageurs.
La montagne commence dès la sortie de la vallée, assez impressionnant d'ailleurs le changement de paysage en l'espace de quelques miles. Ce ne sont pas encore des montagnes extremement élevées, m'enfin on finit tout de même par arriver à une station de ski, Ruidoso, où l'on décide de dejeuner. Très mignonne comme ville d'ailleurs, pas de neige évidemment, mais il me semble que c'est par ici que l'expression "top choupi" est apparue entre nos lèvres. Ainsi aussi que "tiens on se croirait en Auvergne" et autres... Nouveau coup d'oeil à la carte. On pourrait redescendre par la même route que l'on est arrivé, reprendre la ten vers Albuquerque et Santa Fé, mais ni elle ni moi ne sommes très adeptes des U-turns forcés. Par contre, toujours dans la montagne se tient Lincoln, une petite ville d'époque, moins touristique que Tombstone (voire completement déserte, en fait, même à des heures presques correctes (on a vu le coucher du soleil là bas)), où s'est déroulée une célebre fusillade dont j'ai plus trop souvenir, le côté turel de cette ville m'est un peu passé au dessus, j'admet. Mais sinon c'est relativement mignon, bien qu'un peu à l'abandon, vu qu'ils doivent pas trop avoir le droit de faire des travaux, tout ça (le côté pervers des monuments historiques quoi)... Après Lincoln, on était déjà pas mal à l'Est, et, à peine plus à l'Est ("un peu plus à l'Est"...), il y a Roswell. On a tout les deux regardé X-Files, et, forcement, Roswell pour nous, c'est quand même quelque chose, aussi on décide d'aller y passer la nuit, histoire de faire quelques rencontres, se faire enlever, tout ça. On y arrive peu après le coucher du soleil, le temps de faire une balade dans Main Street et observer le nombre impressionnant de boutiques, musées, et autres, dédiés aux OVNIS et en particulier à celui qui se serait crashé en 47 à Roswell. On passe au visitor center trouver un endroit où dormir, et un local nous indique le Bottomless Lake Camping, un peu à l'est de Roswell. Assez marrant d'ailleurs, on avait reperé un camping sur une brochure trouvée sur la porte du visitor center, mais la localisation n'était pas très précise, et à ce moment là une voiture fait demi tour, vient se garer devant nous, et un mec nous demande si il peut nous aider. On lui explique notre histoire, et il nous dit qu'il connait un camping mais qu'il sait pas comment l'atteindre, qu'il va voir, de l'attendre quelques minutes. On se pose quelques questions, le mec a pas l'air spécialement bizarre, mais un peu quand même. Enfin son empressement à nous aider, tout ça. Il revient, nous explique la route pour aller au camping, qui s'avère être le même que celui qu'on avait reperé, remercie Dieu quelques centaines de fois, on le bénit et reprenons notre chemin vers la voiture.
On continue vers l'Est plus longtemps qu'on ne s'y attendrait, on croirait presque arriver au Texas, quand on croise enfin la route du Bottomless Lake, où l'on descend dans par une nuit noire. On prend un emplacement de camping au hasard (ils sont tous vides de toute façon), Manue monte la tente à la lumière des phares pendant que je vais déposer des sous, puis soupe à la tomate, string cheese. Après tout ça, un peu de pastis bien frais, et au dodo (en diagonal, la tente est trop petite pour moi =/).
Rest Area (Las Cruces) -> Bottomless Lake (Roswell)
350 miles (563 km)
La volonté inalterable de Wam aurait du faire qu'on reparte vers 4h du matin, afin d'assister au lever du soleil sur White Sands, mais je n'ai pas laissé faire ça. Nous étions tous deux trop fatigués, et conduire quand on est fatigué, c'est pas bon. Lever une heure plus tard, donc, mais tout de même avant le lever du soleil, histoire de se rapprocher pas mal de White Sands, où nous devons rejoindre (à nouveau) Gaëlle & Sylvain. Nous roulons plein est, c'est à dire vers le levant. Et évidemment, ça ne loupe pas, le soleil se lève *sur* la route. Pas très pratique pour y voir quelque chose, aussi on s'arrète pour faire le plein, laisser le soleil sortir de ses limbes et Manue chausser ses lentilles (et pouvoir mettre ses lunettes de soleil...). On arrive à Las Cruces, où la route qu'on est sensés prendre est mal foutue, mal indiqué, moi mal reveillé, bref on se plante, on fait les deux côtés du triangle, on ne trouve pas le Starbucks du coin ("un coin désert où même un starbucks n'a jamais mis le pied"), pas de café ce matin donc, imaginez l'humeur. Direction White Sands donc. Pour y arriver, nous avons donc droit à un franchissement de col orné d'une roquette, indiquant la proximité du champ de tir de White Sands, juste à côté du parc naturel (oui, les fusées aiment bien s'ébattre dans les dunes de sable blanc). Silver, depuis qu'elle a du liquide de refroidissement, monte gaillardement les côtes, mais on est tout de même heureux de la descente, ,qui permet de raffraichir celle ci. La proximité du terrain militaire interdit tout "overnight parking" dans la vallée, on a bien fait de dormir longtemps avant, on aurait eu l'air malin tiens, à devoir faire demi tour au milieu de la nuit (ou se faire reveiller par la police militaire qui nous aurait pris pour des espions franco espagnols bretons, enfin tout un programme). Nous apprenons d'ailleurs que la route sur laquelle nous roulons vers White Sands est regulierement fermée, pour les éssais de tir. Heureusement qu'on ne l'a pas su avant, on aurait stressé et tout. Juste avant l'entrée du parc, la police militaire nous arrête d'ailleurs sur la route, simple formalité (nous sommes assez proches du Mexique, et sur un terrain militaire ultra secret apparament, donc on les sent un peu chatouilleux). Formalité, soit, mais quand le militaire en question regarde le bordel à l'arrière de Silver (la glacière, la guitare...), on stresse un instant, juste au cas où il voudrait tout inspecter. Non pas que nous ayons quelque chose à cacher, mais c'est un tel bordel que si un fonctionnaire tatillon décidait d'aller au fond des choses, ca prendrait une semaine... Heureusement, celui ci ne l'est pas, et il nous fait signe de continuer. L'anglais détendu (californien ?) de Manue, ainsi que le fait que ce soit elle au volant, et qu'elle soit une fille, produit son petit effet. De même que la Border Patrol de la veille, ils se sentent rassurés que ce ne soit pas le mec chevelu, barbu, avec un accent dégueulasse et un bandana, qui soit aux commandes. On passe sans doute pour un couple d'ailleurs, mais si ça peut aider à ce que tout se passe bien, après tout...
Après cette peripetie nous entrons donc dans le parc naturel de White Sands. C'est à dire d'immenses dunes de sable blanc comme de la neige. Après un parcours qui serpente entre celles ci, nous arrivons à une sorte d'aire de pique nique, au milieu d'un paysage completement lunaire, et nous retrouvons Gaëlle & Sylvain, arrivés avant nous, et qui ont gentillement préparé le thé (pas de café, mais bon, on fera avec, enfin sans...) Pour vous donner une idée du paysage, lunaire est vraiment le bon adjectif. Les photos en parleront mieux que moi, mais je ne peux tout de même pas resister à l'envie de poser des mots. Le contraste entre le ciel d'un bleu (on me souffle "azuréen", mais je n'oserai tout de même pas) profond, et le sol d'un blanc (profond ?) intense est saisissant. L'aire sur laquelle nous sommes est constellée de petites tables ombragées par un petit toit rond et metallique, le sol est plat. Si l'on devait trouver des comparaisons pour le paysage, j'hésiterai entre la lune (déjà dit) et l'arctique. Le sol de gypse reflette la lumière comme de la neige, et en arrivant nous avons croisé une dameuse qui tassait le chemin, renforçant l'impression sol neigeux. Avant même le thé, juste en descendant de la voiture, je ne peux m'empecher de sauter dans le sable, d'escalader une dune. Le sable est le plus fin que j'ai vu. Il est completement sec (nous sommes tout de même au milieu du désert, même si une mare au milieu du "parking" dément un peu cette idée), on laisse des traces à mi chemin entre la plage et la neige, on aurait presque envie de faire des chateaux (de sable) ou des bonhommes (de neige). Nous sommes absolument seuls, il est encore tôt, et personne ne vient déranger notre découverte, on pourrait parfaitement, si notre age correspondait, jouer aux astronautes. Les dunes vierges de toutes traces nous intimident un peu au début, encore une fois, comme la neige fraichement tombée, et nous hésitons un peu à violer cette perfection. Une dune pietinnée en face de la notre nous ôte nos scrupules, et nous jouons, prenons des photos, les mettons en scène...
La matinée se passe tranquillement, entre jeux dans les dunes, photos, thé, guitare... Mais il faut songer à repartir, on est quand même au milieu du désert, et on préfererait ne pas trop rouler sous le cagnard, rapport aux overheatings de la veille. On se penche donc sur la carte histoire de décider où on va. La prochaine étape est Santa Fé, mais c'est une étape un peu vague après tout, et on sait qu'on a des jours de spare. Donc on inaugure ce jour là la mode des retroplannings, et décidons de continuer à pousser un peu vers l'Est histoire d'aller voir dans les montagnes le scenic skyway Billy the kid. Nous lachons donc "definitivement" Gaëlle & Sylvain qui eux continuent droit vers l'est pour rejoindre Washington, et passons encore un peu de temps à White Sands histoire de suivre un sentier turel, le Big Dune Trail, où des petits panneaux nous expliquent un peu d'où viennent les dunes, où elles vont, dans quelle étagère, tout ça. Un peu de turel ne fait pas de mal de temps en temps. Après ce premier faux départ, un deuxième faux, on rejoint Sylvain & Gaëlle au visitor center histoire de prendre un "vrai" café, parce que le thé, oui bon voilà quoi, mais le matin ça remplace pas un café. Bon c'est du regular coffee hein, faut pas rêver non plus, on est au fin fond du Nouveau Mexique là... Achat de cartes postales, patchs etc.., et je reprend le volant, direction les montagnes, après l'adieu à nos co-voyageurs.
La montagne commence dès la sortie de la vallée, assez impressionnant d'ailleurs le changement de paysage en l'espace de quelques miles. Ce ne sont pas encore des montagnes extremement élevées, m'enfin on finit tout de même par arriver à une station de ski, Ruidoso, où l'on décide de dejeuner. Très mignonne comme ville d'ailleurs, pas de neige évidemment, mais il me semble que c'est par ici que l'expression "top choupi" est apparue entre nos lèvres. Ainsi aussi que "tiens on se croirait en Auvergne" et autres... Nouveau coup d'oeil à la carte. On pourrait redescendre par la même route que l'on est arrivé, reprendre la ten vers Albuquerque et Santa Fé, mais ni elle ni moi ne sommes très adeptes des U-turns forcés. Par contre, toujours dans la montagne se tient Lincoln, une petite ville d'époque, moins touristique que Tombstone (voire completement déserte, en fait, même à des heures presques correctes (on a vu le coucher du soleil là bas)), où s'est déroulée une célebre fusillade dont j'ai plus trop souvenir, le côté turel de cette ville m'est un peu passé au dessus, j'admet. Mais sinon c'est relativement mignon, bien qu'un peu à l'abandon, vu qu'ils doivent pas trop avoir le droit de faire des travaux, tout ça (le côté pervers des monuments historiques quoi)... Après Lincoln, on était déjà pas mal à l'Est, et, à peine plus à l'Est ("un peu plus à l'Est"...), il y a Roswell. On a tout les deux regardé X-Files, et, forcement, Roswell pour nous, c'est quand même quelque chose, aussi on décide d'aller y passer la nuit, histoire de faire quelques rencontres, se faire enlever, tout ça. On y arrive peu après le coucher du soleil, le temps de faire une balade dans Main Street et observer le nombre impressionnant de boutiques, musées, et autres, dédiés aux OVNIS et en particulier à celui qui se serait crashé en 47 à Roswell. On passe au visitor center trouver un endroit où dormir, et un local nous indique le Bottomless Lake Camping, un peu à l'est de Roswell. Assez marrant d'ailleurs, on avait reperé un camping sur une brochure trouvée sur la porte du visitor center, mais la localisation n'était pas très précise, et à ce moment là une voiture fait demi tour, vient se garer devant nous, et un mec nous demande si il peut nous aider. On lui explique notre histoire, et il nous dit qu'il connait un camping mais qu'il sait pas comment l'atteindre, qu'il va voir, de l'attendre quelques minutes. On se pose quelques questions, le mec a pas l'air spécialement bizarre, mais un peu quand même. Enfin son empressement à nous aider, tout ça. Il revient, nous explique la route pour aller au camping, qui s'avère être le même que celui qu'on avait reperé, remercie Dieu quelques centaines de fois, on le bénit et reprenons notre chemin vers la voiture.
On continue vers l'Est plus longtemps qu'on ne s'y attendrait, on croirait presque arriver au Texas, quand on croise enfin la route du Bottomless Lake, où l'on descend dans par une nuit noire. On prend un emplacement de camping au hasard (ils sont tous vides de toute façon), Manue monte la tente à la lumière des phares pendant que je vais déposer des sous, puis soupe à la tomate, string cheese. Après tout ça, un peu de pastis bien frais, et au dodo (en diagonal, la tente est trop petite pour moi =/).
mardi 30 août 2005 (1 post)
Mardi 30 août
Bottomless lake (Roswell) -> Santa Fé
204 mile, 328 km
Je sais pas très bien par quoi je suis reveillé, si c'est la chaleur, la lumière, l'exiguité, le recroquevillement de mes jambes, la dureté du sol, mon dos en vrac...</papa>, mais, définitivement, je ne peux pas me rendormir. Manue est encore assoupie, la nuit a été calme pour elle, moi, moins. Je me suis reveillé à plusieurs reprises, et je l'ai toujours vue roupiller comme une sonneuse. Pendant que celle ci contemplait pesamment l'interieur de ses papupières, celui là écoutait passait les soucoupes volantes (ou alors les coyotes qui venaient fouiller la poubelle à côté. A moins que ce n'ait été des aigles, on sait pas trop, y'avait les deux). Bref, finalement, on n'a pas été enlevés par des extraterrestres, ou alors on s'en souvient plus (m'en fiche, je saignais déjà du nez avant). La tente était un peu petite, et à ce stade là du road trip, j'osais pas encore négligemment dormir en diagonale dans la tente, et poser mes pieds sur ceux de manue, et comme c'est une tente igloo, y'a pas trop moyen de dépasser. Du coup, j'ai vaguement dormi recroquevillé.
Celà dit, après quelques jours à dormir dans la voiture, sur un parking ou une rest area, c'est vraiment génial de se faire un camping, de se reveiller en pleine nature, sans personne à côté. Se faire un vague café, ranger la tente, Silver est à l'ombre de l'abri de la table du camping du Bottomless Lake, donc on ne se sent pas trop pressés, c'est les vacances. Petit dejeuner sans histoire, puis on prépare les affaires de toilette. En effet, la veille au soir on a reperé qu'il y avait des *douches*. Et vu la temperature à cette heure ci, le voyage, et tout, on ne rêve plus que de ça. Je m'installe au volant de Silver histoire de rejoindre le paradis, tourne la clé de contact, et... rien. Je réessaye une fois ou deux, mais la conclusion s'impose bien vite à notre esprit. Les petits gris, à défaut de nous enlever, ont enlevé le courant de la batterie de Silver. Ou alors c'était pas forcement une bonne idée de monter la tente à la lueur des phares.Mais non, ça doit être les petits gris.
Du coup, on se retrouve un peu paumés en panne de batterie au milieu de nulle part. On décide alors de commencer par les douches, histoire de trouver un ranger compatissant sur place (ou n'importe qui de compatissant, en fait). On réussi à trouver un plan du camping, qui nous indique l'emplacement des douches. On se rend compte assez vite que le plan n'est pas du tout à l'échelle, et que, si c'est pas très grave à l'aller, vu qu'on va se retrouver sous la douche, il est fort possible que, au retour, on arrive à la voiture trempés de sueur, ce qui relativise un petit peu (mais un tout petit peu hein) l'interêt de la douche. Au bout d'un quart de marche sous le soleil déjà brulant du Nouveau Mexique, on arrive au centre du camping, et nous précipitons vers les douches. Ce coin là est relativement désert, mais pas totalement, donc on espère pouvoir trouver quelqu'un de compatissant après les douches. Je passe sur le bonheur purement reptilien de la douche, de toute façon ça ne vous regarde pas.
On refait la route dans l'autre sens, sous le cagnard cette fois, mais Manue finit par dénicher un ranger au visitor center (à l'autre bout du camping), qui accepte de venir demarrer Silver avec son gros 4x4. Celle ci démarre effectivement comme une fleur, et, après toutes ces péripeties, on décolle enfin de notre abri nocturne. C'est qu'il commence à se faire faim, et qu'on mangerait bien des pancakes, là, de suite. Notre rêve serait, au choix, un petit rade sympa dans Roswell, avec du café et des pancakes, et une ambiance chaleureuse mais toutefois intime. Seulement, ça a pas trop l'air d'être le genre de la maison, donc on cherche plutôt la solution de spare, à savoir l'IHOP, International House of Pancakes. Là, on est sûrs de trouver des pancakes. Heureusement, Roswell possède son IHOP, et on va s'y vautrer une bonne partie de ce que je sais pas trop comment appeller. "matinée" pourrait vaguement convenir, mais ca correspondrait ni avec les horaires des gens normaux, ni avec un espace entre le pétit et le gros dej. Enfin on va dire ça comme ça.
On se pose donc, commendons des pancakes et du regular coffee. Le retour à la civilisation commence par un branchement de tous les divers appareils électroniques que nous emportons avec nous et dont nous ne pouvons nous passer. À savoir, pour chacun d'entre nous: iriver, appareil photos, laptop. Bon, en fait, le laptop, c'était juste pour vider les appareils photos, et verifier si par hasard y'aurait du wifi, ce qui n'était pas le cas. Par contre, l'appareil photo fait assez vite grise mine quand on s'en sert beaucoup, j'ai pas pu prendre de photo depuis 1 jour 1/2 en fait, et ça commence à me manquer. On se met parfois un peu dans des positions extravagantes pour ce faire, vu que les prises de l'ihop sont... au plafond. On fait sans doute un peu romanos, posés là, avec nos trouc branchés, pieds nus sur la moquette,salesun peu
négligés. Mais la gentillesse des americains ne se dément pas ici,
et on n'a même pas droit à un regard surpris de la serveuse. Au
bout de quelques heures, tout de même (conditionnés par le temps de
charge, forcement), il faut tout de même repartir, surtout qu'on
veut faire un tour dans Roswell avant de prendre la route vers
Santa Fé. On visite le UFO museum de Roswell, on passe dans
quelques boutiques ultra kitch, c'est vraiment marrant comme ville,
même si ça a pas très bien veilli. Dans les années 50/60, ça devait
vraiment être la folie dans le coin, mais là, le crash de 47 n'a
plus trop l'air d'interesser les gens. Enfin bref, pour nous
c'était relativement marrant de passer par là, avec X-Files et tout
le toutim, m'enfin faites pas 10 000km pour aller voir Roswell
:)
On prend alors la route du nord, après avoir pendant 3 jours foncé vers l'est. Roswell s'efface assez vite derrière nous, et on finit par se retrouver sur une route completement déserte, comme souvent dans ces parages. Une quatre voies, au milieu de nulle part. Rien devant, rien derrière, rien à gauche ni à droite. Que des champs, parfois quelques vaches, et des collines, interminables, qui cachent l'horizon, et nous font ésperer à chaque franchissement que la civilisation est derrière. Surtout que, en fait, l'essence commence à baisser. La carte indique deux agglomerations sur cette route, avant Vaughn, à 70 miles de Roswell. On décide de s'arreter des que possible pour faire le plein, mais, les deux points indiqués sur la carte sont à chaque fois des groupes de 2/3 maisons sur le bord de la route, et à chaque fois c'est tout abandonné. L'ambiance commence à se cripser un peu quand l'aiguille de la jauge d'essence touche la gauche. La reserve ne s'allume pas, mais je me doute un peu que ca va commencer à faire short. Je lève le pied, en me disant que rouler à une allure un peu plus moderée nous permettra peut être de parcourir plus de distance. On arrive à rouler un bon quart d'heure je pense avec la jauge à zero, mais au final, on n'a pas trop le choix, je m'arrète sur le bord de la route et coupe le contact. Je préfère faire ça plutôt que la laisser tomber totalement en panne d'éssence, je sais pas trop comment elle réagirait après.
Nous voilà donc arretés sur le bord de l'autoroute, in the middle of nowhere, le soleil en train de se coucher, avec une panne sèche. Dans ces moments là, on se retrouve un peu con, en fait. Plus cons que paniqués d'ailleurs. Même si on se demande ce qu'on va faire si personne ne vient. Heureusement, ce n'est pas le cas, une voiture arrive derrière nous, assez vite d'ailleurs. Manue se jette dedans, pas forcement très rassurés de se séparer et de la laisser aller toute seule dans une voiture où on a un peu de mal à expliquer la situation à des mexicains qui même l'air d'avoir un peu de mal à comprendre l'espagnol. Enfin bref, ils l'emmenent à la station service la plus proche, et moi je prend mon mal en patience, et j'attend dans la voiture en esperant que tout se passe bien. Ce qui sera effectivement le cas (ah, ouf... rassurés ? le suspens était insoutenable hein ?). Elle revient en à peine 1/2h, la station service est à 10 miles d'ici, on aurait presque pu le faire, mais bon. Manue a reussi à se faire embarquer au retour par des gens un peu bizarres mais néanmoins sympas, vu qu'ils ont bien voulu faire deux fois demi tour sur l'autoroute (non c'est pas aussi impossible/illégal à faire qu'en france, y'a regulierement des passages entre les deux sens, mais bon faut quand même se taper le chemin entre les deux quoi). Elle revient avec son bidon d'essence, on refill Silver, qui redemarre gentillement, et nous emmène jusqu'à la station service où on fait un vrai gros plein, après quelques péripeties de cartes bleues qui passent pas dans les pompes à essence (mais bon, je suppute que ce soit lié au fait qu'il faut mettre sa carte à l'envers, et que j'ai pas du le faire le premier coup, enfin bref). Ensuite, vu qu'il fait nuit, on reprend la route direction Santa Fé. Quand même, deux fois le coup de la panne en une journée, on commence à trouver que ça fait beaucoup... Les petits gris ont sans doute siphonné le reservoir en même temps qu'ils volaient le courant.
Heureusement, la fin du voyage se déroule sans encombre, et on arrive à Santa Fé dans la nuit, vers 22h, et décidons d'aller chercher un endroit sympa dans le centre, pour se garer, puis pour manger. Le centre est vraiment mignon, même de nuit, et faute de guide du routard, on se rabat sur les journaux disponibles sur les présentoirs, pour trouver un coin où manger. J'en repère un sur Canyon Road, qui, au vu du journal, a l'air d'être _la_ rue artistique de Santa Fé, qui elle même a l'air d'être _la_ ville artistique du Nouveau Mexique. Evidemment, le bouge dont parle le journal est à l'autre bout du magasin, et on se tape tout Canyon Road de nuit, avec moi qui commence à avoir faim, crise d'hypoglycemie, tout ça. Enfin il faut être honnète, c'est vraiment joli tout ça, Manue est enchantée, moi je commence un peu à me renfrogner. Sur place, le serveur nous dit qu'il n'est plus possible de manger, par contre y'a de la bière et un groupe qui joue de la zik. Mais moi j'ai *faim* là, et on repart vers le centre ville, où le serveur nous a indiqué un petit restaurant, l'Atomic Grill, apparement le repère des djeunz Santa Féiens. On se paume un peu sur le chemin du retour, on commence par suivre la Santa Fé river (qui n'a de river que le lit, et que l'on peut adopter, comme les highways) vers downtown, on trouve pas la rue indiquée, donc on rentre dans un autre trouc qui ressemble à un saloon, avec un peu trop de bruit, mais bon on s'en fout on rentre, on veut se poser. Sauf qu'ils servent pas non plus, mais ils nous indiquent un petit restaurant, apparement le repère des djeunz Santa Féiens, l'Atomic Grill. Devant tant de plébiscite, on décide de vraiment le trouver, ce grill. Et effectivement, c'est un repère de djeunz, on peut encore y manger, relativement bien même. Et le serveur nous propose DE LUI MÊME (!!) un café à la fin du repas, ce qui, dans ces parages circonvoisins, relève du miracle. Bon par contre, ils ont pas la licence pour vendre de l'alcool après 10h du soir, donc on s'assoit sur la bouteille de vin, qui pourtant aurait étée bienvenue (surtout qu'ils font du vin dans la region). Après le repas, on retourne à la voiture, on se dégote un coin peinard avec pas trop de lampadaires, et hop, au dodo...
Bottomless lake (Roswell) -> Santa Fé
204 mile, 328 km
Je sais pas très bien par quoi je suis reveillé, si c'est la chaleur, la lumière, l'exiguité, le recroquevillement de mes jambes, la dureté du sol, mon dos en vrac...</papa>, mais, définitivement, je ne peux pas me rendormir. Manue est encore assoupie, la nuit a été calme pour elle, moi, moins. Je me suis reveillé à plusieurs reprises, et je l'ai toujours vue roupiller comme une sonneuse. Pendant que celle ci contemplait pesamment l'interieur de ses papupières, celui là écoutait passait les soucoupes volantes (ou alors les coyotes qui venaient fouiller la poubelle à côté. A moins que ce n'ait été des aigles, on sait pas trop, y'avait les deux). Bref, finalement, on n'a pas été enlevés par des extraterrestres, ou alors on s'en souvient plus (m'en fiche, je saignais déjà du nez avant). La tente était un peu petite, et à ce stade là du road trip, j'osais pas encore négligemment dormir en diagonale dans la tente, et poser mes pieds sur ceux de manue, et comme c'est une tente igloo, y'a pas trop moyen de dépasser. Du coup, j'ai vaguement dormi recroquevillé.
Celà dit, après quelques jours à dormir dans la voiture, sur un parking ou une rest area, c'est vraiment génial de se faire un camping, de se reveiller en pleine nature, sans personne à côté. Se faire un vague café, ranger la tente, Silver est à l'ombre de l'abri de la table du camping du Bottomless Lake, donc on ne se sent pas trop pressés, c'est les vacances. Petit dejeuner sans histoire, puis on prépare les affaires de toilette. En effet, la veille au soir on a reperé qu'il y avait des *douches*. Et vu la temperature à cette heure ci, le voyage, et tout, on ne rêve plus que de ça. Je m'installe au volant de Silver histoire de rejoindre le paradis, tourne la clé de contact, et... rien. Je réessaye une fois ou deux, mais la conclusion s'impose bien vite à notre esprit. Les petits gris, à défaut de nous enlever, ont enlevé le courant de la batterie de Silver. Ou alors c'était pas forcement une bonne idée de monter la tente à la lueur des phares.Mais non, ça doit être les petits gris.
Du coup, on se retrouve un peu paumés en panne de batterie au milieu de nulle part. On décide alors de commencer par les douches, histoire de trouver un ranger compatissant sur place (ou n'importe qui de compatissant, en fait). On réussi à trouver un plan du camping, qui nous indique l'emplacement des douches. On se rend compte assez vite que le plan n'est pas du tout à l'échelle, et que, si c'est pas très grave à l'aller, vu qu'on va se retrouver sous la douche, il est fort possible que, au retour, on arrive à la voiture trempés de sueur, ce qui relativise un petit peu (mais un tout petit peu hein) l'interêt de la douche. Au bout d'un quart de marche sous le soleil déjà brulant du Nouveau Mexique, on arrive au centre du camping, et nous précipitons vers les douches. Ce coin là est relativement désert, mais pas totalement, donc on espère pouvoir trouver quelqu'un de compatissant après les douches. Je passe sur le bonheur purement reptilien de la douche, de toute façon ça ne vous regarde pas.
On refait la route dans l'autre sens, sous le cagnard cette fois, mais Manue finit par dénicher un ranger au visitor center (à l'autre bout du camping), qui accepte de venir demarrer Silver avec son gros 4x4. Celle ci démarre effectivement comme une fleur, et, après toutes ces péripeties, on décolle enfin de notre abri nocturne. C'est qu'il commence à se faire faim, et qu'on mangerait bien des pancakes, là, de suite. Notre rêve serait, au choix, un petit rade sympa dans Roswell, avec du café et des pancakes, et une ambiance chaleureuse mais toutefois intime. Seulement, ça a pas trop l'air d'être le genre de la maison, donc on cherche plutôt la solution de spare, à savoir l'IHOP, International House of Pancakes. Là, on est sûrs de trouver des pancakes. Heureusement, Roswell possède son IHOP, et on va s'y vautrer une bonne partie de ce que je sais pas trop comment appeller. "matinée" pourrait vaguement convenir, mais ca correspondrait ni avec les horaires des gens normaux, ni avec un espace entre le pétit et le gros dej. Enfin on va dire ça comme ça.
On se pose donc, commendons des pancakes et du regular coffee. Le retour à la civilisation commence par un branchement de tous les divers appareils électroniques que nous emportons avec nous et dont nous ne pouvons nous passer. À savoir, pour chacun d'entre nous: iriver, appareil photos, laptop. Bon, en fait, le laptop, c'était juste pour vider les appareils photos, et verifier si par hasard y'aurait du wifi, ce qui n'était pas le cas. Par contre, l'appareil photo fait assez vite grise mine quand on s'en sert beaucoup, j'ai pas pu prendre de photo depuis 1 jour 1/2 en fait, et ça commence à me manquer. On se met parfois un peu dans des positions extravagantes pour ce faire, vu que les prises de l'ihop sont... au plafond. On fait sans doute un peu romanos, posés là, avec nos trouc branchés, pieds nus sur la moquette,
On prend alors la route du nord, après avoir pendant 3 jours foncé vers l'est. Roswell s'efface assez vite derrière nous, et on finit par se retrouver sur une route completement déserte, comme souvent dans ces parages. Une quatre voies, au milieu de nulle part. Rien devant, rien derrière, rien à gauche ni à droite. Que des champs, parfois quelques vaches, et des collines, interminables, qui cachent l'horizon, et nous font ésperer à chaque franchissement que la civilisation est derrière. Surtout que, en fait, l'essence commence à baisser. La carte indique deux agglomerations sur cette route, avant Vaughn, à 70 miles de Roswell. On décide de s'arreter des que possible pour faire le plein, mais, les deux points indiqués sur la carte sont à chaque fois des groupes de 2/3 maisons sur le bord de la route, et à chaque fois c'est tout abandonné. L'ambiance commence à se cripser un peu quand l'aiguille de la jauge d'essence touche la gauche. La reserve ne s'allume pas, mais je me doute un peu que ca va commencer à faire short. Je lève le pied, en me disant que rouler à une allure un peu plus moderée nous permettra peut être de parcourir plus de distance. On arrive à rouler un bon quart d'heure je pense avec la jauge à zero, mais au final, on n'a pas trop le choix, je m'arrète sur le bord de la route et coupe le contact. Je préfère faire ça plutôt que la laisser tomber totalement en panne d'éssence, je sais pas trop comment elle réagirait après.
Nous voilà donc arretés sur le bord de l'autoroute, in the middle of nowhere, le soleil en train de se coucher, avec une panne sèche. Dans ces moments là, on se retrouve un peu con, en fait. Plus cons que paniqués d'ailleurs. Même si on se demande ce qu'on va faire si personne ne vient. Heureusement, ce n'est pas le cas, une voiture arrive derrière nous, assez vite d'ailleurs. Manue se jette dedans, pas forcement très rassurés de se séparer et de la laisser aller toute seule dans une voiture où on a un peu de mal à expliquer la situation à des mexicains qui même l'air d'avoir un peu de mal à comprendre l'espagnol. Enfin bref, ils l'emmenent à la station service la plus proche, et moi je prend mon mal en patience, et j'attend dans la voiture en esperant que tout se passe bien. Ce qui sera effectivement le cas (ah, ouf... rassurés ? le suspens était insoutenable hein ?). Elle revient en à peine 1/2h, la station service est à 10 miles d'ici, on aurait presque pu le faire, mais bon. Manue a reussi à se faire embarquer au retour par des gens un peu bizarres mais néanmoins sympas, vu qu'ils ont bien voulu faire deux fois demi tour sur l'autoroute (non c'est pas aussi impossible/illégal à faire qu'en france, y'a regulierement des passages entre les deux sens, mais bon faut quand même se taper le chemin entre les deux quoi). Elle revient avec son bidon d'essence, on refill Silver, qui redemarre gentillement, et nous emmène jusqu'à la station service où on fait un vrai gros plein, après quelques péripeties de cartes bleues qui passent pas dans les pompes à essence (mais bon, je suppute que ce soit lié au fait qu'il faut mettre sa carte à l'envers, et que j'ai pas du le faire le premier coup, enfin bref). Ensuite, vu qu'il fait nuit, on reprend la route direction Santa Fé. Quand même, deux fois le coup de la panne en une journée, on commence à trouver que ça fait beaucoup... Les petits gris ont sans doute siphonné le reservoir en même temps qu'ils volaient le courant.
Heureusement, la fin du voyage se déroule sans encombre, et on arrive à Santa Fé dans la nuit, vers 22h, et décidons d'aller chercher un endroit sympa dans le centre, pour se garer, puis pour manger. Le centre est vraiment mignon, même de nuit, et faute de guide du routard, on se rabat sur les journaux disponibles sur les présentoirs, pour trouver un coin où manger. J'en repère un sur Canyon Road, qui, au vu du journal, a l'air d'être _la_ rue artistique de Santa Fé, qui elle même a l'air d'être _la_ ville artistique du Nouveau Mexique. Evidemment, le bouge dont parle le journal est à l'autre bout du magasin, et on se tape tout Canyon Road de nuit, avec moi qui commence à avoir faim, crise d'hypoglycemie, tout ça. Enfin il faut être honnète, c'est vraiment joli tout ça, Manue est enchantée, moi je commence un peu à me renfrogner. Sur place, le serveur nous dit qu'il n'est plus possible de manger, par contre y'a de la bière et un groupe qui joue de la zik. Mais moi j'ai *faim* là, et on repart vers le centre ville, où le serveur nous a indiqué un petit restaurant, l'Atomic Grill, apparement le repère des djeunz Santa Féiens. On se paume un peu sur le chemin du retour, on commence par suivre la Santa Fé river (qui n'a de river que le lit, et que l'on peut adopter, comme les highways) vers downtown, on trouve pas la rue indiquée, donc on rentre dans un autre trouc qui ressemble à un saloon, avec un peu trop de bruit, mais bon on s'en fout on rentre, on veut se poser. Sauf qu'ils servent pas non plus, mais ils nous indiquent un petit restaurant, apparement le repère des djeunz Santa Féiens, l'Atomic Grill. Devant tant de plébiscite, on décide de vraiment le trouver, ce grill. Et effectivement, c'est un repère de djeunz, on peut encore y manger, relativement bien même. Et le serveur nous propose DE LUI MÊME (!!) un café à la fin du repas, ce qui, dans ces parages circonvoisins, relève du miracle. Bon par contre, ils ont pas la licence pour vendre de l'alcool après 10h du soir, donc on s'assoit sur la bouteille de vin, qui pourtant aurait étée bienvenue (surtout qu'ils font du vin dans la region). Après le repas, on retourne à la voiture, on se dégote un coin peinard avec pas trop de lampadaires, et hop, au dodo...
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